"Les langues nationales sont l´Arabe, le Poular, le Soninké et le Wolof; la langue officielle est l´Arabe".
L´article est sans aucun doute un progrès par rapport à la Constitution de 1961 dont l´article 3 disposait: "L´arabe est la langue nationale", ignorant de ce fait même, toutes les autres communautés linguistiques non arabes du pays. Pour autant, malgré la reconnaissance de l´existence de langues nationales autres que la langue arabe, celle-ci se voit reconnaitre le statut de seule langue officielle du pays, avec toutes les conséquences qui en découlent. Il ne saurait, bien entendu, y avoir de notre part, un rejet de la langue arabe, mais simplement une quête de reconnaissance du pluralisme culturel et linguistique de la Mauritanie. Les autres langues nationales le Bambara, le Pulaar, le Soninké, le Wolof doivent être aussi officialisées c´est une question d´équité et de justice entre tous les fils de la patrie. Les opposants et intellectuels qui disent "Touche pas à ma constitution" sont pour le maintien du Système et tout ce qui les intéresse c´est le fauteuil présidentiel et non l´égalité entre tous tous les fils du pays. Nous sommes fondés à penser avec Julius Nyerere qui disait : " Dès lors qu´une partie importante du peuple cesse de croire que l´Etat est le sien ainsi que le Gouvernement, alors l´unité n´est plus viable".
Le cadre unitaire jacobin ayant prouvé ses limites alors il faut chercher d´autres solutions plus viables et durables. LA CHARTE DE L´UNITÉ NATIONALE des FPC est une des solutions, nous ne disons pas qu´elle est une panacée mais elle peut servir de base de réconciliation nationale.
LLC!
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