Mauritanie, Août 2008: un putsch contre la"démocratie"
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« En ce moment, je me trouve dans le palais de la présidence, là où nous habitons avec le président, la première dame et les enfants. Le président vient d’être arrêté, il y a cinq minutes par un commando du BASEP qui sur ordre du général Mouhamed Ould Abdel Aziz est venu le chercher et l’emmener au BASEP. C’est un coup d’Etat en bonne et due forme..." C’est par ces mots, sur les ondes de RFI, que les mauritaniens - et le reste du monde- ont appris, incrédules, la destitution du président, qu´ils ont élu pour un mandat de 5 ans, par des officiers qu’il venait d’élever au sommet de la hiérarchie militaire. Amal Mint Cheikh Abdallah ne pouvait pas se tromper. Elle n’en savait que trop des intrigues et de l’activisme de la troupe qui campe devant le palais ocre et qui a depuis longtemps déserté sa mission sécuritaire pour s’abonner à l’art dans lequel ses chefs excellent le plus : le putschisme."S’il y a un aspect positif dans ce putsch, c’est bien qu’il ait permis de séparer la bonne graine politique de l’ivraie politicienne" me confiait-elle dans une interview exclusive avec Flamnet en septembre 2008.
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