fredag 19 april 2019

MAURITANIE, AU PAYS DU VAGABONDAGE INTELLECTUEL!

"Victimes de la mode, tel est leur nom de code" MC Solaar.
"Croire au mieux, c´est un devoir d´évolution" Gérard Demuth.

Le philosophe italien Ottavio Moravia, disait que l´intellectuel, pour jouer son rôle à l´exemple de ses prédecesseurs athéniens, doit "viser l´absolu et non le relatif ". L´absolu, on ne l´atteint jamais. Mais le chemin des ronces et de boue qu´on parcourt à l´occasion est celui du progrés.
En Mauritanie, au pays de millions d´habitants et de millions de poètes, les "intellos" pardon, les "instruits", ou les "alphabétisés" , on ne sait plus, parce que n´est pas intellectuel qui le veut , visent plutôt le relatif (être ministres, ambassadeurs, porte-documents, lèches-cyber, chambellan, prestige...etc. .) ils préfèrent les honneurs à l´honneur, du coup ils renoncent à assumer leur rôle. A être le phare de l´élite. Ils commencent par renoncer à dire la vérité car "dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parcequ´ils se font haïr" (B.Pascal). Ils se font haïr par ceux-là que la révélation de la vérité déshabillent.
Nos intellos se murent dans le silence ou dans les complaisances dès qu´un sujet d´intérêt national est abordé: le racisme d´Etat ou la question nationale, le "passif humanitaire"ou le génocide, les déportés,
l´esclavage. Ils se réfugient derrière les équilibrismes ou se convertissent en francs-tireurs contre ces adversaires génants, qui refusent de suivre le troupeau ou de courber l´échine Et quand ces porte-faix du Système ethno-génocidaire débitent leurs galéjades et se débattent, godiches, dans les toiles de leur contradictions, ce n´est plus du comique, mais du pitoyable. On en pleure à force d´en rire.
A la première lecture sérieuse de leurs écrits ou à
l´écoute de leurs sorties on découvre des écrans de fumée qui révélent leur imposture intellectuelle et leur véritable "identité" ou "idéologie" qu´ils ont tenté vainement par leur carapace "d´intellectuels"- auto-proclamés de masquer. Leurs textes et idées
c´est du rechauffé, des propos de Merlan, du barati de maquignon. La réalité aussi est que nos petits écrivassiers ou intellectuels-auto- proclamés" n´ont jamais été des foudres de guerre en réflexion sérieuse mais plutôt des tartarins plus tartes que le vrai. C´est un truisme de dire que certains plumitifs de chez nous méritaient le qualificatif de cancres indécrottables virtuoses de la borgnette. Ils sont spécialistes de tout et de rien. Emportés par leur désir hypocrite de défendre le diable, le monstre, le pouvoir militairo- tribaliste, ethniciste, l´apartheïd, ils en font un chouille trop et versent facilo dans des absurdités impossibles. Ensuite, quand ils ont déféqué à satiété ses salmigondis de critiques, ils s´érigent en donneurs de lecons et y vont leur panacée sociale d´analyses "socio-politiches" , parfois si absurdes qu´on se demande s´il ne prennent pas les gens pour des perturbés de la coiffe.
Dans le domaine du baratin à un sou la phrase, nos petits objecteurs de conscience ou "littérétheurs " sont des champions, quand ils enfourchent leur dada favori appelé "fadaises" et tricotent dans le décor, pour leur faire revenir dans le circuit, c´est pas millefeuille.
J´aurais voulu bombarder ici toutes mes vérités, laisser exploser toute ma rage et décocher sur ces petits "politicards" arrivistes, opportunistes plusieurs salves après leurs sorties funestes et si insipides que cet espace n´aurait suffit. Et puis à quoi bon? Car j´ai le sentiment qu´avec ces messieurs c´est du "chasser le naturel, il revient au galop". Il n´est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, il n´est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. En voulant transformer des victimes en bourreaux, en voulant faire des vrais démocrates et patriotes mauritaniens, des "adeptes du racisme primaire" ils tombent dans leurs propres fosses et nous on s´en délécte.
La contradiction intellectuelle n´est pas mortelle comme tout le monde le sait, mais elle peut logiquement conduire à la retraite. Malheureusement pour nous ces messieurs sont même la "contradiction" en chair et en os. Vous conviendrez avec nous -que le domaine théorique ne supporte pas certaines légèretés même quand on choisit son camp (celui du mal et du chauvinisme primaire) c´est pourquoi je n´ai même pas le temps pour relever leurs contradictions dans leurs "pamphlets" tellement elles sont nombreuses. Vous conviendrez avec nous aussi qu´il y a plusieurs manières de voir. Il y a entre autres, ceux qui voient les réalités et les rapportent objectivement et ceux qui fabriquent de toutes pièces leurs "bases de données" et rapportent leurs propres chimères pour justifier leur forfaiture. Ils ne comprennent pas que la tâche de l´intellectuel, comme disait l´autre, "n´est pas de distribuer l´aménité mais d´essayer d´énoncer ce qui est, son propos n´est pas de séduire mais
d´armer".
En Mauritanie, au pays des "rêves et des merveilles" où l´engouement pour le mot "intellectuel" est la "chose la mieux partagée", la simple véracité des faits n´intéresse "personne"; ce qui, au contraire trouve beaucoup de serviteurs, ce sont les "investissements" avec des taux d´intérêts élevés.
Bonne fin de semaine et merveilleuses fêtes de pâques à nos amis Chrétiens.
Et la lutte continue!

onsdag 17 april 2019

MA PETITE RÉPONSE À MON AMI LE DIPLOMATE ET POLITICIEN MAURITANIEN Idoumou Ould Beiby

Mon cher ami Idoumou Ould Beiby, votre anecdote sur l'ancien président ould Daddah est mal appropriée et prête à équivoque, vous ne pouvez pas me dire que dans toute la Mauritanie on ne peut trouver des hommes et femmes qui répondent aux critères de compétence que dans une seule communauté nationale ou dans une seule famille dans un état multiethnique et pluriculturel comme le notre! Soit vous-êtes injuste soit vous avez du mépris pour les autres communautés. Ces nominations racistes sont frappantes, flagrantes et très injustes et ne participent pas au raffermissement de l´unité de nos composantes nationales ni à la construction de "l´unité nationale". L'État mauritanien a livrés ses faiblesses et son incapacité à intégrer les identités communautaires et culturelles du pays. Nous nous croyons fondés à penser avec le président Julius NYERERE que : "Dès lors qu´une partie importante du peuple cesse de croire que l´Etat est le sien ainsi que le gouvernement, alors l´unité n´est plus viable". J'aime ma patrie la Mauritanie comme la prunelle de mes yeux mais je ne me reconnais pas dans cet Etat raciste, déporteur, esclavagiste et ethno-génocidaire. Je ne me reconnais pas dans cet Etat qui divise mon peuple, ce gouvernement qui discrimine nos concitoyens sur la base de leur appartenance ethnique, tribale, familiale ou identité culturelle et qui joue avec "des identités meurtières". Je dénonce et je combats cet Etat, parce que c´est le Messager de Dieu qui nous dit : « Que celui d’entre vous qui voit une chose répréhensible la corrige de sa main! S’il ne le peut pas de sa main, qu’il la corrige avec sa langue! S’il ne le peut avec sa langue que ce soit avec son cœur et c’est là le degré le plus faible de la foi ». [Muslim].
Au lieu de dénoncer l´injustice et le racisme vous vous insurgez, toujours, injustement et éhontement contre ceux qui dénoncent l´inacceptable. Cher ami, je croyais qu´avec ta retraite tu allais devenir plus sage, franchir le rubicon, rejoindre les justes et te battre pour la refondation de notre beau pays sur des bases plus justes et saines mais hélas chassez le naturel il revient au galop! Sachez seulement qu'aucune huile ne saurait graisser cette mécanique déglinguée, c´est plutôt l´implosión de sa rouille qui est spectaculaire. L´explosion le sera davantage. Il est manifeste que la politique d'évacuation et de dissimulation des questions sensibles n'a jamais aidé à les résoudre. Il importe que les formations politiques et des patriotes sincères comprennent que l'édification d'une Mauritanie prospére et stable passe nécessairement par la lutte contre les préjugés nuisibles à l'unité nationale et au developpement de tous. Ils doivent comprendre tant que les problèmes de fond à savoir le racisme d´Etat et l´esclavage ne seront pas identifiés et débattus, tout projet démocratique restera une utopie.
LLC!
Kaaw

Neene am!

NEENE AM
Merci ma très chère maman pour votre amour, affection, protection et vos prières. Longue vie, santé de fer et prospérité.
Jah pullo to Baaba. Ngayde pullo to neene. Ful6e jom defte e alluuje, ha6atee6e Alla jinnga.
Yaay, neenoyam taan waliyaaɓe e seernaaɓe, ko aan jibini, muynini, ñammini, yarni, wammbi, suddi, ayni, reeni. Ko duwawuuji ma ndeeni mi, gilli ma cuurimi, ɓernde weltii, hakkille deeƴi, ɓanndu fooftii.
Yo Geno sellin semmbin, juutna balɗe, moƴƴina battane, duuso juuta, haa gite njiyda kunuɗe kaaltida yaa barke nulaaɗo Bajjo Aminata.
Mi hoofnimaa ma neenoyam banndelam.
Nguuraa ko 6uri duu6i dutal. Aamiini yaa Mbajjiri wara jaaree

WINNIE MANDELA

WINNIE, la beauté d'une créature divine.
Winnie, la beauté des idées. 
Winnie, la beauté d'un engagement.
Winnie, la beauté d'une résistance.
Winnie, la beauté d'une victoire.
Winnie l'incarnation de la beauté dans toute sa beauté.
Ton sacrifice sacré, ta lutte héroïque et ta mémoire éternelle. Paix à ton âme mamma Afrika!
Winnie min njejjittaa.
LLC!

L´identité de l´esclave

Ce qui détérmine l'identité de l'esclave ce n'est pas de partager la même langue avec son maitre mais sa volonté de vivre en homme libre qui choisit sa propre identité.
LLC!

GÉNOCIDE ET DÉPORTATIONS EN MAURITANIE


Je n´oublierai jamais l´image de cette femme qui me revient à chaque fois que je pense aux évènements tragiques d'avril 1989, elle s'appelle Bolo Peinda Nioubal originaire du village de Patoucone (Commune de Jowol, région du Gorgol) réfugiée au camp de Bokki Diawé au Sénégal. Elle racontait les conditions de leur déportation et elle était inconsolable et pleurait toujours ses deux petits enfants âgés respectivement de 10 et 12 ans égorgés sauvagement par des petits bidasses de l´armée mauritanienne avant leur déportation. Les morpions de Daech n' ont pas le monopole de la barbarie.
NON À L´OUBLI ET NON À L´IMPUNITÉ. LLC!

N´ABANDONNE JAMAIS!

N´ABANDONNE JAMAIS!
Quand les choses vont vraiment mal comme elles savent si bien le faire quelquefois,
Quand la route sur laquelle tu chemines péniblement semble s’achever au sommet d’une colline,
Quand les fonds sont bas et que les dettes culminent
Tu voudrais sourire, et tu dois pousser des soupirs, quand le souci te pousse dans la déprime,
Repose-toi si tu veux… mais n’abandonne pas.
La vie est si étrange avec ses revers et ses détours comme chacun de nous a pu l’apprendre un jour, et beaucoup qui ont été abattus par un échec auraient pu réussir s’ils avaient persévéré…
N’abandonne pas même si tout semble aller lentement, car un autre souffle peut apporter la réussite.
Le succès n’est que l’envers de l’échec. et tu ne peux jamais savoir à quelle distance se trouve le but, qui peut être très proche alors qu’il te semble si lointain.
Aussi, continue la lutte au plus fort du combat car c’est quand tout te semble perdu que tu ne dois pas abandonner.
Auteur inconnu

Abdou Diouf et avril 1989

« Je ne pensais pas qu’on pouvait, en cette fin du deuxième millénaire, réserver à des êtres humains, à des semblables, un traitement aussi inhumain et dégradant. (…) Je comprends donc parfaitement la peine et la colère que ressent le peuple sénégalais car, je l’avoue, le chef de l’Etat a été excédé et indigné, l’homme tout court blessé dans sa chair par ce qu’il a entendu. ». Abdou Diouf président du Sénégal après sa visite au CTO de Grand-Yoff

DEVOIR DE MEMOIRE: 1989, REVUE DE LA PRESSE INTERNATIONALE ET LES DÉPORTATIONS D'AVRIL 1989

Ce matin à l´occasion de l´anniversaire du conflit « sénégalo-mauritanien » et du début des déportations des Négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali, j´ai jeté un petit coup d´oeil dans mes archives et voilà ce que je retrouve à La UNE des journaux sur ces évènements tragiques:
"Persécutions des Mauritaniens Noirs, exécutions sommaires, perte de la nationalité, expulsions illégales et arrestations arbitraires (Africa Watch-septembre 1989), "Black Mauritanian refugees flee into Senegal (The Guardian, june 14,1990), Afrikanere rammet av arabisk rasisme(Klassekampen, Norvège, 20 septembre 1990), " les témoignages des réfugiés sont accablants pour Nouakchott (R.P. Parignaux, Le Monde 12 juillet 1989), "L´exil forcé des Noirs Mauritaniens"(S.SMITH-Libération, mercredi 21 juin 1989), "Le grand exode des Noirs Mauritaniens" (Z.LIMAM, Jeune Afrique du 21 juin 1989); "War on black citizens"(Karin Dokken, Africa Confidential 7 juillet 1989),"Apartheid i vest Afrika" (Anne Hege Simonsen, ARBEIDERBLADET 12 SEPTEMBRE 1989), "Mauretania, Apartheid i vest Afrika" (Perspektiv 1 avril 1990). La conclusion est la même: racisme et cruauté.
En 1989, nous étions un petit noyau de jeunes exilés, témoins et acteurs pour alerter l´opinion internationale sur la situation des Négro-mauritaniens, et évoqué pour la première fois les déportations, 30 ans après on continue toujours la lutte avec la même détérmination et conviction. Nous revenons de loin.
Une pensée à mes compagnons de lutte et d´exil au Sénégal pendant ces moments difficiles je pense particulièrement à mes camarades Ciré BA, El Hadj N Gaide, Amadou Alpha Ba, Amadou Birane Ball, Mohamed Lemine Sakho dit Almamy, Ba Amar Abdoulaye, Mamadou Abdoul Kane dit Thiernel, Salah Eddine Sy, feu Mohamed Yaghine dit Chamsdine Mohamed Yakhine Haidara, Moustapha Ngaïdé, Amadou Tidiane Tandia, Seguino Waïga, Cherif Ba, Aboubakry Sow, Mamadou Ciré Sow dit Niili, Safietou Birane Wane, Boubacar Tidiane Diagana, Alassane Aly Dia dit Diaz, Ousmane Hamady Camara, Ba Samba Amadou , Moustapha Sall, Bocoum Abdarahmane, Abdoulaye Sanghott, Abdoulaye Dia, Feu Sow Boubakar dit Jules Sow, feu Aboubakri Khalidou Ba notre doyen, Camara Abdoul Ghoudouss, Sow Mohamed El Habibou, Amadou Wélé, Ibou Diop, Amadou Lam, Mamoudou Ciré Ba, Ibou Sow, Abdoulaye Baila Mamoudou Wele et Hamidou Ndiaye.
Pensées militantes et amicales.
LLC!

UNE IMPORTANTE DECLARATION DE PRESSE DES FPC

Les Forces Progressistes du Changement -FPC;
Considérant les résultats de l’assemblée générale de la coalition “Vivre ensemble” en date du 6 avril 2019;
Considérant d’importantes consultations au sein des structures de notre parti sur les délibérations de la dite assemblée et le processus de désignation du candidat de la coalition “Vivre ensemble” à la prochaine élection présidentielle;
Considérant la rencontre entre le président Hamidou B. KANE et le président Samba THIAM au siège du parti les FPC le 9 avril 2019;
Considérant l’engagement constant et honnête des FPC en faveur de l’unité et de la solidarité des forces progressistes nationales pour la prise en charge effective des problêmes de discriminations et de marginalisation de la majorité des populations mauritaniennes;
Considérant l’important élan de sympathie populaire à l’endroit du président Samba THIAM en témoignage à son combat héroïque et à son sens élevé de sacrifice désintéressé;
Réaffirment leur adhésion à la coalition “Vivre ensemble” pour faire prévaloir l’intérêt général sur la base d’une garantie de transparence et de confiance rétablie et à respecter;
Félicitent leurs membres pour leur mobilisation et leur fidélité. Tout comme elles remercient toutes celles et tous ceux qui leur ont témoigné solidarité et confiance pour leur attachement aux valeurs de la justice et de la rigueur en vue de construire une unité agissante.
Appellent leurs militants et sympathisants où qu’ils se trouvent à s’investir pleinement dans la campagne électorale en vue de faire triompher le candidat de notre coalition, le président Hamidou B. KANE.
La lutte continue!
Nouakchott le 10 avril 2019.
Le département de la communication.

La coalition du vivre ensemble


La coalition " Vivre ensemble" rebaptisée injustement par certains " La coalition de l'opposition négro-africaine" n´a pas à souhaiter le surgissement de problèmes raciaux ou ethniques en Mauritanie. C´est l´existence effective de ces problèmes qui explique leur naissance, leur unité et leur combat. Mais Hélas
l´esprit biscornu des soldeurs du crime et partisans du Système raciste et esclavagiste ne digère pas cette évidence. La lâcheté est ici sans commune mesure mais demain il fera jour car seule la vérité est révolutionnaire.

Notre seule particularité en tant que coalition est de partir de la discrimination dont nous sommes victimes et de la violence dont nous sommes l'objet, en tant qu'individus culturellement situés, pour dénoncer l'ensemble des violences et discriminations raciales et sociales subies par tout le peuple mauritanien: on ne peut vouloir être libre en niant l'autre. L'histoire de notre pays démontre que la cause et la responsabilité de la violence verbale et physique sont du seul fait de l'État raciste mauritanien.
Notre combat est pour une Mauritanie Unie, réconciliée et fière de sa diversité où le fait d'être arabe, noir, haratine, znega ne serait ipso-facto une condition rédhibitoire. Autrement nous voulons un mieux vivre ensemble.
La lutte continue!( LLC).

"MAURITANITÉ" QUAND TU NOUS TIENS ! :

Nous sommes dans un pays où certains ont réussi à usurper à leur propre profit notre bien commun, la "Mauritanité", et à partir de leur position de simple citoyens, comme tous les autres, dictent pourtant aujourd´hui celui qui est mauritanien et celui qui ne l´est pas; celui qui est patriote et celui qui ne l´est pas. Ils définissent pour leurs propres concitoyens ce que veut dire "le patriotisme", ce que veut dire la "Mauritanité", qu´ils confondent souvent par "mauritude".
La particularité de cette singularité dictée est dans sa manifestation concrète: l´emprisonnement de tous les rebelles et insurgés à l´ordre injuste établi, l´assassinat des centaines de militaires et civils dont ils doutent le "patriotisme", la déportation manu militari de plusieurs dizaines de milliers de leurs propres concitoyens au Sénégal et au Mali et l´exil forcé de milliers d´autres en Europe, en Afrique et en Amérique.
Et cette fumeuse et fameuse "mauritanité" particulière et particulariste continue encore à faire des ravages dans l´administration, dans l´armée, dans les médias et dans nos contrées.
L´unité nationale oui mais nous sommes contre une certaine unité, l´unité du cavalier et du cheval. Nous voulons d'une unité qui respecte la dignité de chaque Mauritanien et garantisse l'équilibre entre toutes les composantes nationales.
Pour nous, sauver la Mauritanie ne passe pas forcément par l'imposition d'une unité coûte que coûte mais par la mise en place de fondements inébranlables parce que intrinsèquement justes et égalitaires. L'unité, en soi, n'est pas une fin mais un moyen pour construire" le mieux vivre ensemble", dans une Mauritanie viable parce que réconciliée avec elle même.
La lutte continue!

Congrès d´Aleg

Au congrès d'Aleg du 2 au 5 mai 1958. DR BA Bocar Alpha ( debout sur la photo en face de Moktar ould Daddah et Sidi El Mokhtar Ndiaye de l'UPM) et ses camarades Moussa Sow, Abdoul Aziz Bocar Ba, Racine Touré délégués de l'UGOF( L'Union générale des originaires du Fleuve) exigeaient des garanties constitutionnelles pour la communauté noire et pronaient un Etat indépendant dans un cadre fédéral.
Cette lutte, pour cette longue quête d'une reconnaissance du Noir mauritanien comme citoyen à part entière, est un combat de longue date. L'histoire politique de notre pays de 1946 à nos jours, montre que nous n'en sommes pas les pères fondateurs, mais les dignes fils héritiers.
LLC!

18 ANS DÉJÀ! TIDIANE ANNE.


EN NJEJJITTA: TIJJAANI AAN WIRNIIMA KONO LEYDI MODATAA NGENNDIYANKE:
Bawɗi pusii, yeewtere tasii,
salndu helii, caali yanii ,
yaakaare bonii, nde Tijjaani yahii.
Nde Aan wirniii, leñol aani, yunnginii woyi.
O ruttiima e Geno ñande 14 lewru seeđto e hitaande 2001 hakkunde Podor, kanko heewno wiyde "Donnde Maasina Toro Gural Maysa Aali, wuro Jeeri Galo e Elimaan Coofi" e wuro makko Gamaaji Saare, saare Baaba makko.
Aɗen njaalo kala ngenndiyannkooɓe Afrik, aɗen ciftora o gorko dimo cusɗo caasɗo, gooto e jaale leñol fulɓe, paamnooɗo, janngunooɗo jaŋde nde wonaa dummboore, nde wonaa ɗaaynoore.
Ngenndiyanke ganndunoođo anndini, janngunooďo janngini.
Jannguɗo pinal teeyre, newaare e hakkilantaagal e ko janngo addata. Potndunooɗo nguurndam e maayde, kaso e kasanka sabu ndimaagu leñol mum e wellitaare e ýellitaare ɗemngal pulaar.
Leydi wuuf soko moɗataa ngenndiyanke.
Golle ma e balle ma majjataa haa abada denďi.
Tijjaani yahii kono aayaawo ganni maa siftor mo haa ummital, maa innde makko winndiree kaŋŋe e kaaƴe haa yontaaji fof tina golle makko.
Tijjaani Aan yahii woppii manoore kala biyoowo mbiymi, wiymi e wiymaami suniima.
En nduwiima yo Mbajjiri wara jaaree yurmo mo, yaafo mo, haarna mo aljanna , o lummbo e beeli kawsara. Aamiin yaa rabbi.
Jamma jamma accaa ceeɗu.
Kaaw Tokosel Tuure mo Jowol saare.
"FIN DE GÉNÉRIQUE POUR ANNDU SOA ANNDII." Ainsi titrait le quotidien sénégalais Walfadjri dans un émouvant article d´hommage écrit le 17 avril 2001 par nos amis et frères Abou Abel Thiam et Demba Sileye Dia. Voilà 14 avril 2018, 18 ans jour pour jour que nous quittait le grand journaliste et homme de culture Tidiane Anne dit Abou Aw.
Il est mort dans un accident entre Podor, (lui aurait dit "Dondé Macina Toro Goural Maïssa Aly, Wuro Diéry et Elimane Thiofi) et son village natal de Gamadji Saré le samedi 14 avril 2001. 18 ans après le Fouta se souvient toujours d´un de ses plus dignes et vaillants fils dont l´engagement pour la défense des intérêts et promotion du pulaar n´a pas d´égal.
A qui présenter des condoléances, se demandaient les journalistes. Du Macina du Mali,à la Somalie, des plaines du Fouta Toro natal aux plateaux de l´Adamaoua du Cameroun, du Nigeria sans oublier le Tchad et le Soudan, lorsque vous rencontrez un berger sifflotant derrière son troupeau entre Djenné et Tombouctou, si vous surprenez des femmes rivalisant de beauté et de grâce, quelque part sur les bords du Niger, que vous rencontrez un, à Cristal Palace ou sous la statue de la liberté.. partout dans le monde sillonné par ces grands voyageurs, les Peulhs auront été en deuil. Tidiane dont les recherches, notamment au Burkina Faso, lui ont permis de tracer le sillage de l´homo fulanus, dans ses migrations, avait sa formule, pour s´adresser à lui: " Biyoowo mbiymi, wiymi et wiymaami", interpellait-il, transcendant les clivages. Eh bien, ce sont tous ceux-là qui ont perdu, avec la disparition de l´homme de "ANNDU SOA ANNDII ANNDIN".
YO Alla yurme yaafo ma, yo juude moYYe njabboma!

L´HUILE ET LE FEU:

Les flagorneurs saisonniers et autres griots apologistes du Système ont la manie chiatique de monter sur leurs chevaux ou chameaux pour vouer aux gémonies tout esprit rebelle au régime militaire et ethnogénocidaire du pays. lls s´en prennent surnoisement toujours aux patriotes opposants et victimes de leur politique absurde et irresponsable et nous accusent de "mettre de l´huile sur le feu.". 
Mais là, moi je me marre à m´en péter la rate. Y a rien de plus con que d´accuser quelqu´un de... "mettre de 
l´huile sur le feu", car c´est reconnaitre qu´il y a le feu avant l´Huile. Et qui l´a allumée, cette saloperie de feu? Hun?
Mbiymi ngoppee ho66e kirnda!
LLC!

l´idéalisme et le réalisme

Certes nous n'avons que notre parole et notre plume comme armes de combat mais nous sommes armés des principes de justice et d'humanisme. Pour nous la politique est avant tout et surtout une question d'éthique. Chacun est libre de ses choix si sa conscience lui permet de servir les bourreaux de son peuple. Nous préfèrons l'idéalisme suicidaire au réalisme alimentaire.
Ñiiri mbaďndi gite so hul6inaaki ina hersinii ñaamde.

MISE AU POINT SUR LES "NÈGRES DE SERVICE"

Apparemment cette qualification commence à faire rage sur la toile et à irriter certains milieux et groupes proches de ces collaborateurs . Pour éviter toute confusion nous revenons sur notre définition.
Dans notre entendement les "Nègres de service" ce sont seulement ces noirs (civils ou militaires) qui, pour maintenir leurs positions ou obtenir des promotions collaborent avec le Système et défendent avec zèle le diable, nient le racisme d´Etat, l´esclavage et les exactions et autres crimes contre l'humanité commis contre les composantes négro-africaines du pays . Ils sont généralement envoyés dans des forums, médias, foras, colloques, séminaires internationaux pour soigner l´image du régime raciste. Ils étaient nos principaux contradicteurs dans des conférences internationales sur les droits de l´homme pendant les années de braise sous le règne du colonel raciste et sanguinaire Maouya Ould Sid'Ahmed Taya à Gènève, Durban, Dakar, Banjul, Bruxelles et New York et ils continuent aujourd'hui la sale besogne avec l'Azizanie.
Ils sont en général nommés pour masquer la nature discriminatoire du système, et mystifier du coup le regard étranger. Ils sont sans aucune responsabilité, ni aucun pouvoir de décision. Ces "personnalités" aux genoux tremblants sont en fait moins puissantes, la plupart du temps, que leur simple planton beydane!
Encore une fois n'est pas considéré comme "Nègre de service" ou partisan du SYSTÈME tout fonctionnaire de l´Etat. Nous avons beaucoup de compatriotes qui travaillent au sein de l´appareil et servent dignement
l´Etat en tant que simples fonctionnaires, commis et républicains mais qui refusent de verser dans
l´opportunisme, la flagornnerie ou de vendre leur dignité et ils méritent notre respect et considération.
Pour le reste chacun est libre de choisir son camp selon ses convictions et sa conscience.
Heptinaa woyi somaani jam!
LLC!

Gabriel

Reconnaissez vous cet homme? ancien ministre de l'intérieur et homme fort du régime raciste de Nouakchott au début des années de braise. Après
l´arrestation des Flamistes il martelait aux journalistes: "il faut crever l´abcès tout de suite et ne pas permettre qu´ils passent à l´action, nous allons les éteindre et démontrer après ces années d´incertitudes, que nous sommes capables de stabilité.."(Sud Magazine numero 4 janvier 1987).
Qu'est ce qu'il est devenu aujourd'hui? Qui se souvient encore de lui?
Il n'y a d'éternel que le pouvoir d'Allah!
Gabriel.....

NOTRE COMBAT

Notre combat est des plus hardis mais aussi des plus exaltants. Nous le continuerons en restant unis dans la détermination et dans la fidéli...