fredag 29 januari 2016

L´équation FPC (ex-FLAM)= ethno-chauvins et nationalistes arabes peut-elle s´écrire?

Depuis la tenue du dernier congrès des FLAM à Nouakchott, les partisans du statu-quo, et certains plumitifs en mal de refoulement ressortent la grosse batterie de la "solution finale" contre les FPC (Forces Progressistes pour le Changement). Des attaques repétées, haineuses, mal fondées et pour tout dire foncièrement malveillantes. Plus c´est gros, plus ça passe et ça casse! Hélas, cela ne fait plus d´effet dans l´état actuel des choses. La motivation cynique de ces illuminés de "l´arabité de la Mauritanie" et de la fumeuse rhétorique baathisto-nassériste s´explique, mais qu´ils comprennent leur but est voué d´avance à l´échec, car comme le dit bien un proverbe du Fouta natal "ko mahaani hoore fusataa ngaandi". Leur mission: diabolisation des FPC! En les colorant d´une couleur qui n´existe que dans leur structure de conscience, traduisant leur paradigme qui est celui de l´idéologie raciste, exclusiviste et haineuse. L´opinion publique mauritanienne a suffisamment fait justice de certaines accusations absurdes, erronées, pour que nous n´ayons plus besoin de revenir sur certaines de ces inepties. Ceux qui confondent l´effet et la cause ont encore un recyclage philosophique à rattraper chez leurs maitres de Bagdad. Mais peut-on seulement nous expliquer les causes de la déportation massive des seuls négro-africains hors du pays en 1989, de l´extermination des centaines d´autres dans des casernes et dans la vallée?Revenons sur ce cette propagande mensongère véhiculée par nos adversaires politiques tendant à présenter notre mouvement comme une version Négro-africaine du Ba´athisme ou du Nasserisme(Nationalistes arabes).
De ce grossier postulat, les porte-faix du Système et autres tristes guignols de la même écurie semblent se decouvrir une nouvelle sordide besogne, une croisade contre les FPC qui " doivent-être vomi (e)s" au même titre que les déporteurs, les tortionnaires, les geôliers et autres idéologues de l´exclusion et du racisme d´Etat. Quelle injustice!
Il n´est pas besoin d´une longue dissertation pour montrer que cette assertion relève de l´amalgame et d´une volonté manifeste de jeter le discrédit sur les FPC à des fins que le monde imagine. Sans nous étendre, rappelons que notre projet de société se fonde sur le caractère multinational de la Mauritanie où Arabes et Négro-africains auraient les mêmes droits, où le fait d´être arabe, noir, haratine, Zenaga ne serait ipso-facto une condition rédhibitoire. Ce qui est en porte-à-faux avec l´idéologie des nationalistes arabes qui dénie aux Négro-africains tout droit et veut construire une Mauritanie exclusivement arabe. Les thèses des nationalistes arabes ne constituent point un secret, elles ont été accompagnées par des actes ignobles à l´encontre de la communauté négro-africaine.De la même façon que l´Irak de Sadolf Hitsein se battait contre les kurdes et les perses pour garantir l´arabité du flanc Est de la grande nation arabe, la Mauritanie doit, sur le flanc Ouest, chasser les Négro-africains pour préserver la pureté de la nation arabe. Cette théorie aboutit à la conclusion péremptoire selon laquelle tout ce qui n´est pas Maure ou beydane n´est pas mauritanien. Elle s´appuie également sur des arguments historiques fabriqués qui consacrent l´antériorité des arabes en Mauritanie. Donc, tout bonnement, les Négro-mauritaniens sont des "descendants d´anciens footballeurs ou des tirailleurs Sénégalais ou des africains de l´Ouest venus envahir et polluer la pureté de la race arabe" (thèses defendues par un certain El Wafi sur El Jazeera et Bredeleil lors de leur procés de 1988 et par Ould Taya dans Jeune Afrique en 1990 pendant le conflit sénégalo-mauritanien ). L´attitude des nationalistes arabes envers la communauté négro-africaine est en réalité une attitude de rejet, de négation et d´exclusion à tous les niveaux. C´est l´ancrage de ces convictions diaboliques jusque dans les hautes sphères du pouvoir qui a conduit le régime satanique de Taya à écarter les noirs de la vie publique, à les assassiner massivement, à déporter des dizaines de milliers de nationaux noirs au Sénégal et au Mali. Ce raisonnement simpliste basé sur une attitude de négation des Négro-africains constitue l´essence de l´orientation du nationalisme arabe en Mauritanie au niveau politique, économique et culturel du pays. Dès lors, il est tout a fait justifié de qualifier les Baathistes et les Nasseriens de racistes, particularistes, extrémistes, nationalistes étroits, parce qu'ils cultivent une doctrine prônant l´exclusion pure et simple des Négro-africains de la Mauritanie. Les FPC ont-elles une attitude semblable par rapport aux Beydanes ? A prendre pour référence, la production idéologique des FLAM, duManifeste du Négro-mauritanien Opprimé” de 1986, aux programmes et orientation politique du Mouvement en passant par le Livre Blanc de 1990, le Mémorandum des FLAM de 2000, La Plate-forme pour une Mauritanie réconciliée de 2007, notre CHARTE NATIONALE, on ne trouve nulle part une théorie de "la grande nation Négro-africaine dont la Mauritanie constitue le flanc ouest qu´il convient de préserver de l´invasion des arabes venus de l´orient". Nulle part on ne trouve dans les documents de notre organisation, que "devant l´intolérable invasion des arabes la solution consiste à les chasser de la Mauritanie, pour préserver la souillure arabe afin de bâtir une nation négro-africaine avec un pouvoir exclusivement noir ancré dans le monde Négro-africain." Si les FPC (ex-FLAM) avaient une telle attitude de rejet et d´exclusion de la composante arabe du pays, à ce moment il serait légitime scientifiquement de les qualifier "d´étroits, d´extrémistes, de racistes" parce que s´appuyant sur une doctrine prônant l´appartenance exclusive de la Mauritanie aux Négro-Africains.
Que disent les F.P.C ?
LES FPC ont toujours reconnu EXPLICITEMENT le caractère biracial et multinational de la Mauritanie ainsi que le droit de toutes les composantes culturelles du pays à vivre et à s´épanouir pleinement en Mauritanie. Les FPC sont fondamentalement attachées à la vocation naturelle de la Mauritanie qui est celle d´être un trait d´union entre le monde Négro- africain et le monde Arabo- berbère. Ce que les F.L.A.M d´hier, les FPC d´aujourd´hui dénoncent et combattent, c´est justement le constat de la trahison de cette vocation naturelle par l´option de l´arabité exclusive de la Mauritanie (qui ne dérange pas apparemment certains) adoptée par la classe dirigeante Beydane depuis les indépendances jusqu´à nos jours. Cette option exclusiviste a mis en place des mécanismes dont l´effet conjugué aboutit inexorablement à l´exclusion de la composante noire du pays. Ce sont ces mécanismes à l´oeuvre au niveau de l´éducation, de l´économie , de l´administration, de l´armée et de la politique extérieure et intérieure et de la justice que les FPC dénoncent sans complaisance dans le Manifeste de 1986 par des données empiriques avec des statistiques à l´appui. La communauté Négro-mauritanienne, tout en partageant le lot quotidien d'injustices sociales et économiques avec la communauté beydane, n'en demeure pas moins violentée dans ce qu'elle a de plus cher: sa culture, son identité.Depuis des décennies en effet, la communauté Négro-africaine est victime d'une violence plus pernicieuse et subtile: c'est sa négation culturelle, le refus de la reconnaître comme porteuse de droits particuliers. Ce refus est le fait exclusif de l'État raciste, cet Etat n'a rien à voir avec la communauté Arabo-berbère et encore moins avec la communauté Noire. Le contrôle de cet État par certains éléments racistes et surtout l'absence de légitimité de celui-ci vis-à-vis de toutes les communautés nous obligent à opérer une séparation entre l'État raciste et la communauté beydane. D'ailleurs, cela fut toujours le cas depuis que les FLAM existent malgré notre diabolisation par le régime de Taya et ses valets auprès de nos compatriotes arabo-berbères. Cette négation nous l'avons toujours combattu, nous la combattrons, c'est pour ce combat que sont tombés: BA SEYDOU AMADOU, SY SAIDOU DAOUDA, SARR AMADOU mais aussi tous ceux qui sont morts dans les conditions les plus atroces pendant leur incarcération: BA ABDOUL GHOUDDOUSS, TENE YOUSSOUF GUEYE, DJIGGO TAPSIROU, BA ALASSANE OUMAR. D'autres sont infirmes pour le restant de leur vie. Et la lutte continue. Mais nous ne devons jamais faiblir, car il est des instants qui font l'histoire. Et nos camarades tombés ont fait à jamais l'histoire de la Mauritanie. Une autre Mauritanie est incontournable, il est honneur d'être dans le même camp qu'eux, le reste n'est que médiocrité. Nous ne devons cependant jamais oublier que nul ne peut détruire totalement cette violence dont nous - SONINKO, PULAAR, WOLOF, BAMANA, HARATINES, sommes victimes sans pour autant intégrer les autres violences que nous partageons avec nos compatriotes beydanes. Notre seule particularité en tant que mouvement est de partir de la violence dont nous sommes l'objet, en tant qu'individus culturellement situés, pour dénoncer l'ensemble des violences subies par tout le peuple mauritanien: on ne peut vouloir être libre en niant l'autre. L'histoire de notre pays démontre que la cause et la responsabilité de la violence verbale et physique sont du seul fait de l'État raciste mauritanien. Jamais dans l´orientation des FPC , il n´a été question de lutter pour une négro-africanité exclusive de la Mauritanie au détriment de la communauté arabo-berbère. A ce niveau de l´analyse, l´intégrité intellectuelle nous commande de renoncer à cette classification abusive qui met de facon mécanique dans le même sac les Flamistes et les nationalistes arabes de Mauritanie (Baathistes et Nasseriens). Cette attitude conceptuelle mécanique de nos adversaires politiques revêt à n´en pas douter une motivation cynique intéressante à appréhender. En effet, devant l´existence irréfutable de mouvements exclusivistes en milieu arabe (Nasseriens, Baathisme), il faut créer à tout prix un répondant en milieu négro-africain, le fabriquer vaille que vaille de toutes pièces pour faire "partager les responsabilités " entre les deux communautés de la crise, mais surtout pour apparaitre comme alternative équilibriste devant "deux"extrémismes. Dans cette attitude foncièrement malhonnête, nos adversaires politiques n´hésitent jamais à reprendre à leur compte les positions de la dictature sanglante de Nouakchott sur les FPC: "mouvement raciste, extrémiste, terroriste" plutôt que de se baser sur le discours et les actions des FPC, afin de les juger sur cette base objective. Et même sous cette optique, les rares fois qu´ils ont essayé de soumettre à la critique les documents des FPC, ils s´en tiennent à des boutades crues sans aucune argumentation ou démonstration solide à la base. Posons à nos procureurs la question de savoir en quoi un mouvement qui ne saurait prendre le Beydane anonyme et paisible comme cible, mais l´appareil d´Etat dans toutes ses manifestations est raciste ? Ce dont les FPC sont coupables, c´est d´avoir osé toucher du doigt les pourritures de la nation mauritanienne à ce stade actuel de son évolution en projétant une lumière crue sur l´ensemble des mécanismes qui sont conçus, orientés et exécutés de manière à ce que le pays soit sous le contrôle effectif d´une nationalité racio-culturelle au détriment des autres. En politique comme ailleurs, les attitudes figées caractérisées par la transposition mécanique des théories d´ailleurs au détriment d´une prise en charge concréte des réalités empiriques de l´ici et du maintenant sont toujours sanctionnés par une grande impopularité dans les masses. Ce sont les FPC qui ont bel et bien impulsé le sursaut patriotique actuel des mauritaniens autour des véritables questions de l'unité nationale pour leur donner une solution durable et raisonnable. Cela l´histoire le retiendra. Les FPC ou les mouvements d´opposition Négro-africains(TPMN, PLEJ, ARC EN CIEL, DEKALEM, AJD/MR, IRA...) n´ont pas à souhaiter le surgissement de problèmes raciaux ou ethniques en Mauritanie. C´est l´existence effective de ces problèmes qui explique leur naissance et leur combat. Mais Hélas! l´esprit biscornu des soldeurs du crime et partisans du système ne digére pas cette évidence. La lâcheté est ici sans commune mesure. La logique de notre combat s´inscrit dans la ligne de mouvements de libération, loin des piètres politicards en mal d´exhibition.Tous ensemble, nous aurons encore à mener d'autres combats pour que l'égalite, la justice et la démocratie s'enracinent profondément dans notre pays. Pour être le principal mouvement d'avant-garde de la lutte de libération nationale; Les FPC ne méconnaissent pas pour autant la nécessité de l'unité d'action de l'ensemble des organisations politiques et de la société civile soucieuses de l'unité nationale et du règlement juste et équitable de la question nationale et sociale. Terminons avec Jaurès qui disait: "le péril est grand mais il n'est pas invincible, si nous gardons la clarté de l'esprit, la fermeté du vouloir, si nous avons à la fois, l´héroïsme de la patience et l´héroïsme de l'action, la vue nette du devoir nous donnera la force de le remplir".
La lutte continue. Kaaw Touré Porte-parole des FPC
Depuis la tenue du dernier congrès des FLAM à Nouakchott, les partisans du statu-quo, et certains plumitifs en mal de refoulement ressortent la grosse batterie de la "solution finale" contre les FPC (Forces Progressistes pour le Changement). Des attaques repétées, haineuses, mal fondées et pour tout dire foncièrement malveillantes. Plus c´est gros, plus ça passe et ça casse! Hélas, cela ne fait plus d´effet dans l´état actuel des choses. La motivation cynique de ces illuminés de "l´arabité de la Mauritanie" et de la fumeuse rhétorique baathisto-nassériste s´explique, mais qu´ils comprennent leur but est voué d´avance à l´échec, car comme le dit bien un proverbe du Fouta natal "ko mahaani hoore fusataa ngaandi". Leur mission: diabolisation des FPC! En les colorant d´une couleur qui n´existe que dans leur structure de conscience, traduisant leur paradigme qui est celui de l´idéologie raciste, exclusiviste et haineuse. L´opinion publique mauritanienne a suffisamment fait justice de certaines accusations absurdes, erronées, pour que nous n´ayons plus besoin de revenir sur certaines de ces inepties. Ceux qui confondent l´effet et la cause ont encore un recyclage philosophique à rattraper chez leurs maitres de Bagdad. Mais peut-on seulement nous expliquer les causes de la déportation massive des seuls négro-africains hors du pays en 1989, de l´extermination des centaines d´autres dans des casernes et dans la vallée?Revenons sur ce cette propagande mensongère véhiculée par nos adversaires politiques tendant à présenter notre mouvement comme une version Négro-africaine du Ba´athisme ou du Nasserisme(Nationalistes arabes).
De ce grossier postulat, les porte-faix du Système et autres tristes guignols de la même écurie semblent se decouvrir une nouvelle sordide besogne, une croisade contre les FPC qui " doivent-être vomi (e)s" au même titre que les déporteurs, les tortionnaires, les geôliers et autres idéologues de l´exclusion et du racisme d´Etat. Quelle injustice!
Il n´est pas besoin d´une longue dissertation pour montrer que cette assertion relève de l´amalgame et d´une volonté manifeste de jeter le discrédit sur les FPC à des fins que le monde imagine. Sans nous étendre, rappelons que notre projet de société se fonde sur le caractère multinational de la Mauritanie où Arabes et Négro-africains auraient les mêmes droits, où le fait d´être arabe, noir, haratine, Zenaga ne serait ipso-facto une condition rédhibitoire. Ce qui est en porte-à-faux avec l´idéologie des nationalistes arabes qui dénie aux Négro-africains tout droit et veut construire une Mauritanie exclusivement arabe. Les thèses des nationalistes arabes ne constituent point un secret, elles ont été accompagnées par des actes ignobles à l´encontre de la communauté négro-africaine.De la même façon que l´Irak de Sadolf Hitsein se battait contre les kurdes et les perses pour garantir l´arabité du flanc Est de la grande nation arabe, la Mauritanie doit, sur le flanc Ouest, chasser les Négro-africains pour préserver la pureté de la nation arabe. Cette théorie aboutit à la conclusion péremptoire selon laquelle tout ce qui n´est pas Maure ou beydane n´est pas mauritanien. Elle s´appuie également sur des arguments historiques fabriqués qui consacrent l´antériorité des arabes en Mauritanie. Donc, tout bonnement, les Négro-mauritaniens sont des "descendants d´anciens footballeurs ou des tirailleurs Sénégalais ou des africains de l´Ouest venus envahir et polluer la pureté de la race arabe" (thèses defendues par un certain El Wafi sur El Jazeera et Bredeleil lors de leur procés de 1988 et par Ould Taya dans Jeune Afrique en 1990 pendant le conflit sénégalo-mauritanien ). L´attitude des nationalistes arabes envers la communauté négro-africaine est en réalité une attitude de rejet, de négation et d´exclusion à tous les niveaux. C´est l´ancrage de ces convictions diaboliques jusque dans les hautes sphères du pouvoir qui a conduit le régime satanique de Taya à écarter les noirs de la vie publique, à les assassiner massivement, à déporter des dizaines de milliers de nationaux noirs au Sénégal et au Mali. Ce raisonnement simpliste basé sur une attitude de négation des Négro-africains constitue l´essence de l´orientation du nationalisme arabe en Mauritanie au niveau politique, économique et culturel du pays. Dès lors, il est tout a fait justifié de qualifier les Baathistes et les Nasseriens de racistes, particularistes, extrémistes, nationalistes étroits, parce qu'ils cultivent une doctrine prônant l´exclusion pure et simple des Négro-africains de la Mauritanie. Les FPC ont-elles une attitude semblable par rapport aux Beydanes ? A prendre pour référence, la production idéologique des FLAM, duManifeste du Négro-mauritanien Opprimé” de 1986, aux programmes et orientation politique du Mouvement en passant par le Livre Blanc de 1990, le Mémorandum des FLAM de 2000, La Plate-forme pour une Mauritanie réconciliée de 2007, notre CHARTE NATIONALE, on ne trouve nulle part une théorie de "la grande nation Négro-africaine dont la Mauritanie constitue le flanc ouest qu´il convient de préserver de l´invasion des arabes venus de l´orient". Nulle part on ne trouve dans les documents de notre organisation, que "devant l´intolérable invasion des arabes la solution consiste à les chasser de la Mauritanie, pour préserver la souillure arabe afin de bâtir une nation négro-africaine avec un pouvoir exclusivement noir ancré dans le monde Négro-africain." Si les FPC (ex-FLAM) avaient une telle attitude de rejet et d´exclusion de la composante arabe du pays, à ce moment il serait légitime scientifiquement de les qualifier "d´étroits, d´extrémistes, de racistes" parce que s´appuyant sur une doctrine prônant l´appartenance exclusive de la Mauritanie aux Négro-Africains.
Que disent les F.P.C ?
LES FPC ont toujours reconnu EXPLICITEMENT le caractère biracial et multinational de la Mauritanie ainsi que le droit de toutes les composantes culturelles du pays à vivre et à s´épanouir pleinement en Mauritanie. Les FPC sont fondamentalement attachées à la vocation naturelle de la Mauritanie qui est celle d´être un trait d´union entre le monde Négro- africain et le monde Arabo- berbère. Ce que les F.L.A.M d´hier, les FPC d´aujourd´hui dénoncent et combattent, c´est justement le constat de la trahison de cette vocation naturelle par l´option de l´arabité exclusive de la Mauritanie (qui ne dérange pas apparemment certains) adoptée par la classe dirigeante Beydane depuis les indépendances jusqu´à nos jours. Cette option exclusiviste a mis en place des mécanismes dont l´effet conjugué aboutit inexorablement à l´exclusion de la composante noire du pays. Ce sont ces mécanismes à l´oeuvre au niveau de l´éducation, de l´économie , de l´administration, de l´armée et de la politique extérieure et intérieure et de la justice que les FPC dénoncent sans complaisance dans le Manifeste de 1986 par des données empiriques avec des statistiques à l´appui. La communauté Négro-mauritanienne, tout en partageant le lot quotidien d'injustices sociales et économiques avec la communauté beydane, n'en demeure pas moins violentée dans ce qu'elle a de plus cher: sa culture, son identité.Depuis des décennies en effet, la communauté Négro-africaine est victime d'une violence plus pernicieuse et subtile: c'est sa négation culturelle, le refus de la reconnaître comme porteuse de droits particuliers. Ce refus est le fait exclusif de l'État raciste, cet Etat n'a rien à voir avec la communauté Arabo-berbère et encore moins avec la communauté Noire. Le contrôle de cet État par certains éléments racistes et surtout l'absence de légitimité de celui-ci vis-à-vis de toutes les communautés nous obligent à opérer une séparation entre l'État raciste et la communauté beydane. D'ailleurs, cela fut toujours le cas depuis que les FLAM existent malgré notre diabolisation par le régime de Taya et ses valets auprès de nos compatriotes arabo-berbères. Cette négation nous l'avons toujours combattu, nous la combattrons, c'est pour ce combat que sont tombés: BA SEYDOU AMADOU, SY SAIDOU DAOUDA, SARR AMADOU mais aussi tous ceux qui sont morts dans les conditions les plus atroces pendant leur incarcération: BA ABDOUL GHOUDDOUSS, TENE YOUSSOUF GUEYE, DJIGGO TAPSIROU, BA ALASSANE OUMAR. D'autres sont infirmes pour le restant de leur vie. Et la lutte continue. Mais nous ne devons jamais faiblir, car il est des instants qui font l'histoire. Et nos camarades tombés ont fait à jamais l'histoire de la Mauritanie. Une autre Mauritanie est incontournable, il est honneur d'être dans le même camp qu'eux, le reste n'est que médiocrité. Nous ne devons cependant jamais oublier que nul ne peut détruire totalement cette violence dont nous - SONINKO, PULAAR, WOLOF, BAMANA, HARATINES, sommes victimes sans pour autant intégrer les autres violences que nous partageons avec nos compatriotes beydanes. Notre seule particularité en tant que mouvement est de partir de la violence dont nous sommes l'objet, en tant qu'individus culturellement situés, pour dénoncer l'ensemble des violences subies par tout le peuple mauritanien: on ne peut vouloir être libre en niant l'autre. L'histoire de notre pays démontre que la cause et la responsabilité de la violence verbale et physique sont du seul fait de l'État raciste mauritanien. Jamais dans l´orientation des FPC , il n´a été question de lutter pour une négro-africanité exclusive de la Mauritanie au détriment de la communauté arabo-berbère. A ce niveau de l´analyse, l´intégrité intellectuelle nous commande de renoncer à cette classification abusive qui met de facon mécanique dans le même sac les Flamistes et les nationalistes arabes de Mauritanie (Baathistes et Nasseriens). Cette attitude conceptuelle mécanique de nos adversaires politiques revêt à n´en pas douter une motivation cynique intéressante à appréhender. En effet, devant l´existence irréfutable de mouvements exclusivistes en milieu arabe (Nasseriens, Baathisme), il faut créer à tout prix un répondant en milieu négro-africain, le fabriquer vaille que vaille de toutes pièces pour faire "partager les responsabilités " entre les deux communautés de la crise, mais surtout pour apparaitre comme alternative équilibriste devant "deux"extrémismes. Dans cette attitude foncièrement malhonnête, nos adversaires politiques n´hésitent jamais à reprendre à leur compte les positions de la dictature sanglante de Nouakchott sur les FPC: "mouvement raciste, extrémiste, terroriste" plutôt que de se baser sur le discours et les actions des FPC, afin de les juger sur cette base objective. Et même sous cette optique, les rares fois qu´ils ont essayé de soumettre à la critique les documents des FPC, ils s´en tiennent à des boutades crues sans aucune argumentation ou démonstration solide à la base. Posons à nos procureurs la question de savoir en quoi un mouvement qui ne saurait prendre le Beydane anonyme et paisible comme cible, mais l´appareil d´Etat dans toutes ses manifestations est raciste ? Ce dont les FPC sont coupables, c´est d´avoir osé toucher du doigt les pourritures de la nation mauritanienne à ce stade actuel de son évolution en projétant une lumière crue sur l´ensemble des mécanismes qui sont conçus, orientés et exécutés de manière à ce que le pays soit sous le contrôle effectif d´une nationalité racio-culturelle au détriment des autres. En politique comme ailleurs, les attitudes figées caractérisées par la transposition mécanique des théories d´ailleurs au détriment d´une prise en charge concréte des réalités empiriques de l´ici et du maintenant sont toujours sanctionnés par une grande impopularité dans les masses. Ce sont les FPC qui ont bel et bien impulsé le sursaut patriotique actuel des mauritaniens autour des véritables questions de l'unité nationale pour leur donner une solution durable et raisonnable. Cela l´histoire le retiendra. Les FPC ou les mouvements d´opposition Négro-africains(TPMN, PLEJ, ARC EN CIEL, DEKALEM, AJD/MR, IRA...) n´ont pas à souhaiter le surgissement de problèmes raciaux ou ethniques en Mauritanie. C´est l´existence effective de ces problèmes qui explique leur naissance et leur combat. Mais Hélas! l´esprit biscornu des soldeurs du crime et partisans du système ne digére pas cette évidence. La lâcheté est ici sans commune mesure. La logique de notre combat s´inscrit dans la ligne de mouvements de libération, loin des piètres politicards en mal d´exhibition.Tous ensemble, nous aurons encore à mener d'autres combats pour que l'égalite, la justice et la démocratie s'enracinent profondément dans notre pays. Pour être le principal mouvement d'avant-garde de la lutte de libération nationale; Les FPC ne méconnaissent pas pour autant la nécessité de l'unité d'action de l'ensemble des organisations politiques et de la société civile soucieuses de l'unité nationale et du règlement juste et équitable de la question nationale et sociale. Terminons avec Jaurès qui disait: "le péril est grand mais il n'est pas invincible, si nous gardons la clarté de l'esprit, la fermeté du vouloir, si nous avons à la fois, l´héroïsme de la patience et l´héroïsme de l'action, la vue nette du devoir nous donnera la force de le remplir".
La lutte continue. Kaaw Touré Porte-parole des FPC

Déclaration de presse des Forces Progressistes du Changement (FPC)

Rappel de la procédure du dépôt de dossier
• Le 18 Octobre 2014 nous avons déposé un dossier de reconnaissance, en bonne et due forme, sous le no 4962 au ministère de l’intérieur. Nous avons dû attendre huit (8) mois, après de multiples lettres de rappel, avant de recevoir une réponse (négative) du Ministre de l’intérieur pour la reconnaissance desFPC.
A l’opposé , il nous a été donné d’observer, récemment , que la constitution du dossier du parti Alliance Nationale Démocratique ( AND) , son dépôt au ministère de l’intérieur , la réponse de celui-ci aura, en tout, demandé moins d’une semaine au dissident du RFD ! Cette comparaison illustre, une fois de plus s’il en est besoin, la politique de deux poids deux mesures permanente du régime en place.
 - Information concernant le processus de recours des FPC
A la suite du rejet de notre dossier de parti politique, nous avons entamé, dans les délais requis, un recours juridique auprès de la cour suprême. A l’issue du dépôt de plainte, la chambre administrative a adressé une lettre au Ministère de l’intérieur en date du 03/12/2015 sous le no 5696, tenu de répondre dans un délai n’excédant pas trente jours (30).
Ce délai étant présentement largement dépassé, nous attendons de la cour suprême qu’elle dise le droit , rende la justice en tranchant le contentieux, le plus rapidement possible.
A défaut de quoi le constat du déni de justice s’imposera…Déni qui , du reste, ne nous surprendrait guère au regard de l’inféodation de notre justice , vu que l’Etat transgresse ses propres lois et que, par ailleurs. L’application des lois reste soumise aux seules humeurs du Prince.
Perspectives
En tout état de cause, lorsque nous aurons épuisé toutes les voies de recours, nécessairement nous devons recourir à d’autres moyens légaux que nous accorde la Constitution. Dans cette perspective force nous est d’envisager, dès à présent, d’agir autrement, car nous sommes déterminés à nous exprimer ...
Il est regrettable qu’en Mauritanie notre jeune ‘’démocratie’’ soit prise en otage par une junte militaire déguisée, qui perpétue un Système inique dangereux pour l’unité nationale, s’oppose à l’émergence de toute Opposition crédible en sapant les fondements même, comme entité.
On avance à grands pas vers le Parti unique à la pensée unique ; or l’on sait que sans Opposition et majorité il n’y a pas de jeu démocratique véritable.
Les forces du changement se doivent de réagir... .

Nouakchott, le 19 Janvier 2016
La lutte continue!
Les Forces Progressistes du Changement

Mauritanie: « Les négro-africains sont liquidés», Samba Thiam-FPC

Reconnaissance des FPC : Le ministère de l’intérieur va-t-il répondre à la cour suprême ?ALAKHBAR (Nouakchott)- «…Le deuxième type de tension que le découpage de la Mauritanie en quatre régions pourra résoudre c’est la question ethnique. Aujourd’hui les négro-africains sont liquidés, ils n’existent plus dans le gouvernement. Or si on assoie la décentralisation sous cette forme-là les négro-africains se sentiront moins frustrés», a déclaré Samba Thiam, président des Forces Progressistes (FPC). (Interview).
 
ALAKHBAR: Vous avez dit, en conférence de presse, que le Ministre de l’Intérieur n’a pas répondu à la lettre de la Cour suprême relative à votre recours après le rejet de la demande de reconnaissance des FPC. Comment expliquez-vous ce silence ?

Samba Thiam: Le Ministère de l’intérieur n’a pas répondu à l’injonction de la Cour suprême parce que tout simplement il manque d’arguments. Le Ministère n’a pas suffisamment d’arguments solides et crédibles pour étayer sa thèse. À moins que l’Etat ne se sente pas comme tel et que le plaignant, quel qu’il soit et en tant que citoyen, est écrasé.

ALAKHBAR: Aujourd’hui, vous retournez vers la Cour suprême pour qu’elle tranche le contentieux. Avez-vous confiance en cette Cour?

Samba Thiam: Nous accordons le bénéficie du doute à la Cour suprême, même si nous savons le degré de rapport entre notre justice et le pouvoir exécutif. La Cour suprême droit trancher entre les deux parties: les FPC  et le Ministère de l’Intérieur. L’une a suivi normalement et régulièrement les textes. L’autre a transgressé les textes. Il faut que la Cour suprême tranche le contentieux. C’est ce que nous demandons. Rien de plus.

Pourquoi les FCP parlent de « deux poids deux mesures » après la  reconnaissance par le Ministère de l’Intérieur d’un nouveau parti: Alliance Nationale Démocratique ?

Samba Thiam: Pour ce qui est de la demande de reconnaissance des FPC, le Ministère de l’Intérieur a donné sa réponse de manière voilée à travers deux articles. L’article 6 de l’ordonnance qui régit les partis politiques et l’article 11 de la Constitution pour dire que les FPC ne répondent pas aux dispositions de parti politique. En deux mots, ils veulent dire que nous sommes un parti ethnique. Mais comment peut-on expliquer les images de ce nouveau parti diffusées à la télé et qui n’ont montré que des Arabo-berbères. On n’a pas vu de Négro-africains. Et puis, nous, les FPC, avons nos propres arabes dans notre parti.  Le ministre de l’Intérieur l’a constaté dans le dossier.

ALAKHBAR: N’êtes-vous pas un parti ethnique ?

Samba Thiam: Pas du tout. Toutes les formations politiques mauritaniennes sont des partis à dominante. Voilà la réalité. Le RFD, Tawassoul et ADIL sont des partis à dominante arabo-berbère.  Et le MPR, et l’AJD/MR sont à dominante négro-africaine tout comme les FPC. Oui, on peut retrouver des Arabes et des Négro-africains au sein des partis politiques mauritaniens, mais les dominantes restent un peu la manière dont ces partis sont constitués. Hier, ce parti nouvellement l’a montré de manière pire ! On n’a pas vu de Négro-africains avec eux. On nous accuse, nous, d’être atteints de gale et d’autres individus qui montrent les mêmes signes les mêmes symptômes ne sont pas frappés et sont reconnus.
En vérité, le régime du Président Ould Abdel Aziz veut saper l’opposition crédible. Toute opposition qui veut être une vraie opposition il n’en veut pas; il faut la casser. En revanche, il accorde et crée toute opposition prête à le soutenir. Vous avez l’exemple du parti des jeunes, un parti satellite à l’image de cette nouvelle formation politique que le Ministère de l’Intérieur vient de reconnaitre.

ALAKHBAR: Monsieur Thiam, on ne vous entend plus parler d’autonomie. Cela était-il une simple idée passagère ?

Samba Thiam: C’est notre position. Nous continuerons à la maintenir et à la préconiser. C’est dans l’intérêt de la Mauritanie. Le découpage du pays en quatre grandes régions règlera deux types de tension. La première: c’est au niveau tribal chez les Arabo-berbères. Toutes les tribus veulent être au gouvernement, ce qui n’est pas possible. Mais en leur donnant un espace où elles pourront s’exprimer on réduira les frustrations. Le deuxième type de tension que ce découpage pourra résoudre c’est la question ethnique. Aujourd’hui, les négro-africains sont liquidés, ils n’existent plus dans le gouvernement. Or si on assoie la décentralisation sous cette forme-là les négro-africains se sentiront moins frustrés. La tension interethnique va être limitée. Parce que nous aurons notre propre région à gérer. Donc l’autonomie est une solution, de mon point de vu, pour pacifier et développer la Mauritanie.

ALAKHBAR: mais « autonomie » ne veut-elle pas dire « indépendance du sud de la Mauritanie », comme vous accusent certains ?

Samba Thiam: Pourquoi ce ne serait pas l’indépendance d’Atar plutôt que celle du sud de la Mauritanie ! Cela est un non sens. C’est plutôt un projet qui couvre l’ensemble du territoire qui permettra en même temps à la Mauritanie de préserver son unité. Aussi, le gouvernement central restera unique et gardera les attributs de souveraineté comme l’armée, les relations internationales, les télécommunications, etc. le reste sera généré au niveau des régions.

NOTRE COMBAT

Notre combat est des plus hardis mais aussi des plus exaltants. Nous le continuerons en restant unis dans la détermination et dans la fidéli...