söndag 22 december 2019

LES VACHES

LES VACHES
En Mauritanie, les vaches ont bu par les queues depuis le retour du général-putschiste à Nouakchott. Il accouche chaque jour des perles non vertes comme s´il revenait d´un autre monde.
J´ai envie de reprendre en choeur avec vous la très populaire et belle chanson des FUUTANKOOBE "Jahoowo", reprise par le rossignol du Fouta El hadj Baaba Baydi Maal :
Reprenons:
« Mbeɗe haɓa e bonɗo,
Bonɗo, ɓii bonɗo,
Ɓii nagge mbonnge,
O, ɓii ngaari mbonndi,
Omo doga, omo diira,
Omo ŋeefa leydi,
Omo feroo kaaƴe,
Omo hela leɗɗe,
Hoto taƴam cakka, hoto seekam wutte,
Hoto helam junngo, hoto ɓoƴƴam ƴoole,
Aan-a-wonaa njool-am ɓaleejo, jom baka rommbal."
Traduction:
Je me bats toujours contre ce vagabond,
Vagabond, fils de rôdeur,
Fils d’une vache maudite,
Fils d’un taureau satané,
Il accourt, il tressaille,
Il gratte la terre,
Il tamponne les roches,
Il déterre les arbres,
Ne me casse pas le collier, ne me déchire pas le vêtement,
Ne me brise pas le bras, ne me touche pas les seins,
Car tu n’es pas mon homme, svelte et noir, au boubou bleu

IL N' Y A D'ÉTERNEL QUE LE POUVOIR D'ALLAH!

Sadolf Hitseïn le rat de Bagdad se croyait indomptable et élu de Dieu sur terre mais il avait oublié qu'il n'y avait d'éternel que le pouvoir d'Allah.
Il avait financé, encadré et soutenu le régime raciste et baathiste de ould Taya pour exterminer la communauté négro-mauritanienne pendant les années de braise.
Avec sa défaite pendant la " mère des batailles" plusieurs prisonniers négro-mauritaniens d'Inal et de Djreïda ont eu la vie sauve.

CONTRIBUTION: Hésitations , tâtonnements , appel de balises au sommet … où est donc Yehdih ? Par Samba Thiam président des FPC

CONTRIBUTION: Hésitations , tâtonnements , appel de balises au sommet … où est donc Yehdih ?
Par Samba Thiam président des FPC
Nous avons observé ces derniers temps, non sans espoir et beaucoup de satisfaction, le ministre de la santé se démener, pour tenter de redresser le secteur moribond de la santé . L’initiative a été accueillie avec joie, par une bonne fraction de la jeunesse qui a manifesté activement son soutien. Il faut féliciter Monsieur le ministre.
Mais sans vouloir décourager personne ni verser dans le pessimisme, je dirais que cette bonne volonté , toute seule , ne suffira pas ; Je crains fort que ce ne soit peine perdue ,car c’est tout le grand corps qui est malade ; et traiter une jambe, un bras ou un nez ne saurait suffire à remettre sur pied un corps malade! Non , pour réussir dans ce secteur ,il eût fallu créer un vaste mouvement d’allure générale, impulsé d’en haut , pour que d’un seul tenant , tout se redressât en même temps …Il eût fallu toucher tous les secteurs ; le judiciaire, l’Administration gangrenée par la corruption, la concussion et les trafics en tout genre, truffée de fonctionnaires fictifs, de faux diplômes, bref, lutter contre ce désordre général installé depuis 1978, avec les régimes militaires, enfin , poser des actes forts , immédiats… Voilà qui aurait aidé le Ministre
Hélas , parceque tout ceci manque de vision d’ensemble, on voit cette personnalité se démèner, presque seule… Rien de significatif du côté des ministres de l’enseignement où règne une sacrée pagaille ( Superieur , Secondaire , Fondamental ) qui a besoin d’un bon coup de balai. Ici , au lieu de partir des fondations on pose la toiture ; malgré la floppée d’inspecteurs, c’est maintenant que l’on dresse des fiches du personnel pour déterminer l’effectif exact des Enseignants !
Rien du côté du secteur judiciaire ou dorment, dit-on, trois mille dossiers portant sur des contentieux fonciers . Rien du côté du ministère de l’interieur avec l’arbitraire sur les terres et l‘état civil, rien du côté des affaires étrangères et de la Pêche, ou du côté des sociétés nationales où règne une gestion tout aussi chaotique .
Au désordre général de l’administration s’ajoute celui de la rue …
Dans Nouakchott des meutes de chiens errant , vaches et chèvres divaguant. Une circulation automobile anarchique, des feux rouges brûlés sous l’œil indifferent des policiers; et comme pour se moquer des citoyens, on parle d’installer des radars sur la route de Boutilimitt pour limiter-dit-on- les accidents de circulation ! Des ‘’gilets jaunes ‘’ raclent , contre tout entendement, les bordures des chaussées pour débarrasser le sable accumulé ou lutter contre des vents de sable ininterrompus… Alors qu’hier seulement on rasait la ceinture verte de la ville devant nous protéger de ces pénibles vents de sable … On s’occupe à racler des chaussées alors que juste à côté des montagnes d’ordure jonchent les abords ! ( même si, pour être honnête , on constate quelque légère amélioration dans leur ramassage) . Partout l’espace public est squatté . Dans mon quartier-Cité-plage - des filous à l’affût, profitant de la confusion d’une transition, se dépêchent de construire sur des places publiques qui leur avaient été jusques-là refusées...
Sur la route de la plage on a laissé les ‘’lampadaires du sommet arabe’’ rouiller, sans entretien, et pour des besoins de marchés, crées de toutes pièces, on installe de nouveaux ; avec la complaisance, largement partagée, de nos bailleurs de fonds …
Dans nos cimetières nos morts sont enterrés pêle-mêle ; pas d’allées , pas de plan ‘’cadastre’’, un désordre fou qui ne semble gêner personne …Alors qu’à Dakar, à côté, il vous suffit d’indiquer le nom et l’année du décès pour retrouver en 5 mn le tombeau de votre disparu …
Notre Administration n’est pas prête de se redresser, à cause de cette culture du désordre qui imprègne tout . Culture ambiante du désordre, culture du faux-semblant, de la dissimulation…
Comment dès lors réussir à redresser les choses sans lutter contre ces pesanteurs lourdes ?
L’Opposition politique , quant à elle, au lieu de se soucier de l’abrogation des lois liberticides, scélérates de Mohamed ould Abdel Aziz qui l’étouffaient , se trouve d’autres priorités … On nous distrait, enfin , avec la ‘’ crise’’ de l’Upr, au détriment des vraies questions de fond occultées . Pourquoi , au fait , l’actuel locataire du palais ne créerait –il pas son propre parti politique ? Il ne manquerait certainement pas de soutiens au regard de nos mœurs politiques. Un parti de plus ou de moins ferait-il tant de mal à notre ‘’ démocratie’’…Céder, me semble -t-il sans, bien entendu, manquer d’être vigilant vis-à-vis de son vieux compère ; ne dormir que d’un oeil dirait Yehdih …
Où allons-nous ? Où est donc Yehdih ?
Samba Thiam
15-12-2019

Mauritanie : les FPC s’interrogent sur le caractère sélectif de la classe politique Beydane

Au lendemain de l’annulation des poursuites judiciaires des exilés mauritaniens les FPC sont revenus cette fin de semaine sur le silence de la classe politique arabophone dans sa majorité sur le martyr des noirs depuis 86 alors qu’elle manifeste toujours sa solidarité agissante vis à vis  de leurs compatriotes  arabo-berbères victimes d’ostracisme du pouvoir.
Deux poids deux mesures mis en évidence par le porte parole des FPC sur les réseaux sociaux. Kaaw Touré n’a pas raté l’occasion de l’annulation de poursuites judiciaires des exilés mauritaniens dont le plus célèbre le richissime cousin de l’ancien président et homme d’affaire Bouamatou pour pointer du doigt le caractère sélectif et discriminatoire de la classe politique arabo-berbere dans sa majorité sur la difficile cohabitation entre les différentes composantes nationales. La remarque est pertinente dès lors qu’il s’agit de soutenir de compatriotes arabophones victimes de l’autoritarisme du pouvoir. Par  des mobilisations dans la rue ou sur les réseaux sociaux et la presse nationale pour interpeller les autorités de Nouakchott.
Alors que les martyrs noirs font l’objet d’un silence complice qui dure depuis 86 date de la publication du Manifeste du negro-mauritanien qui a valu l’arrestation et l’emprisonnement des dirigeants du premier mouvement de libération africaine en Mauritanie dont 4 combattants de la liberté ont trouvé la mort à Oualata.Secret de polichinelle.
Les graves exactions contre la communauté negro africaine sous le régime de Ould Taya avec les déportations massives en 89 et l’assassinat de 28 soldats à INAL en 90 sont toujours impunies. La loi d’amnistie de 93 protégeant les criminels au sein de l’armée.
Cette page sombre de l’histoire est un devoir de memoire et de justice pour les FPC qui ont toujours dénoncé cette épuration ethnique qui semble être reléguée au second plan des préoccupations de la classe politique arabo berbère dont le refus de participer aux commémorations des martyrs des soldats noirs à l’intérieur comme à l’extérieur du pays est synonyme d’absence de patriotisme qui s’apparente à une complicité avec tous les régimes. Cette différence de lecture de la question nationale est un frein à la cohabitation.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste

L'ANALPHABÈTE POLITIQUE

« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »
Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

La pensée du jour: MANDELA

LA PENSÉE DU JOUR: « J’ai également un souhait à formuler à l’intention des jeunes d’aujourd’hui : écrivez vous-mêmes votre propre destin et peignez-vous comme les étoiles qui ont éclairé la voie vers un avenir meilleur. » Nelson Mandela.

AZIZANIE ET CONFÉ PRESSÉE:

 C'est le monde à l'envers, c'est notre ex géné-râleur pré-scie- dents Aziz qui refuse toujours de baisser les armes et qui vient d'introduire une demande d'autorisation pour une conférence de presse le 19 décembre prochain à l'hôtel Halima.
Si j'étais ministre de l'intérieur j'allais refuser la conférence au nom " du trouble à l'ordre public et membre d'une organisation non autorisée" comme aimait nous le notifier Aziz à travers ses ministres sous- fifres😀. A chacun son tour chez le coiffeur.
Pour être sérieux nous pouvons mettre à sa disposition notre siège pour sa confé-pressée avec un prix abordable . Mdrrr

INDEMNITÉS ALIMENTAIRES DES PARLEMENTAIRES


Au moment où tout le monde fait le procès de la décade de gabegie azizienne nos dépités parle-alimentaires ou applaudisseurs professionels du Système n'ont trouvé mieux, pour plaire à leur nouveau Général, que d'augmenter leurs indémnités de 250.000 MRO /mois correspondant parait- il, selon un journaliste mauritanien bien avisé, aux salaires de 5 enseignants du fondamental, de 2, 5 prof du secondaire, de 3 sages femmes et à la pension trimestrielle de 3 hauts cadres retraités🤔
GHAZOUANI vous avez dit changement ou la continuité dans la gabégie?
Ah la mors-rit-ânie!
LLC!
Kaaw Kaaw

Des mères vertueuses pour notre victoire.

Bilbassi, sables blancs devenus rouges du sang des Héros. Des méandres du Yejja et des soirs de Diowol où les arbres Gawdulé n´auront pas l´honneur de changer la couleur de Fuybotaako!
Lorsque Dieu décide de renouveler son pacte avec un peuple, comme le nôtre, il repose le poids du changement sur les épaules d´enfants de "Sokhnabé" ( mères pieuses, vertueuses) qui, hier encore, parce que cette démonstration avait de la valeur aux yeux de leurs semblables, se vantaient à l´adresse de leurs enfants allant en guerre ou devant l'épreuve ou simplement lorsque le respect devient enjeu dans
l´assemblée : "Si jamais j´ai dérogé un seul jour à ma dignité, que tu ne revienne pas à l´épreuve!". Ce sont les fils de ces mères, cette race d´êtres sublimes que notre monde foutankais aura des difficultés à reproduire, qui seront là pour sauver leurs semblables et notre honneur ( momti gonďi).
Courage camarades mais demain il fera jour inchaallah. Goonga seerta e fenaande.
Ko fuďi e ko takkii ngonaa gootum.
LLC!

DEMAIN IL FERA JOUR

Chaque jour est un nouveau jour et demain il fera jour. Et nous chanterons le Grand soir et nous chasserons les ténèbres de l´oppresseur au rythme d´Alamari et des cris de Kummballi.
Je t´inviterai chez moi à Bilbassi,
le berceau des Farba, le foyer des Almaami.
le flambeau des Satigui, au pays de Dono Gelaajo Jeegi et de Mawndu Kummba Kagnali;
Mawndu qui dîne d´un boeuf et d´un quintal de mil et qui jure qu´il n´a rien goûté.
Je traverserai les sables de Bilbassi, mon pied à l´étrier sous les raisonnements de Laguiya, du Taara et de Njaru. La mort courbera l' échine et fera profil bas.
Un margouillat est collé au bois, chapeau bas!
Demain il fera jour et la lutte continue!

ALBARKA MA BARKA!


Barka Ba est un des rares journalistes sénégalais qui maitrise bien la question politique en Mauritanie. Il a bien décrypté ce soir l'actualité nationale ( le duel Ghazou-Azizanie, la question du racisme d'État où du problème de la cohabitation raciale, l'épuration ethnique des années de braise...) avec pertinence et objectivité sur la Tfm dans l'émission Soir d'Info de la très professionnelle et percutante journaliste, ma soeur Arame Touré.
Félicitations seydi Ba, ALBARKA ma !

BOURDE DU PETIT RACISTE: KU WAX FEEÑ

Aziz lors de sa conférence de presse ou sa conne de prêche dit : " Je ne parlerai qu'en arabe et hassaniya parce que ma conférence est destinée au peuple mauritanien ".
Ah bon! Les peuls, les soninko, les wolofs, les bamana ne font-ils pas partie de ce peuple?

DÉGOUTÉ

 J'ai du dégoût et de l'aversion pour la pratique politique ou politicienne en Mauritanie. De la mauvaise foi, de la malhonnetêté intellectuelle, de la fourberie, de l´hypocrisie, des trahisons, du prosélytisme, de l´opportunisme, du mensonge, des querelles de clochers, de futiles oppositions crypto-personnelles, de luttes d´influences, de velléités de leadership, du tribalisme, de l´ethnicisme, du racisme primaire, des faux procès, des accusations fortuites, des philippiques, des diatribes qui sont érigés en régle de militantisme. Finalement on a envie de tout abandonner parce que j'ai une autre conception de la politique. Pour nous la politique est avant tout et surtout une question
d´éthique et de principes, c'est de la noblesse du coeur pour le bien- être et du vivre ensemble dans l'équité et l'honnetêté.
Dégouté, vraiment dégouté!
Heureusement que je pense à nos camarades martyrs et à quelques dignes compagnons de lutte avec qui je partage encore certaines valeurs et qui me donnent du courage et du tonus pour tenir et continuer cette longue lutte vers la liberté auquelle je me suis engagé à l'âge de 15 ans, dont plus de 27 ans en exil. Dieu est avec les persévérants et demain il fera jour.
LLC!
LA VALSE DE LA DANSE DU VENTRE.
Nos nègres de service n'ont aucune conviction sinon celle de soutenir tout pouvoir! Hier seulement des griots et avocats du général- mécano aujourd'hui reconvertis en cireurs des bottes du nouveau général chauve! Et si on vous dit que ce les même gars qui prônaient hier des.... mandats à vie pour Aziz lors d'un historique meeting à Kaëdi qui prennent aujourd´hui pour seule "référence"!!!!

OULD MAHAM, L´AVOCAT DU DIABLE?

Si le ministre Me ould Maham hier député putshiste de Aziz contre Sidioca et aujourd'hui avocat du chauvin chauve Ghazouani contre son parrain Azizou himself pouvait s'éclipser un peu il rendrait un grand service à notre classe politique opportuniste et alimentairiste qui veut raser les murs sans bruits ni sabars.
Honte à vous, Stop Maham!

YIMRE : Muritani ko NGENNDI ma

Muritani ko ngenndi ma,
Muritani ko Ganni ma,
Laamu Gaana gantinii añbe ma,
Tekruur ko tekkere pine ma,
Baleeru ko dahaa nguru ma,
Bambara, Pulaar, Soninke, Wolof fof ko ɗemɗe ma
Dillere almamee6e mawnini ko ndimaagu ma.
Gila ceddeejo hoyɗaani hođde e jatti ma;
So woodi hannde arani, ko garɗo duu6i e kitaale caggal ma
Ndi leydi ko ndonaandi hanki e hecci hanki ma
anndu jatti ma e taarik ma hade hannde ma.
Gila Ganngari haa Manna ko ndi ma.
Mo memi ndi ma piccinaa memtataa.
Muritani ko Leydi ma ganni nganndaa maaytataa
a ronetaake tawa ďoon ďo a suddaaki kasanka ma
Woto mo memi, saka jaalii e ngenndi baaba ma!
Kaaw Tuure to Jowol saare ma.

Aziz et les langues

Finalement le général-putschiste ne maitrise qu'une seule langue nationale du pays, le wolof, qu'il refuse de parler par complexe d'arabité!
Il ne comprend pas l'arabe, son hassaniya est boiteux, il est nul en bambara et ne parlons pas du pulaar et du soninké même s'il a servi à Kaëdi au début des années 80 dans le Sak ( secteur autonome de Kaëdi) que dirigeait à l'époque capitaine Niang Harouna de Wothie remporté lui aussi par les purges ethniques des années de braise!
Triste ould Abdel Aziz! "Ta'allam" comme le dit bien le journaliste arabe. Lol

LANGUES NATIONALES ET LANGUES INTERNATIONALES!

On peut developper et promouvoir nos langues nationales ( L'arabe ou le hassaniya, le bambara, le pulaar, le soninké et le wolof) sans vivre en autarcie ou ignorer l'importance des autres langues internationales de communication. Le français c'est notre "butin de guerre" comme le disait bien l'écrivain algérien Kateb Yacine et fait partie également de notre environnement socio-culturel n'en déplaise à certains nationalistes étroits et chauvins!.
Oui à l'officialisation de toutes nos langues nationales mais nous sommes aussi pour l 'ouverture à la sphère internationale.
LLC!

DU PRÉSIDENT- FONDATEUR AU PRÉSIDENT FRONDEUR?

L'UPR ( L'union Pour Rien) vient de destituer l'ex général président, le membre - fondateur du parti qui s'est transformé en membre- frondeur du parti. Ils ont tourné la page du général mais ils ont oublié qu'Azizanie en bon mécano doit avoir certainement quelques roues de secours en réserve dans le Système.
La guerre des généraux continue!

HUMEUR BILBASTIQUE: SOUTENEURS!

Je n'ai jamais eu de sympathie pour le multi-récidiviste putschiste Géné- râleur Mohamed Ould Abdel Aziz et j'ai refusé toutes ses offres politiques et je l'ai combattu pendant son magistère de 10 ans à la tête du pays comme je l'avais fait avec ses prédecesseurs depuis 1986 et sans répit ni repos. Je trouve ignoble et indigne l'attitude de ses anciens ouailles, griots apologistes et sous-fifres qui ont changé de sirwal, de fusil sans attendre et fait allégeance au nouveau chef chauvin chauve qu'ils prennent pour leur seule" référence"!!!
Messieurs les applaudisseurs professionnels de tous les régimes dictatoriaux et racistes soyez pour une fois dignes et militez pour la bonne cause et pensez au peuple!
LLC!

ÉCO OU ÉCHO DU CFA?

Est-ce que c'est sûr que l'Éco n'est pas l'Écho de la France-à-fric de la France-Afrique? Pièces sonnantes et trébuchantes de Cfa!

UNE BLAGUE DU FOUTA:

Un sérère qui étudie en France envoie un SMS à sa petite amie restée au Sénégal:
- "Bonjour Codou Faye, vu le temps qui nous a séparé, je ne compte plus venir au Sénégal pour organiser les fiançailles avec toi... (message coupé).
La fille, après lecture écrit : - "Tu as été bête Ngor Ndella Diouf pour ne pas savoir que je ne t'ai jamais aimé. Je t'ai toujours trompé avec ton meilleur ami Rémi Faye ! Adieu vilain !!!
Dès qu'elle appuie sur "envoyer ", la suite du sms de Ngor arrive sur son portable:
"...car j'ai eu un très bon boulot ici en France et on peut passer directement au mariage. Veux tu m'épouser ? "
Viens voir comment la fille se débat pour arrêter son SMS. Tchiééé !
Elle éteint le portable, enlève la batterie et la sim. Actuellement, elle est à l'agence Tigo aux Almadies pour savoir si on peut bloquer le message dans le réseau avant qu'il n'arrive à Ngor Ndella Diouf.
Ah la sérère!!! yakamté baaxul. lol.

måndag 9 december 2019

Mon peuple prie

Mon peuple ne vit pas il prie toujours. Nous sommes au coeur du pays des "Jalloobe" de la Grande royale où les aventures meurtrières se succèdent et se ressemblent sans ambiguité!
Il faut vaincre pour convaincre.
Jaaraama mawďo Cheikh Hamidou Kane.
LLC.

HUMEUR ET HUMOUR: PATERNALISME !

Et si nos 5 roitelets du G5 Sahel disaient à Macron: " Hé petit, viens nous voir chez nous sous l'arbre à palabres en Afrique. Comment osez- vous demander à des vieux comme nous, qui ont mordu les barbes, qui ont l'âge de ton grand- père de venir te voir à Pau en cette période d'hiver ? Attention, cela ne fait pas partie de notre culture africaine. Chez nous un petit, quelque soit sa richesse, sa puissance ou son pouvoir, doit toujours avoir du respect pour ses ainés ou ceux qui ont l'âge de ses parents, point à la ligne! On ne meurt qu'une fois dans la vie. ".
Haala gasii, min ngaraani, habbay!

LA PENSÉE DU JOUR : MANDELA

 "Je n'ai pas eu d'épiphanie, pas de révélation, pas de moment de vérité, mais une calme accumulation de milliers d'affronts, de milliers d'indignités et de milliers de moments enfouies qui ont produit en moi une colère, un besoin de rébellion, un désir de combattre le système qui emprisonne mon peuple. Il n'y a pas eu de jour précis où je me suis dit que j'allais dédier ma vie à mon peuple; je me suis simplement retrouvé à le faire, et je ne pouvais faire autrement."
NELSON MANDELA

LA RÉPUBLIQUE DU FOUTA DES ALMAMEEBE:

Au Fouta natal on connaissait déjà la démocratie avant l´arrivée des colons et on avait même fait la révolution avant les français. La révolution des Almaamy de 1776 mis fin au pouvoir de la monarchie et de l´oppression des Maures (Laamu Horma) et instaura une république théocratique qui gouverna le Fouta Toro jusqu´en 1890, date de la destruction de
l´Etat du Fouta par le colonialisme français.
Le chef Suprême du pays était l´Almaami. Il était élu par le Grand Conseil des Electeurs (Batu mawbe) représentant les 8 provinces du Fuuta Tooro. Le "Batu Maw6e" formait un contre pouvoir qui s´opposait à toute forme de dictature ou de confiscation du pouvoir par un Almaami au profit de sa famille. Tout grand Electeur (Jaagorgal) était inéligible à la fonction d'Almaami.
Les fondements et les bases de cette révolution étaient nobles et justes même si nous reconnaissons qu'après les pères fondateurs ( Ceerno Suleymaani Baal et Abdul Qadir Kan...) la voie a été dévoyée comme toutes les révolutions.

fredag 6 december 2019

NOS PREMIERS MARTYRS TOMBAIENT LE 6 DECEMBRE 1987 À DJREÏDA

DEVOIR DE MÉMOIRE ET REFUS DE L'OUBLI
NOS PREMIERS MARTYRS TOMBAIENT LE 6 DECEMBRE 1987 À DJREÏDA
"Tous les autres sont là, et la lutte continue.
Frères, nous gagnerons: forts de nous souvenir,
Nous saurons maintenir la détermination
Qui fait les hommes libres, et qui les gardes sages.
Au delà du racisme, ils verront nos visages:
Au delà de leurs peurs, la réconciliation:
Justice et Paix pour tous, c´est là notre avenir."
En octobre 1987, mus par les plus bas instincts de
l´homme, la haine raciale, le Colonel Ould TAYA et sa clique, non contents de limoger différents hauts responsables négro-africains de certains postes et d´avoir emprisonnés des cadres négro-mauritaniens, membres de notre mouvement les Flam, parlent d´une tentative de "complot".
Des officiers, sous-officiers tous des noirs sont arrêtés, un procès est fait à la hâte et 3 jeunes officiers, âgés respectivement de 28, 32 et 35 ans: BA Seydi Amadou, Sy Saidou Daouda et Sarr Amadou sont sauvagement passés par les armes,
d´autres sont condamnés à des travaux forcés à perpétuité et ce sont les plus nombreux, d´autres assignés à résidence surveillée.
La seule et véritable explication de cette purge est la volonté de dénégrifier tous les secteurs importants de l´Etat (Armée, Administration, Ecole etc..). Les thèses d´un Sékou Touré évoquant un complot Peulh refont surface en terre mauritanienne. Tous ceux qui sont condamnés à purger des peines de prison sont transférés dans une prison à Oualata où le manque
d´eau, de nourriture, la rudesse des travaux forcés entraineront la mort de plusieurs détenus dont Tène Youssouf Guèye (Écrivain et diplomate), Djigo TAFSIROU (ancien ministre), Ba Abdoul Ghoudouss( Officier et Ingénieur du génie militaire) et Ba Alassane Oumar (Adjudant-chef de la Gendarmerie).
6 DECEMBRE 2019, ON SE SOUVIENT TOUJOURS.
A la mémoire de tous ceux tombés pour les causes justes nous répéterons après d'autres, cette oraison funèbre devenue classique «Leur vie fut combattante, leur mort héroïque, leur sacrifice sacré et leur mémoire éternelle».
LA LUTTE CONTINUE!
Kaaw Elimane Bilbassi Touré

ÉCRIRE

Écrire c' est vivre et faire revivre l'ivresse de la pensée et des mots: )

DEMAIN IL FERA JOUR

Chaque jour est un nouveau jour et demain il fera jour. Et nous chanterons le Grand soir et nous chasserons les ténèbres de l´oppresseur au rythme d´Alamari et des cris de Kummballi.
Je t´inviterai chez moi à Bilbassi,
le berceau des Farba, le foyer des Almaami.
le flambeau des Satigui, au pays de Dono Gelaajo Jeegi et de Mawndu Kummba Kagnali;
Mawndu qui dîne d´un boeuf et d´un quintal de mil et qui jure qu´il n´a rien goûté.
Je traverserai les sables de Bilbassi, mon pied à l´étrier sous les raisonnements de Laguiya, du Taara et de Njaru. La mort courbera l' échine et fera profil bas.
Un margouillat est collé au bois, chapeau bas!
Demain il fera jour et la lutte continue

tisdag 22 oktober 2019

RETENUE ET RESPONSABILITÉ

Si certains sont sincères dans leurs appels à l'unité de nos forces ils doivent faire preuve de retenue et de responsabilité dans cette phase difficile que traverse la Coalition. Les petits procès, les provocations et autres accusations gratuites ne plaident pas pour le maintien de cette coalition dans l'unité. Il est temps de se ressaisir, de se surpasser pour outrepasser l'impasse. Il y va de notre survie. L'aventure a été belle et ce serait dommage qu'elle s'arrête là.
Yo Alla danndu en, woto gaño dañ sago mum e men.
LLC!

Mauritanie: Ils veulent solder nos souffrances !!!

La démocratie doit-être la chose la mieux partagée si l´on ne veut pas rester dans des voeux pieux.
Nous avons revendiqué la démocratie en Mauritanie en exigeant, depuis des décennies, une égalité de droits et de devoirs pour tous les citoyens. La dénonciation des oppressions culturelles, économiques et politiques nous a valu d´être la cible de la plus grande répression dans l´histoire politique de la Mauritanie. Et nous avons toujours continué de revendiquer une Mauritanie de tous les Mauritaniens. On ne peut douter de notre volonté. Mais à quelles conditions?

A écouter certains de nos compatriotes, on est frappé par leur volonté à vouloir solder nos souffrances, nos morts et nos droits. Comme certains marchands, ils veulent vider l´abcès comme on vide les stocks.
Nous voyons alors se préciser la "situation nouvelle" à laquelle nous faisions allusion dans un document de Mai 1990. Les réformistes de tout poil paradent de tous les côtés, ils sont prêts sans aucune garantie pour le peuple mauritanien et plus particulièrement pour les négro-mauritaniens, à sauter dans le bateau. Enfin ils vont réaliser leurs rêves de strapontins, c´est la fin d´une frustration sociale pour eux.

Nous voulons bien sûr une démocratie en Mauritanie, mais est-elle possible sans s´attaquer aux véritables obstacles? Elle est en effet impossible, à moins de s´arrêter, juste à un problème de coloration, si l´on a pris le soin de lever certaines ambiguîtés.

- Tout d´abord la structure de l´Etat mauritanien. Est-elle en mesure de répondre à la volonté de chaque composante à vivre en tant que citoyens libres dans une Mauritanie démocratique.
Il ne faut jamais oublier que parmi les causes de la marginalisation des négro-africains, la structure étatique a joué un rôle important. Notamment par le peu de contrôle qu´elle permet au citoyen en plus du pouvoir excessif que cette structure reconnait aux "décideurs". Mais, dans la marginalisation des négro-africains, il ne faut pas occulter la responsabilité de ceux qui étaient censés, en premier lieu, défendre leurs droits spécifiques. Nous pensons que la structure de l´Etat unitaire, par la mode de désignation de certains gouvernants, fût-on dans une démocratie, peu entrainer l´impuissance de citoyens devant certaines trahisons. Nous devons arriver à l´éviter dans une Mauritanie démocratique et les solutions sont loin d´être simples. Le caractère pluriculturel de la Mauritanie rend plus complexe les choses, si l´on veut sincèrement éviter une concentration du pouvoir dans les mains de "petis" fascistes en puissance.

- Nous avons également constaté que la marginalisation était aussi économique. En effet, pendant des décennies, tout un processus insidieux a permis une paupérisation des négro-mauritaniens notamment par le contrôle de certaines institutions. Il ne s´agit plus aujourd´hui de le reconnaitre, ni d´accepter d´y mettre fin, il faut surtout remédier à cette paupérisation en reconnaissant des droits nouveaux et temporaires aux victimes. Sinon les jeux sont truqués. Il s´agit d´une sorte d´inégalités compensatrices en faveur des victimes. Il est impossible à une démocratie de s´élever sur des situations qui n´ont pu exister que par la "légalisation" de l´injustice.

De même le problème foncier reste entier, le "oui à une réforme, non à une réforme" ne peut suffire. Même s´il est lié au problème précédent, en tant que niveau économique, il en demeure autant distinct. Et la particularité que les terres cultivables appartiennent en général aux négro-africains rend encore plus complexe la formulation d´une législation foncière. Encore faut-il ajouter que ces terres se trouvent dans une zone frontalière ou les droits de propriété des paysans Sénégalais demeurent un fait ancestral et réciproquement pour les paysans Mauritaniens du Fouta, Waalo, Guidimakha et Gadiaga sur l´autre rive.

On ne peut démocratiser sans parler de cette réforme foncière, et poser le problème de la terre dans le Sud c´est aussi poser un problème culturel vu le lien entre les terres du Waalo et les populations concernées. Il faut lever l´ambiguîté en posant l´idée de base qui est celle-ci: la réforme sera avant tout l´oeuvre et la volonté des paysans. Aucun technocrate quel qu´il soit ne doit décider à leur place.

Enfin la question culturelle, qui est le noeud du problème mauritanien, ne sera pas résolue par la simple présence dans tel gouvernement des représentants de toutes les communautés. Il s´agit plutôt de savoir qui doit dire la norme culturelle? C´est à chaque communauté. Et ce droit est un leurre si la réalité du pouvoir politique et économique n´est modifiée. Il s´agit d´une égalité dans la libre expression de sa culture à tous les niveaux. Le droit d´exister et de vivre en tant que, Mauritanien ne peut passer avant celui d´être Soninké, Haal-pulaar(Pullo), Wolof, Arabe, Bambara. Et tout ce qui concerne cette question doit être constitutionnellement reconnu la Mauritanie n´est pas un Etat arabe si elle ne veut plus être un Etat raciste. Alors se pose le problème de certains traités dans lesquels la Mauritanie est partie.

Toutes les revendications peuvent trouver une solution si l´on veut bien se donner la peine. Il ne s´agit pas de récuser toute synthèse, mais une synthèse ne s´obtient pas en soldant ses revendications essentielles. Nous demandons seulement à nos potentiels soldeurs de ne pas céder à la mode sinon les Mauritaniens risquent d´être les sacrifiés. Car en politique le soldeur est un traitre, un petit traître en ce sens qu´il ne pense qu´à ses intérêts individuels que seule la trahison lui permet de satisfaire.


La lutte continue!

måndag 21 oktober 2019

DES HÉROS DE NOTRE LUTTE

:Camarades Samba Thiam et Ibrahima Moktar Sarr deux figures emblématiques de la résistance négro-africaine à l´oppression raciale en Mauritanie. Engagés dans la lutte depuis 1966, membres- fondateurs des Flam en 1983, arrêtés et condamnés pour 5 ans de prison ferme en 1986 suite à la publication du "Manifeste du négro-mauritanien opprimé", envoyés à la prison mouroir de Oualata en 1987, ils ont partagé la même chaîne aux pieds dans la prison mouroir de Oualata où ils ont enterré certains de nos compagnons de lutte en 1988. Rescapés de la prison mouroir, notre bagne de Kidal, notre Tazmamart, notre Cayenne. Ils ont survécu à l'horreur avec certains compagnons d'infortune mais jamais brisés ni réduits au silence. Ils continuent contre vents et marées à défendre les mêmes principes et convictions. Aucun autre leader politique mauritanien actuel n'a payé autant plus cher que ces deux hommes pour notre liberté.
Mbiyata koa yidaa wojere kono a wiyataa waawaa dogde, wonaa goonga!
Respect à nos héros et nos leaders.
LLC!

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES FPC

Le Bureau Exécutif National des FPC, élargi aux cadres du parti, s´est réuni le samedi 19 octobre 2019 pour discuter de la situation politique nationale et la vie de la Coalition Vivre Ensemble. La rencontre a, notammnet, reçu un rapport détaillé des tractations autour de la définition des perspectives de la CVE. Sur ce sujet, la réunion a décidé ce qui suit:

Notre parti, les Forces Progressistes du Changement (FPC), demeure attaché à la Coalition Vivre Ensemble (CVE) tant que celle-ci respecte sa forme actuelle comme cadre de concertation, de mobilisation de notre base, de la mutualisation de nos forces et d’actions solidaires convenues entre les partis politiques et mouvements de la société civile autonomes qui la composent.
Les FPC rejettent les termes et l’agenda caché du communiqué publié le 18 octobre 2019, prétendument, au nom du Conseil présidentiel de la CVE, tendant à faire imposer comme acquis des sujets litigieux encore en discussion. Les FPC s’opposent, notamment, au projet de parti unique, majoritairement récusé, que l’on s’obstine, maintenant, à réaliser par le biais d’une manoeuvre astucieuse de l’implantation de la CVE.
Les FPC invitent les acteurs politiques et de la société civile membres de la CVE à persévérer dans la voie de la recherche patiente des solutions consensuelles afin de préserver leur unité en la fondant sur les principes de transparence, de loyauté et d’inclusion.
Les FPC appellent la jeunesse à assumer toutes ses responsabilités devant l´histoire, à croire en elle-même et à prendre en main son avenir sans aucune procuration.
Le parti, FPC, exhorte ses militants et sympathisants à plus de mobilisation et de vigilance contre toute tentative de récupération opportuniste ou de sabotage des acquis communs de la CVE en tant que creuset solidaire de défense des intérêts des victimes du racisme, de l´esclavage et de l´exclusion en Mauritanie.
La lutte continue!
Nouakchott le 20 octobre 2019

Les graines

Ils ont voulu nous enterrer vivants mais ils avaient oublié que nos idées sont les graines de notre lutte!😊😍

THIERNO ABOU ET OCTOBRE 1986:



 En ce jour d'octobre 1986 ( le 30 du mois) lorsque les gendarmes de Taya armés jusqu'aux dents sont venus arrêter injustement Thierno Abou Malal, un homme de Dieu connu et reconnu par tous pour sa piété, directeur de l'école, dans son établissement scolaire devant le regard hagard de ses disciples, je n'ai pas pu m'empêcher de dire à nos geôliers : "Ces imbéciles ont vraiment dépassé les bornes de l'injustice, arrêter Thierno Abou? ". Ce qui m'avait valu un coup de crosse et d'une giffle d'un zélé gendarme noir du nom de Abou Thioub originaire de Kiffa. Son seul crime de lèse de majesté c'est qu'il était ...."un oncle d'un Flamiste recherché, Amadou Alpha Ba "! Et c'était un crime sous la tyrannie de la Tayânie au début des années de braise. Ils l'ont maintenu avec nous sous le soleil de plomb à Toulel Tabaldé ( un terrain de football) avant qu'il ne soit libéré sous la protestation des notables de Jowol et nous autres jeunes prisonniers serons acheminés vers les cellules de tortures de la brigade de gendarmerie de Kaëdi. Des moments inoubliables qui ont marqué le jeune militant et prisonnier âgé de 18 ans de l'époque. Depuis ce jour, j'avais juré devant Dieu que je combattrai ce régime militaire, fasciste et raciste de Taya jusqu'à la victoire ou la mort.
Octobre 1986, octobre 2019 Taya est parti mais le Système demeurre entier, 33 ans aprés je continue à tenir ma promesse avec la même ferveur militante sans interruption, sous la protection du bon Dieu l'Éternel. Qu'Allah le Tout Puissant nous donne encore la force et le courage pour défendre cette noble cause. Qu'Allah le Tout Puissant accueille en son Saint paradis Thierno Abou, mon Oustaz, mon maitre à l'école primaire jusqu'au cm2!

torsdag 17 oktober 2019

L´HUMAIN:

 Certains peuvent te détester et te haïr alors qu´ils n´ont rien à te reprocher sinon d'être toi même et d´autres peuvent t´admirer et t´adorer alors qu´ils ont beaucoup à te reprocher. Ils t'aiment comme tu es avec tes qualités et tes faiblesses. Ainsi va la vie qui vogue entre la méchanceté gratuite et l´amour tout court.
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PENSÉE

Kelle mbeli jahoowo saka e poɓɓanaaɗo.
Dille jawe mbelii luuɓiiɗo saka e tafnooɗo

HADITH

 « Un arabe n’est pas meilleur qu’un non-arabe. De même q’un non-arabe n’est pas meilleur qu’un arabe. Un homme de race rouge n’est pas meilleur qu’un noir excepté dans la piété. L’humanité descend d’Adam et Adam a été crée d’argile. » (Rapporté par al Boukhari et Muslim d’après Abou Houraira).

HAAYYOO!:

 Haayyoo est très fort comme mot et vaut son pésant d'or comme échos.
Il exprime des sentiments d´amour, d´affection, d´amitié, d´estime, de bienvenue, du respect et de considération.
Hayyoo c´est beau à entendre surtout quand il vient d´un être cher et très proche.
Haayyo c´est authentiquement Foutanké et nous donne toujours des frissons et nous pompe le coeur.
HAAYYO MA SEHILAM!

HOMMAGE: DOYEN BOUN MALICK

 Le doyen Abdoulaye Malickel Sy un des premiers jeunes enseignants de la Mauritanie indépendante et qui a formé plusieurs générations de cadres du pays, rescapé de la prison mouroir de Oualata et des camps d'horreur de Nouadhibou 90/91 ne manque jamais aux rendez- vous de l'histoire malgré le poids de l'âge et la distance. De Florida à Columbus il faut une conviction de fer pour le faire. Longue vie et santé de fer à notre cher doyen l'enfant de Mbagne Samba.
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La transcription de nos langues nationales

Hier comme aujourd´hui nous refusons la transcription de nos langues nationales en arabe. C´est tout.
Vos arguties idéologiques cachées sous le sceau technique ne tiennent pas du tout. Nos langues nationales ont déjà fait leurs preuves avant vos petites réformettes racistes et ethno-génocidaires. Vous pouvez faire appel à l ´histoire, à la religion ou à l ídéologie inavouée mais vous n´arriverez jamais à imposer votre volonté politique sans l´aval des principaux concernés. Et comme disait Nelson Mandela "Faire pour nous sans nous, c'est faire contre Nous!"

PENSÉE DE MANDELA

"Faire pour nous sans nous, c'est faire contre Nous!"
Nelson MANDELA.

ISLAM ET L'ISLAM MAURITANIEN

En Mauritanie comme le soulignait bien "Le Manifeste du Négro-mauritanien opprimé" d'avril 1986, tout ce qui relève du domaine de l'Islam et de ses activités au sein du gouvernement et des organismes internationaux (Ligue Islamique) est réservé exclusivement à la communauté beydane. L'Islam recommande l'unité de tous les musulmans au sein de la Umma, sans distinction de race, d'origine ethnique et sociale. On peut s'appuyer sur la Tradition du Prophète en citant certains Hadiths, entre autres : "le musulman est le frère du musulman, il ne lui fait pas d'affront, ne le laisse pas à l'abandon, ne lui ment pas ; pour tout musulman, la richesse, les biens et le sang d'un autre musulman sont sacrés. Là est la piété (et le [Prophète] indiqua son coeur). Il suffit, pour un homme, de mépriser son frère musulman, pour qu'il soit dans le mal" rapporté par Al-Tilmidhi, d'après Abû Hurayra ; et : "L'un de vous n'est pas croyant tant qu'il n'aime pas pour son frère croyant, ce qu'il n'aime pour lui" - rapporté par les deux cheikhs, d'après Ibn Malik.
Mais en Mauritanie on ne parle de "fraternité islamique" que quand le Système est dans une mauvaise posture!!! et on entend certains hypocrites prêcher: " La mauritanie est une et indivisible et nous sommes tous des musulmans et des frères" mais cela n´a pas empêché de tuer, de violer, de voler, de déporter, d´opprimer, de nier, de spolier d´autres musulmans en plein mois du Ramadan parce qu´ils sont....noirs et sous l'indifférence totale ou la complicité de leurs autres "frères et soeurs en Islam"! Hypocrisie quand tu nous tiens!
En Mauritanie nous avons l'Islam mais où sont les musulmans?
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Sankara sankiima

SANKARA
Sankara sankaaki,
o wirni soko o majjaani,
leydi wuuf soko mođaani.
Aadi o timminii o jamfaaki
cahondindo o maayii o saalitaani
aayaawo taarik mooftii ubbaani.
Gorko pullo dimo min ngaskinii,
Berde amen o hođii o eggaani
miijooji amen o lakkitii laabi o yeeynii.
Ndimaagu amen min cooynii min ngabbii.
Sankara wirniima kono sankaaki
leydi wuuf soko moɗaani hoodere ngenndi.
Sankara duubi e lebbi min ngoyii
kono haa jooni gonɗi ciimtaani.
Geno tiđno yurmo yaafo Sankara.
Gorko pullo to Burkina min kalfiniima.
Gaay, ayaawo Ganni weltaniima Sankara.

32 ANS DÉJÀ, MAIS SANKARA PLUS QUE JAMAIS VIVANT!

15 octobre 1987- 15 octobre 2019 cela fait 32 ans jour pour jour que le père de la Révolution burkinabè,
l´espoir de la jeunesse africaine ,Thomas Sankara a été assassiné lâchement par les impérialistes et leurs petits valets africains. 33 ans jour pour jour mais il est plus que jamais vivant et présent dans nos coeurs, nos esprits et nos pensées.
N´est-ce pas ce digne fils de l´Afrique qui nous disait: "On peut tuer un homme, mais on ne peut pas tuer ses idées."
L´Afrique se souvient et la lutte continue pour la libération totale du continent !
La patrie ou la mort nous vaincrons.
THOMAS SANKARA DISAIT:
- Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple !
- Nous avons besoin d’un peuple convaincu plutôt que d’un peuple vaincu !
- Nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité !
- Tuez Sankara, des milliers de Sankara naîtront !
- La vraie émancipation de la femme, c’est celle qui responsabilise la femme.
- Nous voulons l’aide qui nous aide à nous passer de l’aide.

Que la terre de l´Afrique-mère vous soit légère! AMINE.
Yo Alla yurmo yaafo o gorko pullo dimo!
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THIERNO TOURÉ EN BON "CEERNO" CORRIGE NOTRE PROFESSEUR ELY

J’ai lu beaucoup d’articles du professeur Ely Moustapha sur la Mauritanie. Tous étaient très critiques et bien argumentés. J’ai même fait une note de lecture sur l’une de ses œuvres de fiction, il y a une dizaine d’années. Mes préjugés sur ses écrits sont plutôt favorables.
Mais sa thèse sur le « l’ajami » semble avoir un fondement strictement politique et distiller habilement quelques bons sentiments…
Je voudrais, pour ma part, circonscrire mon propos à quelques points techniques :
-Il n’est pas exact que l’ajami – transcription de langues étrangères en caractères arabes - soit plus approprié que l’API (Alphabet Phonétique International). C’est parce que l’ajami - dont le système graphique repose partiellement sur de l’interprétation - n’est que modestement adéquat que le Congrès de Bamako de 1966 a jeté son dévolu sur l’API. Le riche stock vocalique, consonantique et prosodique de l’Alphabet phonétique International offrait, en effet, une réponse efficace à la notation graphique des langues africaines. Ce fut le choix, entre autres, de Hampâté BA, auteur de nombreux manuscrits en ajami, mais dont l’œuvre sera publiée dans les caractères de l’API : cf.Koumen, Kaydara etc.
-L’alphabet arabe, quant à lui, n’est doté que de trois voyelles brèves – [i], [a] et [u] – auxquelles s’ajoutent leurs correspondantes longues. Ce n’est donc qu’un palliatif, malgré le recours à des signes diacritiques pour combler ses lacunes phonétiques dans la transcription des langues étrangères.
-Si l’ajami permettait une notation graphique non vocalisée des langues africaines, leur lecture et leur écriture s’en seraient trouvées commodes. Or, leur vocalisation est obligatoire, le pulaar, le soninké, le wolof, le bambara etc. ne pouvant être notés par un simple squelette consonantique, que de règles de prédictibilité grammaticales permettent de déchiffrer, comme c’est le cas pour les langues sémiques, comme l’arabe, l’hébreu, l’amharique etc. La superposition de voyelles (chekl) et de signes diacritiques aux mêmes plans alourdit considérablement la graphie des « langues nationales » en ajami.

LE MATHÉMATICIEN DR MOUHAMADOU SY REMET LE PROFESSEUR ELY SUR LES X.

SI ET SEULEMENT SI ELY SAVAIT....

Langues nationales: 5 arguments pour en finir avec l'idéologie d'Ely Mustapha
Ceci est une note qu'il m'a semblé nécessaire d'écrire à la suite d'une lecture de l'article tout récent du Pr Ely Mustapha à propos de la transcription des langues mauritaniennes non arabes, à savoir le Bambara, le Pulaar, le Soninké et le Wolof. Pour être exact, je préciserais que le Bambara n'a pas été discuté par l'auteur; mais je crois que si inclure cette langue avait traversé l'esprit de ce dernier, elle subirait certainement le même sort que celui infligé à ses sœurs.Je vais tenter de souscrire à la brièveté minimale permise par l'argumentation que je m'apprête à dérouler, et proposer donc au lecteur quelques points à l'intérieur desquels je ne manquerai pas de reprendre et discuter certaines idées véhiculées par l'auteur; dans certains cas je quantifierai la teneur en erreur de celles-ci.
Voici donc des arguments qui montrent, avec le plus de clarté qu'il m'a été possible de donner, combien le contenu de l'article de Ely Mustapha va à l'encontre des faits et combien absurde est son idée de transcrire les dites langues en caractères arabes plutôt que de continuer à utiliser le système latin qui, pour lui, est un échec total.
1- Argument utilitaire:
Tout d'abord, j'ai besoin que Ely Mustapha soit d'accord que les lettres, comme éléments de base d'une langue, existent indépendamment du système alphabétique utilisé pour transcrire cette langue. Ainsi, même si on avait pas d'écriture pour le Français, rien qu'en ralentissant son expression orale en disant "MOUTON", on arrivera à distinguer les syllabes, et enfin à isolé les éléments incassables que sont les lettres. Et pour cela, on n'a pas utiliser une représentation écrite, mais juste une expression orale naturelle. Ce qui justifie bien le caractère indépendant des lettres vis à vis du système alphabétique. Si aujourd'hui le Français adopte un autre système alphabétique, cela ne changerait en rien l'existence de la lettre "A" bien qu'elle sera écrite différemment suivant le goût du nouveau système, tout comme si Ely Mustapha décide de changer de prénom, ce ne sera pas pour autant qu'il en perdra une jambe ou poussera un troisième œil: la nature du professeur ne dépend pas du choix du prénom qu'il porte, il sera d'accord du même rapport d'indépendance chez les langues et leurs transcriptions.
Ayant compris ce fait, la question devient donc quelle transcription pour telle langue. Prenons le cas du Pulaar; une langue que je connais bien (je crois qu'un bon connaisseur des autres langues visées pourra faire une même analyse). Le Pulaar compte 31 sons primordiaux correspondant à l'idée qu'on a construite de la lettre. Si on veut voir, du point de vue utilitaire, lequel des systèmes arabe ou latin est plus indiqué pour servir de base à sa transcription, la meilleure façon de le faire est de déterminer la masse des lettres Pulaar dont les sons sont déjà représentés dans chacun des systèmes choisi. Dans l'alphabet latin de base, on trouve 22 sons fondamentaux du Pulaar (lettres) (a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, r, s, t, u, w, y). Cela fait 70.97% des lettres du Pulaar. Dans l'alphabet arabe, on en trouve 16 (a, b, t, j, h, d, r, s, dh, f, k, l, m, n, w, y); ce qui fait 51.61% des sons fondamentaux du Pulaar. Rien qu'à ce niveau, l'intérêt du Pulaar est assez clair: de l'arabe et du latin, le choix est vite fait.
Mais revenons un peu à l'analyse, car ce n'est pas tout! Imaginez un instant une langue qu'on va appeler A ayant juste 5 lettres (ou sons fondamentaux) et les partagent toutes avec avec le Pulaar, et une autre appelée B ayant 25 lettres mais en partagent seulement 5 avec le Pulaar. Laquelle des deux partage le plus avec le Pulaar? Certains pourront imaginer qu'elles sont à égalité vis à vis du Pulaar, mais il n'en est pas ainsi. En effet, c'est la langue A, bien que partageant le même nombre de lettres avec le Pulaar que la B, qui partage le plus! On s'en rend compte quand on se met former des mots dans les deux langues A et B. Dans A, on aura que des mots dont le son est Pulaar-compatible, et ce par la constitution au niveau fondamental de A, tandis que dans B les 5 lettres partagées ont toutes les chances d'être diluées dans les 20 autres, et donc la formation des mots tendra à affaiblir le rapport initial entre B et Pulaar. Ce qui fait que dans la comparaison, ce ne sera pas seulement les quantités partagées qui doivent intervenir mais aussi les masses initiales des langues de comparaison doivent entrer en jeu, tel que expliqué ci-dessus. En concret, il faut un coefficient qui modélise cela, et il n'y a pas mieux que le rapport entre ces deux masses initiales pour former ce coefficient. Ainsi, vu que les lettres arabes sont au nombre de 28 et celles latines au nombre de 26, pour mettre l'équité dans l'étude il faut multiplier la 'parenté' Pulaar-Latin par 28/26 (environ 1.0769) et obtenir un taux de 76.429% pour Pulaar-Latin contre les 51.61% pour Pulaar-Arabe. Donc, environ 25% de différence effective en faveur du Latin. Ceci est évidemment appelé à s'amplifier dans la formation des mots.
2- Argument pragmatique:
La diaspora issue des communautés locutrices des langues visées par Mustapha est plus nombreuse dans des pays utilisateurs du système latin (Pays francophones ou anglophones africains, France, Angleterre, Espagne, Italie, USA, Belgique, Canada) pour des raisons qu'on sait tous. Leurs descendants utilisent ce système. Donc il sera beaucoup plus simple pour eux d'aller à la recherche des 23.6% restants, en lisant Pulaar en lettres latines, que le contexte leur fournit souvent gratuitement. Tandis que le peu d'enfants de la diaspora des dites communautés présente dans les pays utilisateurs du système arabe, quand bien même auront la maîtrise de l'arabe, auront bien du mal à combler les 48.4% manquantes, trop importantes pour que le contexte suffise à les leurs suggérer. Et de toute façon, ceux-ci sont minoritaires et risquent bien de savoir déjà s'exprimer en Français pour des raisons que l'on connait.
Ensuite, être transcrite en caractères latins, pour une langue, c'est tisser une parenté avec les langues les plus puissantes du monde telles que l'Anglais, l'Espagnol, le Français etc... et partager 76% de ses fondements avec celles-ci est un avantage dans leur apprentissage, et pour rien une langue telle que le Pulaar (et ses sœurs visées) ne renoncera à une telle position. Elle va plutôt l'exploiter jusqu'à la dernière graine d'énergie.
3- Argument culturel:
Contrairement à ce que prétend Ely Mustapha, le système latin n'a pas été un échec, au contraire! Il faut tout ignorer du processus de la transcription de ces langues et l'histoire des combats culturels menés, pour tenir ces propos. La littérature en Pulaar s'est beaucoup développée dans cette transcription. Une production de qualité s'est mise en place, les éditions Binndi e Jande, les éditions ARED, les éditions Papyrus Afrique sont des exemples de plateformes qui ont servi de trait d'union entre les écrivains et penseurs comme Yero Doro Diallo, Murtudo Diop, Aboubacry Moussa Lam pour ne citer qu'eux et les locuteurs qui ne se lassent pas de s'abreuver de toute cette production littéraire. Des livres de tout genre, Histoire, art, littérature, Sciences foisonnent aujourd'hui, et dans les coins de rue de Dakar, de Bamako, de Conakry ou de Nouakchott, il suffirait d'ouvrir les yeux pour observer des transactions dont l'objet à troquer est un livre écrit dans une de ces langues. Je ne citerai pas ces mensuelles qui sortent en Pulaar à Nouakchott, ni les nombreuses classes qui utilisent cette transcription pour apprendre et maîtriser ces langues, ni l'entrée depuis deux décennies presque des lettres pulaar ('extra-latines') dans le numérique. On peut se procurer des claviers en Pulaar, on peut écrire le Pulaar sur toutes les plateformes numériques.
4- Argument géographique
Il faut savoir que ces langues, en particulier le Pulaar, sont transfrontalières. Elles sont présentes dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest et pour certaines, dans quelques pays de l'Afrique centrale; cohabitant avec d'autres langues. Ces pays peuvent se servir du même argument pour vouloir transcrire les langues présentes sur leurs territoires dans un seul système, cela risque fort de ne pas être le système arabe, alors Pr Ely Mustapha, irez-vous jusqu'à vouloir que le Pulaar soit écrite à la rive gauche du Sénégal différemment qu'à la rive droite? D'ailleurs, proposerez-vous aux maures Sénégalais d'écrire en caractères latins pour les mêmes soucis de standardisation?
5- Argument administratif:
Toute la littérature citée plus haut et qui est disponible dans ces langues, devra donc disparaître ou être traduite (ce qui nous retarderait beaucoup) alors que beaucoup de nouvelles œuvres sont à faire. Ceci n'est pas envisageable.
L'ACALAN (Académie africaine des langues) est une institution de l'OUA qui reconnait et adopte ces caractères.
Dr Mouhamadou Sy
University of Virginia

NOTRE COMBAT

Notre combat est des plus hardis mais aussi des plus exaltants. Nous le continuerons en restant unis dans la détermination et dans la fidéli...