tisdag 15 december 2020

Il n' y a d'éternel que le pouvoir divin!

Sadolf Hitseïn le rat de Bagdad se croyait indomptable et élu de Dieu sur terre mais il avait oublié qu'il n'y avait d'éternel que le pouvoir d'Allah.

Il avait financé, encadré et soutenu le régime raciste et baathiste de ould Taya pour exterminer la communauté négro-mauritanienne pendant les années de braise.

Avec sa défaite pendant sa fameuse"mère des batailles" devenue la " mère des défaites" plusieurs prisonniers négro-mauritaniens d'Inal et de Djreïda ont eu la vie sauve. Qu'Allah lui rétribue ses actes!

Hommage à mon oncle, Aziz!


En ce jour anniversaire de mon départ d'exil mes pensées vont à un homme exceptionnel, mon oncle feu Abdoul Aziz Dia. "Deede" pour les intimes, Aziz pour le Djeolois commun,  "Moudir"(directeur) pour ses collègues et tous les jeunes de Djeol qui sont passés par lui à l´école. Homme de foi et de Dieu, charismatique, grand érudit , théologien et prêcheur devant l´éternel; c´est lui qui m´a élevé, couvé de sa tendresse et chaleur. 

En décembre 1987, après l'exécution des trois premiers martyrs de notre lutte, les officiers Ba Seydi, Sarr Amadou et Sy Saidou,  la police mauritanienne à mes trousses pour "incitation à la grève et au soulevement" n´a pu mettre sa main sur moi s´est rabattue sur mon pauvre oncle, ancien surveillant général au lycée de Kaëdi et  qui était mon tuteur ou  "correspondant" comme on disait au lycée.  Ils l´ont arrêté, maltraité et séquestré pendant deux semaines  et pris comme "otage" et conditionné sa libération par ma "livraison". Connaissant le sort tragique que voulait me réserver le sanguinaire commissaire Cheikh de Kaëdi, qui avait juré sur tous les toits qu'il allait me tuer, mon oncle insistait auprès de ses visiteurs et me priait de sortir de la clandestinité et de quitter le pays le plus rapidement possible et qu´il était prêt à payer pour moi le prix. Il a fallu l´intervention de toutes les notabilités de Djeol et de Kaëdi pour qu´il soit libéré!!! Son seul crime était d´être "l´oncle de Kaaw Touré" et certainement son protecteur et complice!!!

 Entre temps beaucoup d´eau a coulé sous les ponts, beaucoup de larmes, du sang et de peines et mon oncle l´honorable érudit Abdoul Aziz a quitté ce monde injuste pendant mon exil et nous n´avons pas eu la chance de nous retrouver, nous embrasser pour reparler de cette période difficile de notre séparation. Que la terre te soit légère cher Kaawoye et qu´Allah le tout puissant t´accueille en son Saint paradis. Amine!Nous ne t´oublierons jamais Deede, kaawoyam!


LLC!

måndag 7 december 2020

ÉCRIRE

 Écrire c'est vivre et faire revivre l'ivresse de la pensée et des mots.

DEMAIN IL FERA JOUR


Chaque jour est un nouveau jour et demain il fera jour. Et nous chanterons le Grand soir et nous chasserons les ténèbres de l´oppression au rythme d´Alamari et des cris de Kummballi.
Je t´inviterai chez moi à Bilbassi,
le berceau des Farba, le foyer des Almaami.
Le flambeau des Satigui, au pays de Dono Gelaajo Jeegi et de Mawndu Kummba Kagnali;
Mawndu qui dîne d´un boeuf et d´un quintal de mil et qui jure qu´il n´a rien goûté.
Je traverserai les sables de Bilbassi,
mon pied à l´étrier sous les raisonnements de Laguiya, du Taara et de Njaru.
La mort courbera l'échine et fera profil bas.
Un margouillat est collé au bois, chapeau bas!
Demain il fera jour et la lutte continue!
Kaaw Touré.

LES ORPHELINES DU MARTYR SARR AMADOU.


Amadou Sarr la fille du martyr Sarr Amadou portera le nom de son père, elle est née la même nuit de l'exécution de son père à Djreïda comme si le Bon Dieu voulait prolonger la vie du martyr Sarr. Avec sa soeur Dimo Sarr ( à droite) l'ainée du martyr née en 1983, elles n'auront pas la chance de connaitte leur père et de profiter de la chaleur paternelle parce que le régime raciste avait décidé de finir avec tous les officiers valeureux de la communauté négro- mauritanienne.

Qu'Allah le Tout puissant accueille le martyr en son Saint Paradis et prions longue vie et protection divine à ses deux orphelines et son fils Djibi Sarr, dignes et braves héritiers de

leur père. On peut dire comme l'autre Ils ont voulu nous enterrer mais ils ne savaient pas que nous étions des graines.
Nous exigeons toujours la justice et que les responsables de ces crimes racistss et abominables soient jugés et que nos héros soient réhabilités et honorés par toute la République.
Demain il fera jour et La lutte continue!

måndag 30 november 2020

HOMMAGE: L´APPEL DE SIDIOCA, JE ME RAPPELLE!


Le 12 mars 2007 la CENI annoncait pour la première fois la tenue d´un 2ème tour qui opposait le candidat Sidi Ould Cheikh Abdallah (SIDIOCA) à Ahmed Ould Daddah de
 l´UFD/Ère nouvelle. Deux jours plus tard et plus précisement le 14 mars 2007 qui coincidait avec le 24ème anniversaire de notre mouvement les Flam je recois un appel de la Mauritanie et j´entendais au bout du fil une voix suave et chaleureuse qui ne m´était pas familière. Après les salutations d´usage et amabilités, Je demandai à qui avais- je l´honneur et il me répondit calmement : C´est Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Je réponds en pulaar : « Bismilla ma monsieur le président », entendez au nom de Dieu soyez le bienvenu monsieur le président!

Sans tarder il m´exposa l´objet de son appel et me dit que dans son programme il a un volet prioritaire qui lui tenait à coeur à savoir l´unité nationale et la résolution de l´épineuse question nationale et pour cela il pensait qu´il ne pouvait régler ce probleme sans parler avec les concernés et surtout ceux qui ont fait de cette question leur cheval de bataille. C´est pourquoi il tenait à aborder le problème directement avec les FLAM, qui ont payé cher, par leur engagement, pour la résolution de cette question.

Je saluai l´initiative que je trouvais assez courageuse  et patriotique. Je revins  largement sur notre lutte, nos revendications tout en soulignant que nous avions des réserves par rapport au processus démocratique entamé par les militaires du CMJD, mais que nous ne pouvions qu´apprécier sa démarche et son honnetêté intellectuelle. Il me dit que son initiative n´était pas pour chercher un soutien électoral mais surtout pour connaitre notre revendication et nos propositions de solution et il promet de nous contacter à nouveau une fois élu pour montrer sa bonne foi. Il m´avoua qu´il était choqué par ce qui s´est passé pendant les années de braise et qu´il ne pouvait cautionner une politique à fondement racial en Mauritanie parce qu´il a dans sa propre famille des frères métisses donc des négro-mauritaniens et en plus il a une relation particulière et séculaire avec la communauté noire de Mauritanie et du Sénégal à travers la confrèrie Niassène dont il est un fervent disciple. Je saluais sa disponibilité à discuter et à trouver des solutions avec nous. Je lui proposais de le mettre en contact avec notre camarade Samba Thiam président de notre mouvement pour continuer l´échange. Ce qu´il accepta volontiers.

Le 26 mars les résultats du 2ème tour du 25 mars 2007 tombent Sidioca est élu président de la Mauritanie avec plus de 53% du suffrage exprimé.

Le 27 mars j´appelle le président élu pour le féliciter de sa victoire. Sidioca me réitère son engagement et me met en contact avec quelques membres de son cabinet, pour leur soumettre notre document et nos propositions avant son investiture qui était prévue le 19 avril 2007. Dans la même journée j´accorde deux interviews aux journalistes Olivier Roger de Rfi et Idrissa Fall de la Voix d´Amérique pour exprimer nos attentes auprès du nouveau régime. Quelques jours après je lui envoie notre plate-forme pour une Mauritanie réconcilée. Le 29 juin 2007 le président Sidi Ould Cheikh Abdallah adressa un message solennel au peuple mauritanien dans lequel il s´engageait à prendre en charge les problèmes liés à l’Unité nationale et à l´esclavage, à réconcilier les Mauritaniens entre eux, et à panser les plaies ouvertes des douloureux évènements du passé. Ce discours répondait en partie à nos préoccupations consignées dans la ”PLATE-FORME POUR L´UNITÉ NATIONALE” soumise au président de la République.

Nous saluâmes cette disposition d'esprit positive du Chef de l’Etat dans une déclaration de presse publiée le 30 juin 2007, qui, non seulement assume pour la première fois dans notre histoire au nom de l´Etat mauritanien les violations massives des droits humains commises contre une partie de nos populations, mais surtout s’engage à les réparer.

Pour nous, le retour organisé sous l’égide du HCR de nos compatriotes déportés suivi de leur rétablissement dans tous leurs droits, le réglement juste et équitable du génocide ainsi que l’engagement à éradiquer toutes les formes d’esclavage représentent un préalable important à la décrispation du climat social nécessaire pour la réconciliation nationale. C’est une avancée notable vers l’instauration des conditions du dialogue interne, franc et sans exclusive, sur le problème politique de fond devant poser les bases de notre unité. Ainsi donc le dialogue est entamé avec les nouvelles autorités.

Le président Sidi prévoit d´envoyer une mission inter-ministérielle au Sénégal pour préparer le retour organisé des déportés il nous contacte à nouveau, nous les mettons en relation avec nos camarades responsables des  réfugiés au Sénégal pour préparer la tournée ministérielle dans les camps.Ces échanges seront maintenus et couronnés par la rencontre historique à New-York entre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi président de la république islamique de Mauritanie et le président des Forces de libération africaines de Mauritanie Mr Samba Thiam en compagnie du camarade Mamadou Barry Secrétaire général des Flam-Amérique, en marge du sommet annuel des nations unies le 26 septembre 2007. C´est ainsi qu´il nous invita à un retour au pays après plus de 24 ans d´exil et de bannissement pour aider à poser la question et à mobiliser la classe politique autour de la question nationale et sociale.

Sans tarder il passa à l´acte et organisa le premier retour des déportés à la terre natale. Un espoir renait mais les démons de la division se réveillèrent. Les idéologues du Système ethno-génocidaire et autres partisans de l´idéologie raciste, sortirent la grande batterie avec des articles au vitriol sur la toile contre Sidi et certains n´hésiteront même pas à parler du ”retour organisé des Sénégalais”, de ”l´envahissement et repeuplement de la Mauritanie par des étrangers” et du complot des Flam contre l´angélique Mauritanie! Nous réagissons à cette campagne par un article sur CRIDEM et FLAMNET signé le 16 juillet 2007 intitulé : ”Ces Flam qui dérangent les forces du mal”.

Cette campagne malveillante orchestrée finira par le putsch des généraux et la destitution du président Sidioca au mois d´août 2008. Arrestaion, emprisonnement et mise en résidence surveillée du premier président élu démocratiquement de la Mauritanie à Lemden son village natal. Le peuple mauritanien s´opposa  avec véhémence au putsch à travers le FNDD et les forces politiques en exil. Des manifestations seront sévérement réprimées à l´intérieur et fortes mobilisations  à l´extérieur. Le putsch sera malheureusement entériné par les fameux accords de Dakar avec ses pièges et zones d´ombre. Ainsi donc, retour à la case de départ de juillet 1978, fermeture de la courte page civile et maintien des militaires au pouvoir à travers une élection dont l´issue était connue d´avance.

Avec la pression internationale le président est libéré. Je l´appellai; il me salua chaleureusement avec ces mots qui résonnent toujours en moi : « Kaaw, pendant ce putsch, de tous les soutiens, c´est le vôtre qui m’est le plus allé droit au coeur et que je n´oublierai jamais. Vous pouviez dire que vous n´êtiez pas de mon gouvernement, ni de ma majorité comme certains opposants qui ont soutenu le putsch, mais vous avez défendu des principes et des valeurs de justice. Je n´oublie pas votre patriotisme, pendant ma présidence, nous étions en contact permanent mais vous ne m´avez jamais posé des problèmes personnels seulement l´intérêt national contrairement à mes parents où chacun essayait de caser un fils ou un parent. Vous-êtes des vrais et dignes patriotes ! ».

En moins de 15 mois Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui était considéré par certains comme « le candidat du Système » s´est révélé être comme l´homme anti-Système; il suscita beaucoup d´espoir auprès des exclus et opprimés et essaya de résoudre l´épineuse question de la cohabitation qui demeure toujours actuelle après son éviction. Il a montré qu´avec la volonté on peut réconcilier les Mauritaniens malgré la profonde déchirure. L´histoire retiendra de cet homme comme étant un homme de paix, pieux, humble, désintéressé, franc, direct et attaché à l´unité du peuple mauritanien. Il fut un homme de Dieu, de foi profonde qui achève son parcours de président en simple Imam de croyants dans son village, en toute humilité.

Mes condoléances les plus attristées au peuple mauritanien dans son ensemble, à la Oumma islamique, à sa famille, à sa fille adorée - ma complice-, ma soeur de coeur Amal. Adieu Sidi et paix éternelle à votre âme mister president, le seul élu démocratiquement et réellement dans l´histoire politique de la Mauritanie.Sidi est parti mais la lutte continue pour une Mauritanie plus juste, non raciale, égalitaire et réconciliée.

 LLC !

Stockholm le 30 novembre 2020

Kaaw Touré

torsdag 26 november 2020

MAURITANIE: 28 novembre, horrible anniversaire!

Novembre, mois de nos martyrs,

Novembre, notre lune de mémoire,

Novembre des murs du mouroir.
Novembre sombre pour les Noirs!
Novembre de lamentations et de pleurs.
Nous avons encore en mémoire cette nuit horrible du 28 novembre de l´année 1990 à Inal, anniversaire de notre indépendance jour qui symbolisait la renaissance à la dignité et à la liberté pour le peuple mauritanien.
Depuis cette sombre et terrible nuit du 28 novembre 1990, ce qui aurait dû rester un grand jour symbole de notre libération du colonialisme français s'est transformé en un jour de douleur et de grande souffrance, un jour de larmes, un jour de deuil, de tristesse pour toute la communauté négro-africaine et plus particulièrement pour toutes celles et tous ceux qui ont perdu des êtres chers.
En effet, dans la seule nuit du 27 au 28 novembre comme si dans le 28 novembre fête de
l´indépendance, il fallait faire offrandre à l´Etat chauvin de cadavres de négro-mauritaniens. 28 militaires noirs sont pendus. Des citoyens qui ont servi loyalement leur patrie, des citoyens qui n´avaient commis aucun crime, pas même le moindre délit. Ils étaient Négro-africains et c´était suffisant, comme crime aux yeux du Système d´Apartheïd. Arrêtés à Nouadhibou et ailleurs et conduits à Inal. On en pendit 28 ni plus ni moins. Et quand le dernier pendu cessa à gigoter au bout de sa corde on reconduisit les autres prisonniers dans leurs cellules. Vingt huit pendus,
c´était le bon chiffre du soir à la gloire de la divinité indépendance et pour rassasier les démons de l´intolérance et de la haine.
Ainsi de sinistre anniversaire en sinistre anniversaire, les négro-mauritaniens détenus dans la période de septembre 1990 à février 1991, seront sacrifiés par dizaines comme des moutons à la gloire de Taya et du Système d´Apatheïd mauritanien. Les organisateurs de ces inqualifiables sacrifices de ces boucheries d´un anniversaire à l´autre, sont toujours là et continuent à diriger notre armée raciale à commandement monocolore et restent toujours protégés par l´Etat raciste. Les morts furent nombreux au moins 530 personnes sont mortes dans les camps de détention mais sans compter les assassinats repétés, perpétrés tout au long de la vallée du fleuve Sénégal depuis le début du conflit sénégalo-mauritanien.
Il faut chiffrer toutes les victimes négro-africaines à plusieurs milliers de personnes.
Depuis, ils gisent dans la solitude des fosses anonymes. Depuis, ils attendent des sépultures décentes…
Par devoir de mémoire et par exigence morale, nous demandons encore à toutes celles et à tous ceux qui aspirent à l'unité de notre pays, notre peuple - la Mauritanie - à ceux qui croient au respect des droits humains, d’avoir, en ce jour, une pensée pieuse de recueillement pour ces victimes du racisme , du chauvinisme et de la barbarie humaine.
Nous exigeons du gouvernement mauritanien actuel qui tente par des artifices de solder ce dossier:
- La restitution des dépouilles des anciens prisonniers pendus ou morts sous la torture à leurs familles,
- L’ application du devoir de vérité, du devoir de justice , du devoir de mémoire, des réparations matérielles et morales pleines et entières ; au bout du processus la nécessité du pardon . La Paix des cœurs et des esprits, pour une véritable réconciliation nationale, passe nécessairement par là.
Ceux qui sont morts, ceux qui ont souffert
Ceux qui sont diminués, Ceux qui sont humiliés,
Ceux qui pleurent leurs fils, pères, cousins, oncles, leurs maris nous interpellent.
Nous n´avons pas le droit d´oublier.
La Mauritanie confondue n´oubliera jamais.
Et la lutte continue!
Kaaw Elimane Bilbassi Touré

tisdag 3 november 2020

Maanditaare boomaare

Lewru jolal jolanaani leñol am

E ndu lewru henndu lor e meseer moyli e leydi am

Ko wonno ñalngu ɗelñitere ndimaagu am

Wontii ñalngu muusalla e bojji ngenndi am

Wul Taaya taaynii kala jikke e jimme e Fuuta am.

Maaje bojji e ƴiiƴe o walnii e Waalo am.

Girji makko o hursinii haa Gidimaga am.

28 jolal jolanaani leñol am

28 kooninke ɓaleejo njargaa jamma jeeytaare am

Ko koloñaal jommbaani o rufi dum e jey baaba am.

Gaño dawri ñifde kala hoodere ɓaleere e leydi am.

Laamu warhooreewu sari leñamleñamaawu e ngenndi am.

 

He dow ŋañaŋañalde o tekki jamfa

o takki jamfa koninkoo6e Fuuta.

 

Jamma 28 jolal jolanaani leñol am to Inal

Mi woyii yargaa6e e seddeende to Inaal

Koolol borjeende lenngaa gila mutal haa puɗal.

28 koninke toɗɗaa e doggol ina ɗeɗɗoyee e ɓoggol

Ngam semmbinde e belaaɗe dawrugol kiiɓal

 

Jamma 28 jolal jolanaani leñol am.

 

Kono ɓerɗe ƴerii e Abdullaay e Umar worɓe Njaawaldi

Yumma gooto e baaba gooto njiydi be ngubbidii

Ko kuraaji ɓe mberlii adaa naatde ɓoggi

Ngañgu maɓɓe timmii e warngo ɓikkon yumma Njaawaldi.

Sammba Sumarel e o jamma ɓe njargii,

Sammba mo baaba Bokar gorko mo Bilbasi.

Tokara makko Sammba Demmba Kulibali ɓe nguddirii

korsudo baaba Demmba ɓe naworii ko toon heddii.

Ko ɓuri duubi dutal, o jamma yejjitde min jogoraani. 

28 jolal jolanaani leñol am.

6e hudaaɓe jaasɓe mbonnii leydi am,

ngubbii mahgol ngootaagu e ngenndi.am,

ngaawi jalludi ngañantumaagu  e ɓesngu am

 Ko wonno jamma wellitaare e weltaare

wontii jamma boomaare e sunaare.

 28 jolal jalanaani leñol am.

Sagataaɓe teelii he gasɗe ɗe maantaaka.

Hay njanalon ɓe mbaɗanaaka be kaandinaaka.

lootde 6e e juulde 6e kam hoyɗaaka.

 28 jolal jolanaani leñol am

 Maawuya lorii tuddule baasal e nder majal

O woynii cim-cim mawdo jom duubi dutal

O werlii seemeɓɓe e baayeeji e karawal

O soñii sagataaɓe laatinoo6e calɗi leñol.

O jamma nibbo jolal e jeereende Inaal.

Min njejjittaa ngol ciimtol haa buutufal.

Mo weltanii jamma 28 jolal min mbaɗa ɗum beeynel

Min mberlo ɗum e caanngol nantetaake no olel.

28 jolal jolanaani kadi jalanaani leñol am e daartol.

 Kaaw Tuure to Jowol.

tisdag 28 juli 2020

ADIEU BABACAR L´AFRICAIN !

Le Sénégal pleure son fils, nous autres Mauritaniens pleurons un Mauritanien d´adoption et un panafricaniste dans l´âme. Pendant mon exil au Sénégal, j´ai eu la chance de connaitre mon domou baay Babacar Touré et toute sa ”bande” des pionniers de la presse indépendante au Sénégal et en Afrique. De la rue Raffenel, j´ai connu Babacar, Feu Ibrahima Fall, Sidi Gaye, Tidiane Kassé de Walf, Saphie Ly et plus tard mon ami
Abdou Latif Coulibaly
, Vieux Savané, Grand
Demba Ndiaye
l´homme de Hamadi Hounaré, Thierno Bocar Niang, Thierno Talla, dit ”le faux toucs”,
Linguère Aissatou Alioune Fall
, mon grand captif
Abdoulaye Sacou Faye
,
Babacar Dione
, Feu Thiémokho Coulibaly le photographe, Michel Diouf, Omar
Oumar-diouf Fall
, Mamadou N´diaye, Pascal Faye,
Cécile Sow
, Alexis Bies,
Mamadou Lamine Diatta
,
Moussa Diarra
,
Oumar Kouressy
du Mali, Franck du Benin (Desk international) , mon autre captif feu Mame Ollé Faye, feu Madior Fall,
Toutane Diack
,
Birima Fall
, Khally Seck, Bakary Domingo Mané et les autres à l´immeuble Fahd.
Ce que j´admirais dans cette rédaction, c´est sa diversité africaine,c´était presque la CEDEAO en miniature. On y retrouvait presque des journalistes originaires de toute la sous région, ce qui réfletait la philosophie panafricaine du groupe Sud-com. Sud était devenu ma seconde famille où je comptais mes meilleurs amis aussi bien au Sud quotidien qu´à la radio SUD-FM sen radio.
Babacar était un Mauritanien d´adoption et était intéressé par l´évolution de la situation politique en Mauritanie pour y avoir vécu et travaillé à l´ambassade de l´Algérie pendant son ”exil” mauritanien.
Après l´arrestation de nos camarades Flamistes, suite à la publication du ”Manifeste du négro-mauritanien opprimé”, il était le premier journaliste africain à se rendre dans notre pays pour faire un reportage dans un spécial numéro de Sud magazine daté du 4 janvier 1987 sur la Mauritanie. Je garde toujours et précieusement ce numéro dans mes archives avec un titre évocateur: "Quels choix pour la Mauritanie"?
Après le transfert de nos camarades à la prison de Oualata, nous avions mené à partir de Dakar une campagne internationale de dénonciation auprès de la presse africaine et des organisations internationales des droits de l´homme comme Amnesty International afin de sauver la vie de nos militants détenus.
Suite à cette pression, Taya céda et autorisa la visite de la presse internationale. Le 12 décembre 1988, la prison est ouverte pour la première fois aux personnes étrangères. Babacar Touré, directeur de publication de l´hebdomadaire sénégalais Sud Hebdo,.et le très complaisant journaliste et ami du régime Abdel Aziz Dahmani de Jeune Afrique accompagnés de leur ”ange gardien” Fadili ould Mohamed directeur de la synthèse au ministère de l´intérieur comme nous l'a rapporté Babacar Touré, le gouverneur de la région Mohamed ould Mohamed Lemine, le préfet, le régisseur de la prison, s´entretiennent à Oualata avec les détenus militaires, et à Aioun, avec les prisonniers civils. D´emblée Fadili tient à préciser aux prisonniers qu´ils n´ont pas en face d´eux une mission d´enquête mais juste une mission de constation, et le gouverneur de marteler ”pas de syndicalisme et vous ne parlerez qu´en votre nom personnel”. S´adressant aux prisonniers choisis, il avertit qu'il "est juste question de vous entretenir avec vos hôtes sur vos conditions de détention que vous connaissez au même titre que tout le monde”. En fait les régles du jeu avaient été fixées dès mercredi, au cours d´une séance de travail au ministère de l´intérieur nous rapportait notre ami Babacar Touré. L´objectif de la visite n´était rien d´autre que de faire constater aux journalistes l´amélioration des conditions de détention des prisonniers et des prises de photos pour démentir notre campagne internationale et la mort annoncée par Amnesty international du commissaire Ly Mamadou, du journaliste Ibrahima Sarr et de l´ingénieur Sow Amadou Mokhtar. Mais le régime était incapable d'infirmer les décès du plus célèbre écrivain mauritanien Tène Youssouf Gueye, de BA Alassane Oumar, de BA Abdoul Ghoudouss et de Djigo Tafssirou ainsi que la maladie des dizaines de prisonniers qui étaient sous traitement médical pour cause de mauvaises conditions de détention.
Après leur retour Babacar nous fait le compte rendu de la situation de nos camarades et nous rassure un peu.
Je l´ai vu pour la dernière fois dans son bureau le vendredi 25 juin 1999, quelques jours avant mon expulsion du Sénégal. Je venais de quitter le batiment de la direction de la sûreté d´Etat où j'ai échappé à une tentative de kidnapping et d´extradition vers la Mauritanie. Ce jour-là, j´avais pris un taxi à qui j´ai demandé de me déposer à l´immeuble Fahd, siège du Groupe SUDCOM où je pouvais trouver réfuge. J´ai trouvé mes amis et frères Mamadou Mika Lom, Bocar Niang, Housseinou BA et Grand Demba auxquels je fis le récit de ma mésaventure. lls m´ont informé que Babacar était dans son bureau. J´y suis entré pour la première fois et j´y ai retrouvé mon ami Latif Coulibaly, le grand sage Abdoulaye Ndiaga Sylla. On s´est salué et je l´ai taquiné en disant que son bureau était digne d´un bourgeois et non d´un révolutionnaire, un homme de gauche comme lui. Il éclata de rire et m´acueillit chaleureusement. Je lui ai parlé de toutes les menaces qui pesaient sur moi, de ma mise en demeure et comment j´ai quitté en catimini le ministère de l´intérieur. On parla de la Mauritanie, il me raconta son exil dans notre pays où il comptait de très grands amis. Nous abordâmes aussi ses relations avec le MND et les FLAM. Je le taquinais en disant qu´il était plus proche du Mnd dans ses approches et analyses sur la Mauritanie et il soutint le contraire en m´affirmant qu´ íl avait aussi des amis Flamistes. Il cita le nom de son ami Ibrahima Sarr qui fut de sa promotion au CESTI. Il me parla de sa visite à Oualata en 1988 et me donna quelques conseils pour ma sécurité. Il me raccompagna jusqu`à la porte de son bureau et me tapota l´épaule avec des mots : ”Courage jeune homme, tu es un vrai Touré et les Touré sont de vrais Djambars mais tiens-moi informé pour la suite ...”. Telles furent les images et les paroles qui me sont revenues à l´esprit lorsque j´ai appris la triste nouvelle.
Babacar était un diplomate au vrai sens du mot, un intellectuel engagé, un panafricaniste de conviction mais surtout un grand combattant de la liberté. La presse sénégalaise perd un de ses pionniers et l´Afrique un de ses plus dignes fils et avocats et nous un ami, un frère. Il est parti mais il restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Je ne peux finir cet hommage sans paraphraser Martin Gray qui disait : "Etre fidèle à ceux qui sont morts, ce n’est pas s’enfermer dans sa douleur. Il faut continuer à semer ses rêves, à creuser son sillon droit et profond, comme ils l’auraient fait eux-mêmes ou comme nous l’aurions fait avec eux et pour eux. Etre fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécu et les faire vivre en nous". (Le livre de la vie).
Adieu B.T , paix éternelle à ton âme Diambar. Amine.
Et la lutte continue !
Kaaw Touré.

torsdag 23 juli 2020

ADIEU GRAND KADER, la presse africaine en deuil!

Nos larmes n'ont pas encore séché avec la mort de deux géants et pionniers de notre lutte en l'occurrence feu Doudou Ball et feu Abdoulaye Sow du "manifeste des 19" et voilà qu'on vient de me réveiller par la triste nouvelle du rappel à Dieu, ce matin du jeudi 23 juillet 2020, de notre cher doyen et ami le grand journaliste Kader Diop de l'AFP.
Ancien journaliste, chef du bureau de l'agence France presse ( AfP) à Dakar, ancien journaliste à Radio Sénégal, ancien président du Conseil pour le respect de l'éthique et de la déontologie( Cred) l'organe d'autorégulation de la presse sénégalaise doyen Kader vient de tirer sa réverence.
J'ai connu doyen Kader Diop pendant mon exil au Sénégal à l'immeuble Maginot ancien siège de l'Afp à Dakar où il travaillait. A chaque fois que je venais déposer les déclarations et communiqués de presse des Flam on échangeait longuement et sans tarder il exploitait et diffusait immédiatement nos communiqués qui sont aussitôt repris partout par la presse internationale et Rfi en premier pendant les années de braise et notre guerre de communiqués avec le gouvernement raciste du colonel Ould Taya.
Il m'a beaucoup conseillé surtout dans la rédaction de nos communiqués et comment les faire passer sans les "mots guerriers" dans les différentes agences de presse. Il m'accueillait toujours avec un grand sourire et me disait : " Kaaw, qu'est- ce que Taya a fait encore ?" avant que je dépose nos communiqués.
Il était sympathique, généreux, courtois, honnête, humble et jovial.
Après notre retour au pays natal il m'envoie un petit message privé : " Ravi de te savoir de retour en Mauritanie. Que Dieu te garde et accorde succès et gloire aux FLAM. Kader ". Des mots qui disent tout et que je ne cesse de relire depuis ce matin.
Nous perdons un ami, un bon conseiller, un grand soutien de notre lutte. Il me confiait qu'il était mauritanien aussi et qu'il avait une partie de sa famille à Kaëdi donc il ne pouvait rester insensible à notre juste cause. J'étais tous ces derniers temps en contact avec lui à travers sa fille qui me donnait de ses nouvelles.
Adieu doyen. Qu'Allah le Tout Puissant t'accueille en son Saint Paradis et que la terre du Sénégal te soit légère. Amine.
Mes condoléances les plus attristées à toute la famille Diop de Dagana et Kaëdi, du Waalo au Fouta, à toute la presse sénégalaise et africaine, à la grande militante des droits humains, sa fille Kiné.
L'Afrique vient de perdre l'un de ses plus dignes fils et un de ses plus grands journalistes du siècle.
Adieu grand Kader Diop!

UN AUTRE JUSTE DE MOINS!

Nous venons d'apprendre avec une immense tristesse le rappel à Dieu d'un des pionniers de notre lutte, un des initiateurs et signataires du "Manifeste des 19", notre doyen, notre père et notre oncle Abdoulaye Sow dit Mamoudou Ama de Bababé décès survenu aujourd'hui à Dakar.
Pour la petite histoire il fait partie avec feu Abdoul Aziz Ba le magistrat, des premiers exilés politiques mauritaniens au Sénégal après les événements de 1966 où ils ont été accueillis et intégrés dans la fonction publique sénégalaise par le président Leopold Senghor. Il a occupé les fonctions de trésorier général de la Mauritanie, de directeur de la monnaie et du crédit du Sénégal, de directeur général des assurances du Sénégal et de directeur général des AGS, filiale du groupe AGF au Sénégal. Il a procuré de l'emploi à des centaines de mauritaniens exilés au Sénégal. Malgré son exil il était toujours attaché à la Mauritanie et suivait avec attention l'évolution de la situation politique au pays.
Sa vie fut combattante, son sacrifice sacré et sa mémoire éternelle. Il vient de rejoindre un de ses compagnons de lutte, le doyen Doudou Ball de Kaëdi qui nous a quitté ce dimanche 19 juillet 2020 à Dakar.
Nous adressons nos condoléances les plus attristées à toute la Mauritanie, au Sénégal et à Bababé son village natal et plus particulièrement à mon ami et compagnon de lutte Ibrahima Sow dit Ibou Sow.
Qu' Allah le Tout Puissant l'accueille en son Saint Paradis et que la terre lui soit légère. Amine.

LA PENSÉE DU JOUR

 "Je n'ai pas eu d'épiphanie, pas de révélation, pas de moment de vérité, mais une calme accumulation de milliers d'affronts, de milliers d'indignités et de milliers de moments enfouies qui ont produit en moi une colère, un besoin de rébellion, un désir de combattre le système qui emprisonne mon peuple. Il n'y a pas eu de jour précis où je me suis dit que j'allais dédier ma vie à mon peuple; je me suis simplement retrouvé à le faire, et je ne pouvais faire autrement."
NELSON MANDELA

Pulaar wiyi

Ndemaandi ɓuri njiggaandi.
Ngenndi ɓuri ngoowaandi.
Jatti ɓuri koɗnaandi

UN DES PIONNIERS DE NOTRE LUTTE S'EST ÉTEINT:

Notre père, notre oncle, notre doyen colonel Mohamed El Habib Baal dit Doudou Ball un des signataires de l'historique " Manifeste des 19" de 1966, vient de tirer sa révérence.
Sa vie fut combattante, son sacrifice sacré et sa mémoire éternelle. Grand Ball est parti la balle est dans le camp de la jeunesse consciente et engagée.
Nos condoléances les plus attristées à tous les combattants de la liberté, à toute la Mauritanie, à tout le Fouta, à tout Kaëdi, à toute la famille Baal.
Yo Alla yurmo mo yaafo mo. Yo Alla haarnu mo aljanna

Pensée pieuse et militante à Mamadou Demba SY de "kaalden goonga!"

Juillet, mes pensées pieuses et militantes à feu Mamadou Demba Sy le journaliste de " Kaalden goonga!".

21 juillet, il y a 4 ans, jour pour jour j'étais avec lui encore à Nouakchott, on avait discuté de tout et de rien. Il m' avait fait la revue de la température politique du pays et il m'avouait que certains de ses directeurs et confrères le considéraient toujours comme un "Flamiste"( entendez FPC) tapis dans l'ombre mais il en avait cure.
En 2013, après notre retour au pays natal après plus de 27 ans d'exil entre l'Afrique et l'Occident, il était le premier à m'inviter dans son émission "Kaalden goonga "(Disons-nous la vérité) pour me permettre de communiquer en direct avec le peuple à travers les auditeurs me disait- il. C'était une émission très populaire dans le milieu pulaarophone et à coeur ouvert avec des questions frontales qu'il animait avec sa consoeur Ami Saidou Barane Ba en pulaar avant de remettre la parole aux auditeurs en 2ême partie.
C'était mon second contact direct avec le "peuple" après l'accueil populaire sous un soleil de plomb qui nous a été réservé de l'aéroport jusqu'à notre siège à Sebkha. Je me souviens encore du réquisitoire d'un auditeur pendant l´émission et qui n'avait pas hésité à dire: " Que les Flam sont aussi responsables que Taya de la répression des noirs en Mauritanie" et il ajoutait" si vous n'aviez pas dénoncé le racisme et écrit votre manifeste il n´ y aurait jamais eu de répression contre vous et contre tous les Noirs!!!".
Aussitôt j'ai pensé à ce que décrivait Nelson Mandela dans son livre auto-biographique "Le Long chemin vers la liberté et il disait:
"Ces Noirs nous considéraient non comme une menace à la structure du pouvoir Blanc, mais comme une menace aux interêts des Noirs; car les BLANCS maltraitaient tous les NOIRS à cause de quelques agitateurs de la sorte ". Les auditeurs avaient répondu à ma place à ce petit procureur avant même que je reprenne la parole. Quelques jours après le même auditeur vient chez moi honteux et confus pour présenter ses excuses et il m´avoua même qu´il a été manipulé par certains de nos adversaires politiques.
Mamadou Demba Sy, pour revenir sur l´Homme, fut un brave et vaillant journaliste je dirai le plus brillant, le plus admiré, le plus écouté de sa génération. Sympathique, chaleureux, généreux, éloquent, pertinent et sage pour son âge.
Rappellé par le Bon Dieu à la fleur de l'âge mais il sera planté dans nos coeurs et pensées jusqu' à l'éternité.
Qu'Allah le Tout Puissant accueille en son Saint Paradis notre cher Mamadou Demmba Sy l'enfant prodige d'Abdalla.
Yo Alla yurmo mo yaafo mo. Yo Alla haarnu mo aljanna.
Priez pour lui!

LE SYSTÈME ET LES RÉGIMES

La spécificité de notre combat, à la différence de certains, est qu’il est dirigé contre un Système inique et non contre un régime en particulier. Un système qui s’est incarné dans un racisme d’Etat en Mauritanie.
Beaucoup de Négro-mauritaniens croyaient naïvement, une fois Ould Taya parti, que les choses changeraient... positivement.
Non ! Le système est demeuré intact dans la discrimination et la négation des Négro-Africains … et dans le mépris de leur douleur et culture.
LLC!

torsdag 16 juli 2020

NDUNNGU, L´Hivernage!

NDUNNGU, l´hivernage!
L´eau est source de vie dirait plus d´un vieillard qui a vu les lunes (mois) succèder aux lunes. Quand elle est abondante, la terre s´en nourrit, les herbes poussent et la nature s´exprime dans une beauté si poétique que le berger peulh joue sa flûte et laisse paître ses troupeaux de vaches ou de moutons.
"Ndunngu uuri jam koy arii, ndunngu alaa gaño, jam koy arii" chantait Lasli Fuuta.

LES MASQUES DES GENDARMES DU VIRUS DU RACISME EN MAURITANIE TOMBENT!

La récidivite est une maladie bizarre qui ne frappe fort heureusement que d´avérés gesticulateurs et autres porte-faix du Système. En cela elle ressemble au vertigo par le contour équestre qu´elle donne aux reptations des victimes. Imaginez une coquille grouillante tant par sa viduité que par le tintamarre qu´y installent nos malades et vous aurez ces laquais et blogueurs de la soldatesque putschiste . Incapables de rester tranquilles (et pour cause!) ces faux progressistes et journaleux- écrivassiers ne perdent aucune occasion pour étaler leurs plates et truculentes prestations. Comme certains chiens, ils ravalent aujourd'hui leur propre vomissure d'hier et jouent aux griots apologistes du régime militairo-policier. Que les amis des bêtes nous pardonnent la comparaison. Quelle déchéance !
Ceux qui n'ont pas hésité à nier les déportations, les pendaisons d'Inal, le génocide biométrique, l'Apartheïd à ciel ouvert, l'esclavage n'auront aucun scrupule pour banaliser une tentative d'assassinat avortée du président Thiam pour la classer dans des faits divers. Et même si c'était un "cambriolage" le citoyen Thiam n'avait- il pas droit à une visite de constat des dégâts ?
Le silence coupable de certains et la réaction honteuse et inhumaine des autres montrent encore une fois que nous n'avons pas les mêmes préoccupations et que nos grilles de valeurs, notre sensibilité, notre philosophie même de la vie en dépit de toutes les dénégations sont vraiment différentes avec ces faux frères et "cons-patriotes". Apparemment ils ont la pierre à la place du coeur quand il s'agit de parler de la souffrance des Noirs du pays.
Vous parlez de vos morts, vous pleurez votre douleur, vous vous plaignez de votre blessure et l'abruti vous accuse de faire du "communautarisme ou de "victimisation !" Le sage Amadou Hampathé BA, feu Amadou Koullel aurait dit:
"Imbécilité, ô imbécilité drue!
Elle nous ordonne de dépouiller,
de dépouiller la peau d´un moustique
pour en faire un tapis,
un tapis pour le Roi."
Quand un homme commence à s'abaisser il n'y a pas de limite à sa chute. Suivez mon regard!
Dites à notre comédien du jour, le Robert Ménard tropical que l'humour ne s'improvise pas et comme disait Coluche: " Quand une plaisanterie a besoin d'explications c'est qu'il valait mieux ne pas la faire ".
LLC!

NOTRE COMBAT

Notre combat est des plus hardis mais aussi des plus exaltants. Nous le continuerons en restant unis dans la détermination et dans la fidéli...