tisdag 26 maj 2015

L´AMOUR, LE SALUT DE L´HUMANITÉ


Je prie chaque jour pour nos ennemis, les méchants et les haineux pour que le Bon Dieu le Clément, l´Éternel puisse guider leurs coeurs vers l´amour, la bonté et la paix. Cette vie sur terre est éphémère et rien ne doit justifier l´animosité, la méchanceté et la haine gratuite contre son semblable. La haine ronge le coeur, tue le corps et étouffe l´esprit. Certes je suis pour la vérité et la justice mais je n´enverrai jamais mon ennemi au peleton d´exécution, l´humanité doit-être sauvée par l´humanisme et l´amour. Dieu n´est-il pas le plus juste des juges? 
Que le bon Dieu guide toujours nos pas et nos actes. Demain il fera jour car seule la vérité est révolutionnaire. Et la lutte continue!

söndag 24 maj 2015

LE REPORTAGE DE LA SEMAINE: KAAW TOURÉ MÈNE SA LUTTE DE LIBÉRATION À PARTIR DE NORRLIDEN

Le combattant de la liberté mauritanien continue son combat en exil à partir de Norrliden. Il lutte contre le racisme, l´oppression et l´esclavage en Afrique de l´Ouest. Il s´est engagé dans cette lutte depuis  bientôt 27 ans à l´étranger.

De son appartement situé à Norrliden, cet homme, un des dirigeants du mouvement d´opposition et de libération des Négro-africains de Mauritanie, mène sa lutte  contre Le régime mauritanien.
"C´est de l´Apartheid ce qui se passe dans notre pays; nous les Noirs représentons plus de 80% de la population mais nous sommes totalement exclus de tout pouvoir" nous dit Kaaw Touré.
La Mauritanie indépendante depuis 1960 est dirigée aujourd´hui de main de fer par une dictature militaire malgré la courte parenthèse démocratique de 2007 avec l’ élection d´un président civil.

Kaaw Touré s´est engagé dans cette lutte pour la justice très tôt depuis sa tendre jeunesse à l´âge de 15 ans et a été arrêté et emprisonné à  l´âge de 18 ans, ce qui a fait de lui le plus jeune prisonnier politique dans les geôles mauritaniennes sous le régime de Taya.

Il raconte sa  terrible expérience carcérale en Mauritanie et soulève un pan de son pantalon pour nous montrer les séquelles de ses blessures aux chevilles causées par les menottes pendant sa détention. Ces séquelles  toujours vivaces  sont des souvenirs et des marques de  sacrifice pour son idéal. Il a subi toutes sortes de tortures physiques et morales en prison et il se souvient que lui et ses co-détenus restaient des jours entiers dans leurs petites cellules sales sans eau ni électricité  en compagnie des moustiques et on leur servait un petit verre de thé pour toute la journée et parfois leurs geôliers versaient du sable dans leurs repas composés de riz.

L’entretien se déroule autour d’un café en compagnie de ses deux mignons
gar
çons pleins d´énergie Biko et Mandela, prénoms de deux célèbres combattants de la liberté Sud-africains. En jetant un coup d’oeil à sa bibliothèque, on découvre avec une grande admiration sa très forte fascination pour la lutte de libération de l´ANC. On y remarque, entre autres ouvrages, beaucoup de livres autobiographiques sur Desmond Tutu, Nelson Mandela et Steve Biko.

Comme ces héros, la lutte politique que mène kaaw Touré est aussi contre la discrimination raciale et l´esclavage dans son pays.
 "La population mauritanienne est dans sa majorité musulmane et les régimes qui se sont succédés ont toujours voulu nous arabiser sous le prétexte fallacieux que nous sommes musulmans, mais nous le refusons parce que nous ne sommes pas arabes. Nous sommes des Négro-africains avec notre identité propre, nos cultures et nos langues spécifiques" assène t-il.

Pendant ses 27 ans d ´exil, la situation pouvait être tout autre pour lui s´il avait accepté et  cédé aux offres mirobolantes et tentatives de corruption et de récupération du pouvoir mais il a toujours opposé un niet catégorique et refusé de servir ou de collaborer avec un régime dictatorial et raciste. Cet engagement ferme l´a conduit en exil forcé au Sénégal à l´âge de 20 ans.
Cependant les  autorités de sa nouvelle terre d´asile par peur des inimitiés avec  leur belliqueux voisin du nord décident d’expulser Kaaw Touré qui venait justement d’échapper  à une extradition demandée alors par les autorités mauritaniennes.
Il obtient le droit d´asile en Suède sans pour autant renoncer  à sa lutte. "Plus de 530 de nos militants et sympathisants ont été assassinés dans les prisons et c’est  en leurs noms que nous devons et  continuons encore la lutte aujourd´hui; abandonner cette lutte serait en quelque sorte les trahir"nous rappelle Kaaw Touré. 

L´exil a été très dur pour lui et ce sont, dit-il ”ces longues années de privations de la chaleur familiale qui m’ont le plus manquées! Le mal du pays vous tient toujours; heureusement que grâce aux nouvelles techniques de communication, on peut maintenir le contact via skype, viber et autres . C´est terrible de ne pas pouvoir assister à certaines cérémonies familiales comme les mariages, les baptêmes et les funérailles des proches ou amis” nous dit-il.

Kaaw Touré est aussi un homme diplômé qui a eu une formation d´ingénieur en planification économique  à l’ENEA de Dakar et un Master de Lettres et de Sciences Sociales à  l’Université de Växjö. Il a été le rédacteur en chef du journal ”Le Flambeau” l´organe d´information des FLAM et a enseigné  pendant de nombreuses années en Suède.
Il travaille maintenant dans l´intégration et l´insertion des demandeurs d´emplois, des nouveaux immigrés et réfugiés en Suède.

Dans sa lutte, Kaaw Touré a le soutien de sa famille et plus particulièrement de son épouse Arwa Dieng qui est une doctorante en sociologie et qui a choisi de vivre loin de sa famille et de son pays natal pour vivre aux côtés de lui: "Cette lutte  est très noble et exige beaucoup de sacrifices et de privations, mais cela dit, je suis très fière de lui et de la lutte qu’il mène et pour cela , il a mon soutien indéfectible" nous dit Arwa.
La famille Touré est l´une des rares familles mauritaniennes qui vit en Suède.

Kaaw Touré a commencé aussi à écrire ses mémoires politique;  le livre s’intitulera "De la prison à l´exil". Il y décrit et retrace son parcours, sa vision politique mais aussi son combat contre la discrimination raciale en Mauritanie. Sa page facebook qui est aussi très visitée par ses compatriotes et amis est ornée par le slogan très évocateur ”la lutte continue”!


Reportage d´Anders Blank et Paul Medje. 
Le Baromètre du jeudi 21 mai 2015. 

torsdag 21 maj 2015

Kaaw Touré driver sin frihetskamp från Norrliden

Mauretansk frihetskämpe fortsätter sin kamp i exil i Norrliden. Han kämpar mot rasism, förtryck och slaveri i Västafrika.


Det har han gjort utomlands i 27 år.
På Smålands Lejons väg på våning två i en trea sitter en man och bedriver sin frihetskamp. Kaaw Touré är av de ledande opposi­tionella i Maure­tanien och är en av ledarna i organisationen Flam, frihetsstyrkorna för svarta afrikaner i Maure­tanien (fri översättning). I år har han drivit sin kamp i exil i 27 år.
Det är apartheid i landet. Vi svarta afrikaner tillhör 80 procent av befolkningen i landet men är helt avskurna från all makt.
Mauretanien är en militärdiktatur och har så varit, ­förutom under ett årslångt uppehåll med demokrati 2007, sedan 1960-talet.
Kaaw Touré har kämpat länge för rättvisa i Maure­tanien. Redan som 15-åring gick han med i rörelsen och var som 18-åring den yngsta poliska fången i ett mauretanskt fängelse.
Tiden i ­fängelse beskriver han som fruktansvärd. Han drar upp byxbenen och visar märken efter fotbojor. De är kvar trots att det ­är ­nästan 30 år sedan han satt i fängelse. Märkena är en påminnelse om kampen och det han offrat för att kämpa för sin sak. Tortyr var vardag i fängelset. Ibland fick de bara ett glas vatten per dag, ibland när de väl fick mat strödde vakterna ökensand över tallriken så att maten inte gick att äta.
Han bjuder på Nescafé medan två energiknippen till barn springer runt hans ben, Biko och Mandela, namngivna efter Kaaws två sydafrikanska frihetshjältar. En titt i bokhyllan skvallrar också om hans fascination för hur ANC lyckades förinta rasdiskrimineringen och ordna fria val med biografier om Desmond Tutu, just ­Nelson Mandela och Steve Biko.
Själva kampen som Kaaw Touré för handlar om ras, diskriminering och slaveri.
– Till största delen är befolkningen muslimsk. Men de styrande vill få det till att vi också är araber. Så är det inte, säger han.
I stället för 27 år i exil kunde utvecklingen ha varit betydligt bekvämare för honom. Han är ett oros­moment för styret och kommer dessutom från en respek­terad familj. Regeringen försökte därför köpa över honom och erbjöd en ministerpost. Men i stället valde han att kämpa för sina ideal och flydde till grannlandet Senegal. Hans nya hemland ville inte stöta sig med in mäktiga granne och gick med på att lämna ut honom. Då flydde han till Sverige, men han gav inte upp ­kampen.
– 530 aktivister i vår rörelse har dött i fängelse. Det är mycket för deras skull som jag för kampen vidare.
Men det innebär att han under en överskådlig tid inte kommer att kunna träffa sin familj.
– Det är klart att jag längtar men vi har kontakt via Skype och Viber. Det går. Vi har en stor familj och jag sörjer att jag inte kan vara med på dop, giftermål, begravningar, säger han.
Kaaw Touré är en väl­utbildad herre. Han har examina i journalistik, ekonomi och är utbildad ingenjör. När han kom till Sverige läste han lärarutbildning vid då­varande Växjö universitet och arbetade senare som fransklärare. Nu jobbar han som etableringslots.
Hans fru Arwan har doktorerat i sociologi. Trots uppoffringen att lämna familj och hemland stödjer hon hans kamp.
– Det är viktigt. Det vi ­offrar är inte så viktigt i ­sammanhanget, jag är stolt över hans kamp, säger hon.
Familjen är en av få som kommer från det Väst­afrikanska ökenlandet. De har hört att det finns två eller tre familjer i Stockholm. Det är i stort sett allt.
Kaaw Touré har nu också börjat skriva på sina ­memoarer. Det ska bli en bok om hans kamp utanför sitt land och kommer att få titeln Från fängelse till exil. Här ska han försöka beskriva sin uppväxt, sina politiska visioner men också kampen mot rasåtskillnaden i Mauretanien.
Hans Facebooksida pryds av orden La lutte continue, kampen fortsätter.
Det gör den, från Norr­liden, närmare 500 mil från konflikten.
BAROMETERN  Torsdag 21 maj 2015.
Anders BLANK och Paul MADEJ (Foto)

tisdag 19 maj 2015

DÉBAT: Quand le président Samba Thiam des FPC(ex-Flam) répond aux attaques malveillantes de Mohamed Ould Maouloud de l´UFP-MND

Ould Yessa aimait à dire, pour appeler à la vigilance, que lorsque ses ‘’parents’’ voulaient dissimuler quelque chose aux Négro-africains, ils le diffusaient en arabe…
Ould Maouloud vient de faire une sortie à (Zaharachinguitty.info) –version arabe- où il chargeait les Flam - aujourd’hui FPC- .
Vous devinez que pour répondre aux critiques formulées, J’ai dû recourir aux services de traduction, oh combien délicate et inconvenante dans notre contexte ! 

La sortie de Maouloud , comme les sorties en général du Mnd –Ufp dirigées contre nous reposent, bien souvent, sur des accusations fallacieuses , des raccourcis faciles , s’ils ne recourent simplement à l’amalgame , aux dénigrements et à la calomnie . Il commence par relever les différences entre nous, enchaine sur sa critique pour finir par appeler à discuter …

Abordant la différence entre eux et Nous Maouloud affirme qu’elle se situait dans l’idéologie ; moi je dirais plutôt qu’elle tient à l’analyse de la situation interne –depuis toujours - ; elle réside, à mon sens , dans la perception et l’appréciation des hommes et des choses , dans la vision . Je continue de croire que nous nous réclamons tous deux de gauche, cette gauche nourrie à l’idéal de liberté et du progrès,… maintenant que le communisme est partout renié. 

Commençons - pour fonder mon assertion- par comparer le regard , récent, qu’il portait sur la personnalité de Ould Taya qu’il jugeait ‘’ en patriote qui aimait son peuple …‘’ avec le mien qui considère ould Taya comme le plus stupide des Présidents , et l’incarnation même du mal absolu ; Ce camp d’en face nous reprocherait nos concepts : Système, "Apartheid mauritanien , Négro –africain ou Négro-mauritanien" , concepts qui les incommodaient au plus haut point … Là où mon organisation dénonce frontalement, avec force, l’oppression dont sont victimes les Négro-mauritaniens, eux louvoyaient, abordaient la question avec circonlocution ! Face à ce que nous qualifions de discrimination, de racisme structurel de l’Etat mauritanien, ils faisaient profil bas et ne trouvaient à opposer qu’ un ‘’compromis processuel et dynamique’’…

Face aux putschs militaires Awlad Nasr et Négro-africains, nous nous souvenons encore du double standard par eux adopté, malgré la différence de nature de ces deux évènements .

Notre Manifeste fut qualifié par lui et ses amis de document incendiaire qui ‘’ voulait mettre le feu à la maison commune ‘’, pour tenter de remettre en cause l’équilibre existant … ; l’équilibre existant !!!

Quelque part, nous sommes à l’égard du Mnd-Ufp ce que De Gaulle fut pour Vichy. De Gaulle combattait les Allemands qui avaient envahi la France et Vichy combattait De Gaulle ! Nous combattions le Système, le Mnd-Ufp nous combattait…
Bien sûr, de temps à autre , quelque Négros et quelque negrita montaient au créneau , versaient dans le ‘’discours flamiste’’ pour tenter de mystifier l’opinion négro-africaine , brouiller les cartes , afin de limiter les dégâts dans leurs rangs , chaque jour un peu plus clairsemés .

L’origine de notre contentieux avec le Mnd , vieux de trente ans , est à chercher dans la différence de morale politique ! Nous croyons à une certaine noblesse politique, qui se refuse au mensonge, à la calomnie de l’adversaire, aux coups fourrés, aux poignards dans le dos ! Un homme ça se retient disait le père de A CAMUS.

Pour revenir aux différences , celle essentielle –originelle- entre eux et Nous date , je crois , des années 70 , lorsqu’eux mettaient l’accent sur le combat contre l’impérialisme français , là où nous pensions qu’il fallait , pour justement réussir cette lutte contre l’impérialisme – consolider le front intérieur en s’attaquant d’abord ou simultanément aux discriminations rampantes des nationalités, déjà perceptibles . Ils pensaient que la lutte contre l’impérialisme était la contradiction principale, nous pensions le contraire. Ils développaient une approche marxiste de classes , là nous percevions déjà , au-delà des réserves et limites de cette approche dans le contexte africain – , que la lutte des classes glissait vers la lutte des races ; l’une était sur le point de recouvrir l’autre , dans notre contexte interne , pour devenir une . Bien que le cours de l’histoire aie confirmé nos vues, ils refusaient, malgré tout, de faire leur mea-culpa, et persistaient dans la fuite en avant … 

Maouloud dit dans cette interview que le terme Négro-mauritanien avait été créé par nous, pour inclure les Haratines dans notre combat afin « de faire front contre les maures ». 

Un peu de vrai, beaucoup de faux comme savent si bien le faire les élément du mnd ! Raccourci facile, pure vue de l’esprit … 
Nous avons réinventé ce terme , non pas « pour faire un front contre les maures » comme le croit le président de l’UFP , mais pour faire front contre un Système inique , pernicieux ; cette démarche s’inscrit dans une logique naturelle qui veut que dans les luttes de factions , chaque partie cherche à créer un rapport de force qui lui soit favorable ; c’est de bonne guerre , il doit en convenir . S’il se trouvait des maures qui souhaitaient la préservation de ce Système, alors oui, nous ferions front contre eux. Que Maouloud nous dise donc dans quel camp il se situe ? Dans le camp des destructeurs du Système ou dans celui de ceux qui œuvrent à le perpétuer ? Dans le camp de l’immobilisme ou dans celui du changement ?
Notre souci, notre intention n’a jamais été de détacher les haratines des maures (blancs), ou de les avoir avec nous contre les Bidhaans, non ! Nous voulions , en progressistes, simplement soutenir leur juste lutte , en hâtant leur prise de conscience politique , et partant, leur émancipation … Cela nous l’assumons, et nous sentons fiers d’avoir presque réussi . Ce concept englobant , parallèle à celui de N-africains , visait aussi à distinguer le type de Noirs mauritaniens , pour l’étranger ; Il y avait ceux qui avaient été réduits en esclavage et perdu leur culture originelle , par assimilation , il y avait les autres, qui avaient échappé à cette traite négrière et donc avaient conservé , intactes , leurs langues et cultures d’origine ( wolofs , Bambaras , Pulaars , Soninko ) .
En tout état de cause ‘’ l’identité haratine’’- actuellement assumée - vient clore ce faux débat ; les Hratine , en effet, ont fait le choix , disent-ils, de n’appartenir ni au camp des kwar ni à celui des arabes …

Au finish , dirais-je à Maouloud , n’avions-nous pas , nous aussi , le droit d’user du slogan de l’internationale : ‘’prolétaires (… ) unissez-vous’’ , d’autant que nous sommes ( hratine et Kwar ) aujourd’hui et depuis toujours les véritables opprimés du Système en cours ? Nous n’excluons nullement les opprimés arabo-berbères, il ne tient qu’à eux de rejoindre nos rangs.

J’en viens maintenant à l’amalgame, la confusion , qu’aiment bien entretenir Maouloud et ses amis entre les deux nationalismes , qu’ils renvoient souvent , non sans cynisme , dos à dos ; Le nationalisme arabe - nationalisme arrogant , intolérant , impérialiste, et le nationalisme négro-africain qui demeure un nationalisme ouvert , patriotique . Si en théorie les Mawlouds prétendent se démarquer des premiers ( Nasseriens et Baassistes ) ’en pratique, ils ne sont pas très éloignés de ceux-là , de par leur quasi silence sur la réalité socio politique douloureuse , actuelle du pays .

En conclusion , ce type de critique émanant d’éléments intellectuels arabo-berbères évoquent, pour moi , les propos que Martin Luther King tenait à l’endroit des whites citizens , des whites moderates aux Etats-Unis .

King disait que les Blancs modérés , par leur position qui renvoyait dos à dos victimes et oppresseurs , contribuaient, en réalité , à renforcer l’oppression des Blacks américains . Ces whites moderates stigmatisaient les effets (tension) mais se gardaient de considérer les causes à l’origine de cette même tension. Ils étaient, ajoutait-il, plus dévoués à l’ordre qu’à la justice … ils préféraient la paix négative qui est absence de tension , à la paix positive qui est présence de justice . King terminait pour dire que l’injustice devra être exposée à la lumière de la conscience et de l’opinion nationale avec toute la tension que son exposition créée. C’est à cela que nous nous essayons.

Pour revenir enfin à son appel à discuter , bien sûr que nous sommes preneurs ; dès que l’opportunité sera offerte …mais cette discussion, je crois , ne pouvait tourner autour des ’idéologies... 

Je ne puis, par ailleurs, ne pas noter ce paradoxe chez mon alter ego : il déterre la hache de guerre tout en appelant simultanément à discuter pour solder notre contentieux vieux de 30 ans ? Notre long et difficile compagnonnage , cette relation tempétueuse marquée par un déficit de confiance , par la méfiance , suscités par les coups fourrés , les coups bas , les dénigrements et la calomnie , ne saurait se pacifier sur une simple discussion , à moins …de forcer sur l’optimisme . 
Mais enfin essayons toujours, même si l’on est persuadé qu’on ne change pas à 60 ans…

La lutte continue!

Samba THIAM- Président des FPC (Ex-FLAM)

LA LUTTE CONTINUE!

La lutte continue, c´est plus qu´un slogan, c’est une profession de foi, un appel au courage et à la persévérance. Un hymne à la résistance et un chant de rédemption jusqu´à l´éradication et l´extinction de toute forme d´injustice et de discrimination en Mauritanie. La lutte continue est aussi et surtout un cri de ralliement de tous les combattants de la liberté.
LLC!

REPORTAGE DES JOURNALISTES SUÉDOIS CHEZ MOI


Des journalistes d´un grand quotidien suédois en reportage chez moi pour parler de notre parcours de combattant, de notre lutte contre le racisme et l´esclavage en Mauritanie. Un dossier qui sera publié d´ici deux jours Inchaallah.
La lutte continue!

NOTRE COMBAT

Notre combat est des plus hardis mais aussi des plus exaltants. Nous le continuerons en restant unis dans la détermination et dans la fidéli...