onsdag 31 juli 2019

VOUS AVEZ DIT EXIL DORÉ?

Encore une fois, monsieur Hacen Lebatt, vous ne parlez ni du colonel exilé Ould Taya, ni de Ben Ali encore moins du parrain de ton candidat le général-putschiste et millionnaire Aziz, mais bien de concitoyens modestes déportés, immigrés ou contraints à l’exil pour sauver leurs libertés, leur dignité et leur vie. Des compatriotes de la diaspora qui vivent au plus profond d’eux-mêmes les déchirements de l’éloignement et les affres auxquels sont confronté le commun des étrangers dans ces pays qui ne tolèrent que modérément les autres. Personne n'est rénumeré parce qu'il est en exil pour qu´il soit obligé de justifier son exil. Les gens gagnent leurs vies par leur travail, leur sueur et compétences et ne jouissent d'aucune faveur pour survivre donc ils n'ont besoin d'aucun prétexte pour justifier leur exil. Si la Mauritanie était un pays normal, paisible et juste, rien ne pouvait justifier la fuite de nos cerveaux et des dignes fils et filles de la patrie vers d'autres cieux qui profitent aujourd'hui de cette matière grise. Vous ne savez pas ce qu’on peut ressentir en entendant les nouvelles de la disparition des uns après les autres, des êtres chers, des proches auxquels on est resté séparé des années et qui s’en sont allés en emportant avec eux leur chagrin et votre nostalgie! Vous ne mesurez pas l’ampleur de l’amertume de ces braves citoyens de ne pouvoir offrir leurs compétences et leur expertise à ce pays qui leur est plus cher que tout le confort du monde! Non, les militants que nous sommes ne peuvent être retenus en exil par aucun avantage matériel personnel.D’ailleurs le peu qu’ils gagnent, à la sueur de leur front, ils le répartissent entre leurs devoirs militants, le developpement local et leurs obligations sociales. Non, nous ne sommes pas en exil doré. Cela dit , encore une fois , il n’y a pas d’exil doré. Du moins pour des patriotes sincères , car comme disait l’autre « on est bien que chez soi ». L’exil doré est un mythe, naïvement développé par ceux là qui n’ont pas été contraints à quitter leur terre natale! Nous pouvions pourtant faire comme vous et nous transformer en griots apologistes de nos petits roitelets mais nous n´avons pas la "chance" d´être dotés d´aussi souple échine c´est pourquoi nous avons préféré l´honneur aux honneurs de la république des injustices
Et comme le disait bien le martyr Tène Youssouf Guèye l'auteur de " Les Exilés de Goumel: "Je
n´oublierai jamais, moi, la vie mouvementée d´Exilé, pourchassé de ville en ville, les journées sans but et les nuits longues interminables où le mal du pays vous tient l´oeil ouvert et vous déchire les entrailles". 


Je me souviens encore de votre message ou vous me demandiez de revenir et que toutes les libertés nous sont garanties et que le président de mon parti (toujours non reconnu) est bien protégé. Deux jours après le président Samba Thiam fut arrêté et détenu arbitrairement plus d´une semaine sans aucune explication. Quelques jours après vous m´avez accusé ouvertement d´être un "terroriste" et d´être l´instigateur de l´événememt d´Orléans" et mieux de vouloir porter atteinte à la sûreté de l´état" de notre cher pays!!!


Je ne reconnais plus mon ami et ex compagnon de lutte en exil!


LLC!

tisdag 23 juli 2019

Je pense que...

On peut s'opposer entre nous avec des idées mais sans cultiver la haine et l'animosité entre nous. Restons humains et humanistes!

Des conseils

Amis et camarades. Je vous laisse encore avec ces quelques conseils du petit sage de Bilbassi : N'oubliez jamais qu'il existe 4 choses dans la vie qu'on ne pourra jamais rattraper :
- La pierre ... après l'avoir lancée !
- Les mots ... après les avoir dit !
- L'occasion ... après l'avoir perdue ! 
- Et le temps ... après qu'il soit passé!
Profitez bien de tout ce que la vie vous apporte aujourd'hui car demain il pourrait être trop tard. Vivre ensemble c'est la vie et des rêves pour la vie. Prenez soin de vous et la lutte continue!

LES REMERCIEMENTS DU PRÉSIDENT SAMBA THIAM

Maintenant que mes affaires me sont restituées, je suis en mesure de me reconnecter à nouveau au Net…
Pour, d’abord, remercier chaleureusement tous ceux –là, de l’intérieur comme de la Diaspora, ces camarades, la classe politique tous bords confondus , ces hommes et ces femmes honnêtes qui se sont mobilisés pour ma libération. Que tous soient donc, ici, vivement remerciés.
Pour ensuite dire que je sors, toutefois, de ces interrogatoires de géôle un peu triste et amer de constater …que le ver-les vers- est dans le fruit.

Je terminerai enfin par ces propos de Yehdih (dans son plaidoyer pour la cause touareg - l’Azawad-) :
‘’ Si l’on ne peut vivre ensemble qu’au prix de l’oppression à l’égard d’une composante , c’est une position pas raisonnable et qui, surtout, n’est pas tenable ‘’.
Samba Thiam.

FLAMNET- RÉTRO: Problématique du Système Educatif National : Contribution | Par Samba Thiam

FLAMNET- RÉTRO: Problématique du Système Educatif National : Contribution | Par Samba Thiam
Voilà bien des années que l’Ecole mauritanienne est malade, secouée par des crises récurrentes.
Au lieu de procéder à un diagnostique approfondi, sans complaisance du corps malade, l’on s’est contenté, à chaque fois, d’une auscultation superficielle pour lui administrer un traitement symptomatique. Six réformes successives qui ont toutes échoué ! Notre Ecole est malade, notre système éducatif en crise depuis 56 ans, tout le monde en convient !
Plus que des raisons de surface ( effectif pléthorique, manuels scolaires insuffisants ou désuets, mobilier brinquebalant, locaux vétustes et inéquipés ) nous nous attarderons plutôt sur les raisons de fond.
*Quel est le mal ?
Des élèves, des étudiants, des Enseignants sans niveau aucun, des élites francisantes ou arabisantes en extinction progressive, un produit inadapté...Un observateur, averti, ramassait la situation par cette formule : "En voulant rendre notre Enseignement authentique nous avons sacrifié l’essentiel: aucune considération pour la qualité, aucune pour la perspective d’emploi, aucune pour le développement".
* Quelle est la cause du mal ou quelles en sont les raisons ?
- Raison d’ordre psychologique, affectant le corps enseignant :
L’Enseignant a perdu son statut d’antan, par contagion du milieu social dans lequel il baigne, où les valeurs universelles de référence habituelle, telle l’honnêteté, le respect du travail –du travail bien fait-, la moralité, l’admiration pour le détenteur du Savoir, ont cédé la place à la course effrénée pour l’argent ; l’enrichissement à tout prix, tout de suite, a pris le pas sur la conscience professionnelle, d’où cette flopée d’Enseignants-boutiquiers !
Le terme "garraaye", devenu fortement connoté, négativement, suscite un demi-sourire pincé chez l’autre, au point qu’il devient gênant de se présenter comme tel…On est désormais Instituteur ou professeur à défaut de mieux, mais certainement pas par vocation .On est là, pour un temps provisoire, transitoire, en attendant de trouver mieux , de "monter" sa boutique, ou de partir pour des cieux plus cléments.
Cette dévalorisation du métier d’enseignant s’explique (ou s’accompagne) aussi par la dépréciation du Savoir et/ou de la Culture, censé être un des attributs majeurs de l’Enseignant. Aller à l’école, accumuler des diplômes, lire, simplement, est perçu aujourd’hui dans la société mauritanienne au mieux, comme une perte de temps, au pire comme une absurdité ; avoir de l’argent c’est mieux !
Pour corriger cet état des choses il faudra rendre à l’Enseignant sa dignité et son auréole d’antan par la revalorisation du métier, et restituer au Savoir l’admiration qui lui était attachée.
*Notre Ecole souffre, par ailleurs, d’une crise d’orientation. Au lieu d’une orientation technique et pragmatique on a opté pour l’élitisme. A la place d’une Ecole qui produit des plombiers, des électriciens, des frigoristes, des maçons, des mécaniciens, des menuisiers, des agriculteurs modernes, on a préféré celle qui fabrique des littéraires, des philosophes, c’est –à-dire des fonctionnaires aux mains propres, des "cols blancs"...
Il faut changer cet état de chose, en orientant les 60 % des cohortes vers la formation professionnelle et technique des cols bleus, et les 40% vers la formation de l’élite…
*Autre cause non moins importante, l’administration et la gestion chaotique du corps Enseignant, où l’on constate l’absence de rigueur dans la sélection et le recrutement des maîtres d’école, l’absence de contrôle sérieux et de suivi qui fait le lit du laxisme et de l’affairisme, l’absence d’émulation, de sanction et de récompense systématiques, l’absence d’ordre en un mot, qui ne se trouve pas, hélas, que dans l’Enseignement !
*Mais de toutes les causes à l’origine des crises de notre système éducatif, la plus fondamentale - entre toutes - d’ordre idéologique - demeure l’Arabisation à outrance, genèse véritable des problèmes !
Dès les années 50 les réformes débutèrent, en série, toutes à caractère linguistique ! Toutes les réformes opérées des années 50 aux années 80 portèrent sur la langue …l’objectif déclaré, hier et aujourd’hui, était et demeure de rendre notre enseignement "national" , "authentique"…l’élite arabo-berbère ne pouvait accepter, disait-on, que son identité culturelle –dont la langue est un élément essentiel- fusse occultée au profit d’une langue et culture étrangère, de surcroît héritée du colonisateur…C’était l’argument de surface, classique… Si, en soi , cette aspiration semble juste et légitime, elle cesse cependant de l’être dès lors que cette même élite imposa, paradoxalement, sa langue et sa culture à des non arabes. N’était-ce pas reproduire à l’identique le comportement du colon ?
En réalité cette revendication, nationaliste en apparence, était un écran de fumée, une supercherie visant d’abord et surtout à renverser le rapport de force, hérité du legs colonial, entre arabo-berbères et Négro-africains. Sous le couvert de "l’indépendance culturelle", on cherchait, en réalité, à créer un autre "équilibre" ...
L’argument "authenticité ou repersonnalisation" ayant servi -pour masquer les choses- est fallacieux. Nous avions tous résisté au colon, nous nous sommes tous opposés à sa langue, à l’entrée. Elle nous a été imposée à tous ... Dès lors qu’il s’est agi de réhabiliter langues et cultures pourquoi le fit-on de manière sélective ? Pourquoi n’avoir pas réhabilité et promu également les langues et culture négro-africaines ?
Repersonnalisation contre repersonnalisation, Identité contre Identité, pourquoi une réhabilitation pour les uns et pas pour les autres, étant entendu que chacun reste fier de ses racines et de sa culture, et si tant est, comme le soutient Mohamed M. Abdalhaye, "chaque individu est porteur d’une dignité inaliénable" ?
Non, la motivation n’était pas que toute culturelle…
Je me permets ici une petite digression ; La thèse selon laquelle les Négro-africains seraient plus attachés à la langue française est spécieuse et de mauvaise foi. Ils ne sont, ni plus ni moins, attachés à cette langue que l’élite arabo-berbère francisante, qui joue et gagne sur les deux tableaux ! En effet, n’est-ce pas cette même élite qui envoyait en cachette ses enfants dans la filière bilingue des années 80, et continue de le faire à l’Ecole Française, à nos jours ?
Non, encore une fois, la motivation n’était pas que toute culturelle…l’Arabe ne devait servir, hier comme aujourd’hui, de moyen de promotion et d’épanouissement pour tous, comme proclamé, mais de gangue protectrice, de garantie pour la préservation et la perpétuation du Système, dicté par des peurs enfouies et des complexes Aryens… Dans "crise mauritano-sénégalaise : la rupture d’une alliance inter- ethnique" de Marion Fresia, M. Ould Bédredine confessait ceci : "les Negro- africains représentaient 80% des cadres de l’Etat mauritanien naissant. Alors les maures ont voulu rétablir les rapports de force en leur faveur en utilisant deux instruments : la langue et l’Ecole".
C’est on ne peut plus clair !
La langue arabe a été, bel et bien, instrumentalisée à cette fin, et uniquement à cette fin. Un rééquilibrage des rapports de force, normal et légitime certes, mais qui versa hélas, dans l’excès, aboutissant, aujourd’hui à la liquidation totale de la communauté non arabe…
Notre système éducatif est donc à genoux. Des générations d’écoliers issus des milieux défavorisés ont été sacrifiées sous l’autel du slogan de la "repersonnalisation" factice et démagogique.
Pour changer les choses il nous faut, si nous sommes sincères, procéder à une véritable réforme structurelle qui conduise à une Ecole moderne, efficiente, avec comme préalable le renoncement à toute idée, à tout projet assimilationniste et hégémonique, sous-jacent.
*Il nous faudra , après cela, articuler certains facteurs :
-Adaptation de l’output aux besoins nationaux et du marché en général ( adéquation formation /emploi )
-Association des communautés villageoises à la prise en charge partagée de l’Ecole,
-Instauration d’une continuité entre formation initiale et formation continue, en paliers
-Adoption de certaines mesures d’accompagnement : (régulation du mouvement des Enseignants du public vers le privé à réorganiser et responsabiliser ; lutte ferme contre le désordre général qui prévaut - à supposer qu’on puisse le faire dans une Administration générale où le désordre et l’absence quasi systématique de suivi sont érigés en norme - , respect de la hiérarchie, de l’ancienneté, restauration de la promotion et du contrôle rigoureux des Enseignants, régulation des détachements abusifs et anarchiques, sanction sévère des absences fantaisistes, rationalisation des moyens etc ).
-Vigilance sur le corps de contrôle ( contrôle, fiche de suivi , formation du personnel , identification des Enseignants fictifs … )
-Mais surtout, procéder au rétablissement des bases de justice à l’école en supprimant l’iniquité actuellement en cours entre enfants dans l’acquisition du Savoir ; les Psycho-pédagogues s’accordent unanimement pour dire qu’un enfant qui commence par une langue étrangère accuse six (6) années de retard de scolarité. Les Ecoliers négro-africains faisant face à deux langues étrangères, au sens pédagogique terme, subissent donc un double handicap qui équivaut, logiquement, à 12 années de retard.
Il faut corriger ça !
*-Il nous faut, par ailleurs, clarifier le statut et le rôle attendu de chaque langue dans notre Ecole, à court, moyen et long terme. Pour ma part, je suis pour une Ecole qui parle plusieurs langues, comme la nation mauritanienne – pour un Etat multi-nations fédérateur des langues et cultures- . Les langues maternelles, toutes les langues maternelles, comme facteur d’apaisement des frustrations et tensions, et aussi comme facteur de développement ; le Français ou/et l’Anglais - comme porteur de pensée scientifique –( à un certain niveau), le chinois… Mohamed ould Abdalhaye disait que "la langue maternelle constitue pour tout un chacun l’outil irremplaçable de toute production scientifique effective et le socle de tout esprit créatif".
-Je suis de ceux qui proposent que chaque enfant commence sa scolarité dans sa langue maternelle, pour aborder dans un 2eme temps une langue nationale seconde, qui serait enseignée comme langue de communication tout court ; L’arabe pour les Ecoliers Negro-africains, le wolof ou le pulaar, ou le soninke, le bambara pour l’arabo- berbère. Cette seconde langue serait affectée d’un coefficient faible de manière à ne pas gêner ou compromettre la progression de l’enfant.
L’instruction civique, morale ou religieuse, l’histoire, seraient enseignées en langues nationales. La philosophie, apte à former la pensée critique, serait enseignée en Français ; Il ne serait pas sain, ni judicieux au regard de l’évolution actuelle des choses, de faire porter l’enseignement de cette discipline par la langue Arabe –tant que celle -ci "n’est pas réformée", et parce qu’elle est en ce moment "récupérée par le courant dogmatique et conservateur en Islam qui rejette la pensée critique et privilégie la répétition à l’identique", selon le linguiste Algérien A Dourari. En effet, ce qui se passe autour de nous et dans le monde actuellement, n’est pas pour rassurer et n’incline pas à la pensée libre, telle que nous la connaissons chez Al Kindi, Averroes, Mohamed Abdou, Mohamed Iqbal…
Il y aurait lieu de procéder également à des réaménagements pratiques, en supprimant certaines anomalies aberrantes qui ne répondent à aucune logique objective : qu’est-ce que, par exemple, l’instruction civique, morale et religieuse en arabe (coeff 4 ) vient chercher, objectivement, en classe terminale série D ou C, si ce n’est pour pénaliser les uns et constituer un bonus pour les autres ?
Si la baisse de niveau est un phénomène général, elle est davantage plus accusée chez nous, à cause de nos pesanteurs propres ; ce phénomène est davantage accentué, ces dernières années, à cause en particulier, de la dernière réforme porteuse de tous les maux et de toutes les anomalies, sur laquelle il nous faut revenir ...
Sous le couvert d’uniformisation de l’Ecole mauritanienne "qui divise" disait-on ( système à filière -Arabe/bilingue -) , cette réforme fut conçue et mise en œuvre en 2000. Son objectif déclaré était "d’unir" les Ecoliers en leur faisant suivre une seule et même filière ; plus de filière arabe où se retrouvaient quasiment tous les écoliers arabo- berbères, plus de filière bilingue, fréquentée exclusivement par les enfants négro-africains …
Autre attente exprimée à travers cette réforme, la nouvelle Ecole favoriserait la rencontre d’enfants issus de milieu social ou ethnique différent, qui déboucherait sur l’esprit de solidarité, de camaraderie retrouvée, de gestation de la citoyenneté ou du sentiment d’appartenance commune à un même pays, comme par le passé …
Derrière ces ambitions nobles, mais combien trompeuses, se cachaient, en réalité, des considérations et préoccupations bassement partisanes et claniques. Le souci n’était pas de s’attaquer aux dysfonctionnements du Système en général, mais essentiellement, de trouver une solution, à l’impasse de la filière arabe : Il fallait sauver les Ecoliers, naufragés, de la filière arabe, sans issue ! Filière qui consacrait un échec massif des enfants, sans réels débouchés ni perspectives de réinsertion dans le tissu économique.
En effet, chez nous la langue française - à la vie dure- était loin d’être morte et ailleurs l’anglais et le Français étaient de rigueur. Pour un étudiant formé donc uniquement en arabe, l’horizon interne et externe était assez rétréci, le champ des possibilités fortement restreint…
Cet échec de la filière arabe - le seul à l’origine de la réforme scolaire actuelle-, s’est illustré, on s’en souvient, par le renvoi dans les années 2000 d’un bon nombre de Professeurs de Sciences et de Mathématique, arabophones, reversés dans la diplomatie, ou affectés à d’autres tâches et fonctions administratives. Soit donc le corps arabophone, soit le médium était mis en cause dans l’enseignement des sciences, soit dit en passant …
La solution choisie fut donc de revenir à l’enseignement de certaines matières de base en Français (sciences et Mathématique ), qui était, jusque- là, réservé à la filière bilingue où se retrouvaient les écoliers négro- africains. D’un coté on levait un écueil - retour du français -, de l’autre on en créait, délibérément, par l’imposition de la langue arabe aux écoliers non arabes, avec de surcroît une langue éclatée en matières multiples affectées de coefficients accrus, accentuant ainsi leur handicap et leur échec massif, à travers une série littéraire totalement arabisée ! L’histoire, la géographie, la philosophie, la langue, l’instruction civique, l’instruction morale religieuse sont dispensées en arabe ! Appliquée brutalement, cette réforme allait pousser des milliers d’enfants négro-africains, pris de court et désorientés, à abandonner massivement l’Ecole.
On a donc réformé, mais en veillant à préserver soigneusement la nature discriminatoire du système qui opérait comme un filtre…Faisant déjà face à deux langues étrangères, -double handicap à surmonter- voilà qu’on multipliait de nouveau les obstacles sur leur chemin, ce qui, nécessairement, affecte négativement, fortement et durablement leur réussite scolaire. Voilà pourquoi , à titre d’exemple, au baccalauréat 2016, niveau national, série C, sur 100 admis on compte deux (2) Négro –africains ! A Kaédi sur 1061 candidats au bac toutes séries confondues il y a 37 admis négro -africains …Djeol compte zéro admis ! Voilà pourquoi dans les examens et concours d’accès à l’emploi les enfants et jeunes négro-africains sont recalés. De 2000 à 2016 les résultats sont tous les ans plus catastrophiques que jamais. L’Equité a déserté notre Ecole dès notre accession à l’indépendance …
Enseigner nos langues négro- africaines -gage de l’équité et de l’égalité des chances à l’Ecole et en société - n’a jamais, réellement, effleuré l’esprit des réformateurs. Ce fut –et ça le demeure - le cadet des soucis de nos gouvernants ; Il ne le fallait surtout pas, car ce serait "ouvrir la boite à Pandore, affaiblir la suprématie consacrée de la langue arabe, remettre en cause l’arabité de la Mauritanie", compromettre le "rééquilibrage" du rapport de force, en voie de parachèvement …
Tel est l’esprit qui nous gouverne toujours !
Cette actuelle réforme, sabordant au passage l’Institut –performant - des langues nationales, n’a pas moins divisé et l’Ecole et la société mauritanienne. Par ses conséquences directes, des Profs de fac francophones, négro- africains, sont entrain d’être poussés vers la sortie, en voie de chômage technique…Les Profs de Droit, et d’histoire sont actuellement touchés, demain ce sera au tour des Profs de lettres. On devine la suite logique du processus sur l’Université… (et lorsque je parle de l’autre Elite- qui a choisi , pour l’essentiel, de se coucher, je note des grincements de dents !!!
En conclusion, l’uniformisation du Système scolaire actuel, à travers cette réforme dernière, s’est faite au détriment des enfants négro africains, au détriment de l’Unité nationale. En lieu et place de la réconciliation, elle a reconduit et accentué la fracture entre Ecoliers et entre communautés, par ses inégalités. Peut –il, du reste, y avoir réconciliation, restauration de l’esprit de camaraderie sur le socle de l’injustice ?
La baisse de niveau est, il est vrai, à l’échelle régionale, africaine et mondiale, mais elle est particulièrement aiguë chez nous à cause de la série de réformes à caractère idéologique et partisan…
"Notre pays dont l’unité s’est forgée dans l’épreuve entend sauvegarder cette unité comme son patrimoine le plus précieux. La diversité est une source d’enrichissement, elle ne doit jamais devenir une source de division. Unité dans la diversité, sans doute, unité dans une stricte égalité, des droits de chacun, sans discrimination d’aucune sorte. C’est ce que nous commande une vision de la réalité, une analyse sans complaisance des faits".
Ce sont là des propos que tenait M. ould Daddah, mais quel usage en fit-il ? Nous pouvons réussir si nous abordons notre problématique dans un esprit exempt de tout calcul, de tout esprit partisan ou hégémoniste. Nous réussirons à condition d’être mus par le seul désir de construire, une fois pour toute, un système éducatif performant, fonctionnel, efficient , qui servirait l’égalité des chances , offrirait les mêmes opportunités et assurerait au peuple , dans toute sa diversité, développement, bien-être, et harmonie.
Samba Thiam
Inspecteur de L’Enseignement Fondamental
4 septembre 2014

Pensée de Mandela

"Ce qui nous a permis de tenir le cap, c'est l'ardente aspiration de notre peuple à l'égalité, à la dignité, au respect et à la tolérance." Nelson Mandela.

JOUR DE NAISSANCE DE MANDELA, MADIBA TOUJOURS VIVANT, CENTENAIRE DANS NOS COEURS.

LE 18 juillet 1918, jour de naissance d´un grand homme, devenu le symbole de la liberté,de la résistance et de l´humanisme tout court, cet homme est notre référence, notre modèle et notre père spirituel. En ce jour d´anniversaire du leader incontesté de l´ANC nos pensées militantes et affectueuses, nos prières vont à ce grand révolutionnaire: NELSON ROLIHLAHLA MANDELA. Que la terre lui soit légère!
Le 11 février 1990, jour de sa libération, jeune étudiant à Dakar, content et très ému, je m´étais promis de donner un jour, si Dieu répondait à mes prières, le nom d´un de mes fils à cet homme exceptionnel. Plusieurs années après sa libération, Dieu me donna un fils et je l´ai baptisé sans hésiter NELSON MANDELA, après avoir donné mon premier fils le nom d´ un autre célèbre combattant de la liberté, un de mes héros de toujours: Steve Biko .
Mandela est parti mais il continuera à vivre des siècles et des siècles dans nos coeurs et pensées.
DIEU MERCI. LLC!

Souvenirs souvenirs de Tène Ablaye Pampara

Souvenirs souvenirs
C'était en 1990 à Cansado dans un studio .
Dans ce lieu si bruyant d'habitude, on entendait voler une mouche .
Imaginez un peu l'ambiance de 5 amis se connaissant depuis le lycée dans un studio sans curo ni kajo .
Ce jour là , on avait les cœurs serrés par l'annonce de l'exécution des militaires : 7 garlolois et pas moins de 6 Djeolois ( Sow Amadou Mamadou , Wele Ousmane , Dia Mamadou Samba , Sow Sada , Soumaré Samba et le 28 ème des pendus d'Inal Coulibaly Samba ) .
Je les réconfortai en disant ko fenaande car j'avais un secret assez solide prouvant le contraire .
Toute ma conviction tenait sur la mort de Sow Amadou Mamadou .
J'ai connu Sow Amadou grâce à Ablaye Sall - un ami . Élèves , nous passions beaucoup de temps chez " les marins " ( Jaak Hamme , Sow Mamadou , feu Mamadou Farmata ) où on écoutait de la musique et surtout des bricoles pour le ventre .
Le principal de la marine Sow était un grand frère , un ami , un cousin à plaisanter . Son union avec ma sœur Kadia Sow cimenta cette amitié . Kadia faisait la terminale avec mon épouse Diop Fatimata et elles étaient intimement liées.
Petit à petit , nous nous rendions visite.
La dernière était chez moi juste avant son arrestation . L'image m'a hantée avant que je ne lui accorde tout le réconfort dans mon cœur et ma mémoire .
Au fait mon secret ne tenait qu'à un fil de falla .
Un marin dont les parents étaient mes voisins me réclamait souvent des cigarettes pour Sow
La veille de l'annonce , il était passé ce qui était pour moi une preuve de vie malgré que Sy Amadou de Garlol ( agent de la SAFA - filière de la SNIM) disait à qui veut l'entendre : si cette information s'avère vraie , je ne travaillerai plus jamais en Mauritanie . Ce fut son dernier jour à la SAFA .
J'étais loin d'imaginer que mon ami était dans une fosse commune à 255 km de Nouadhibou.
TÊNE Ablaye Pampara Diaw- Facebook.
MON COMMENTAIRE
Témoignage émouvant sur la mort de nos oncles et cousins.Yo Alla haarnu 6e aljanna. Têne Ablaye Pampara Diaw, moi j'ai vu pour la dernière fois notre cher oncle feu Sow Amadou lors de notre procès politique au palais de Justice de Kaëdi en 1987 après notre arrestation suite aux événements du manifeste du négro-mauritanien opprimé. Il était venu en tenue civile pour nous réconforter et nous apporter son soutien affectif. Quant à notre autre oncle et cousin Sada Binta Sow, lui aussi c'est en 1986 dans la prison civile de Kaëdi que je l'ai vu pour la dernière fois. Lui gardien de la prison et nous prisonniers. Il était l'une de nos croix de transmission avec les familles et le monde extérieur et il prenait des risque incroyables. Et à chaque qu'il passait nous saluer il nous disait : " N'ayez pas honte de votre emprisonnement, vous êtes une fierté pour toute la communauté". Quelques années après ma libération et de mon exil lointain j'ai appris son assassinat mais je n'étais pas surpris parce que je le savais un homme d'honneur et de refus. Yo Alla yurmo 6e yaafo 6e.
Et la lutte continue!

LANGUE ET LANGUES: LES FADAISES DES CHANTRES DE L´ARABITÉ ET DE L´ARABISATION DE LA MAURITANIE.

Pr Ely Bakar ould Sneïba est un récidiviste notoire. Nous avons eu le même débat en février 2017 sur Facebook et sur Cridem et il m'avait bloqué après notre échange. Je partage avec vous MA RÉPONSE À ELY SNEIBA lors de notre échange et qui est toujours d'actualité.

Pour justifier l´imposition de l´arabe et de l´arabisation à outrance en Mauritanie, l´imposteur professeur Ely Ould Sneiba et les idéologues du Système ethnogénocidaire, raciste et esclavagiste n´ont rien trouvé comme argutie que de produire des fadaises du genre:
"..Ceux qui veulent maintenir la communauté nationale divisée ont forgé un concept à eux : ‘’l’exception mauritanienne’’. Pour ces choristes de la division, pourfendeur de l’intégration nationale, notre pays ne doit ressembler à aucun autre dans la région ou dans le monde.
Leur argument de base est le suivant : nous rejetons l’arabité exclusive de la Mauritanie.
Une approche cousue de fils ‘noirs’. En effet, qui peut, sur terre, nous indiquer un pays où se trouve une quelconque exclusivité culturelle ?
C’est tout simplement contre-nature.
Cependant, il existe partout des identités culturelles majeures, c’est le cas, par exemple du Sénégal voisin. La langue et la culture wolofs prédominent au grand dam des ethnicistes pulaars.
Et aucun Pulaar ne peut lever son petit doit pour refuser ou à plus forte raison combattre une telle réalité, y compris le jeune toucouleur sénégalais pyromane de l’autre jour.(...) tous ceux qui imposent la traduction dans la vie nationale mauritanienne sont en toute logique des partisans de ‘’la théorie de l’exception mauritanienne’’ et propagandistes de la non ‘’’exclusivité arabe’’ de la Mauritanie.
Tout en sachant par ailleurs, et ça mérite d’être signalé, que l’enseignement national public est devenu bilingue à partir des années 70.
Et il n’est pas logique que les mêmes enfants de la même école sortent à moitié bilingue et à moitié monolingue. Ce résultat ne peut être que voulu, c’est une prise de position claire.
Enfin, il faut dire que cette lutte continue et que ses militants fondent aujourd’hui tous leurs espoirs sur la collision FLAM-IRA pour une impossible victoire.
Ils perdent leur temps. La Mauritanie est un pays arabe, le Sénégal est un pays wolof et le Mali un pays bambara". Dixit Ely Bakar Ould Sneiba.(Page Facebook)
Monsieur le professeur, apparemment vous con-fondez ou confondez langue de communication, langue nationale et langue officielle!
Professeur apparemment vous prenez des vessies pour des lanternes en pensant faire vivre le Système ethnogénocidaire autant que celui des Ian Smith et autres Botha mais le réveil risque d´être brutal pour vous et toute l' écurie des guignols qui vous accompagne dans cette aventure identitaire et meurtrière. Aucune huile ne saurait graisser cette mécanique déglinguée. C´est plus tôt l´implosion de sa rouille qui est spectaculaire. L´explosion le sera davantage. Le droit d´exister et de vivre en tant que, Mauritanien ne peut passer avant celui d´être Soninké, Haalpulaar, Wolof, Haratine, Arabe ou Bambara. Et tout ce qui concerne cette question doit-être constitutionnellement reconnu. La Mauritanie n´est pas un Etat arabe si elle ne veut pas être un Etat raciste. La Mauritanie est un Etat arabo-berbère et négro-africain, voilà la réalité historique, géographique et sociologique du pays. Vous avez oublié que la Mauritanie actuelle est sur les vestiges des royaumes et empires du Tekrour, du Ghana, du Mali, du Fouta et du Waalo et que cette terre était bien habitée et occupée avant l´arrivée des arabes.
Comme fondement à leur politique raciste, les autorités mauritaniennes avancent, notamment lorsqu´elles s´expriment dans la presse arabe, un argument démographique: les arabes constituant l´écrasante majorité de la population du pays, il n´y a aucun mal à conduire-bien au contraire- une politique de discrimination et d´assimilation envers les noirs. L´on mentionnera d´abord qu´en se réferant à ce type de justification, le gouvernement mauritanien affiche son royal mépris pour les droits des minorités, l´on notera ensuite la curieuse tendance du Système à chaque fois qu´un recensement est réalisé à en dissimuler les résultats. En réalité tout tend à prouver que la composante négro-mauritanienne du pays constitue aujourd´hui la majorité de la population. Nous n´en tirons pas naturellement prétexte pour exiger l´installation d´un pouvoir exclusivement noir à Nouakchott. Notre souhait le plus absolu serait que ces questions de couleur, de pourcentage passent au second plan pour laisser place aux seuls critères de compétence et de patriotisme.
Pour revenir sur cette question des langues nationales nous rappelons à notre fameux professeur de la haine qu´une langue est un instrument, créée pour les besoins de communication par une communauté donnée. Dans un espace où cohabitent des langues différentes, la paix, la stabilité et le développement ne sont possibles que s´il est institué un multilinguisme qui correspond à une répartition spatiale et socio-politique juste de l´épanouissement de ces mêmes langues.
La régle de la compétition loyale verra une langue s´imposer au fil du temps par son dynamisme propre, ou alors la densité des interférences en créera une nouvelle. Dans tous les cas, ce n´est pas par des pratiques moyennâgeuses telles que celles adoptées par l´Etat mauritanien qu´une langue s´imposera sur les autres. On connait depuis longtemps l´étendue de l´arrogance bornée de Ould Taya qui croyait pouvoir décréter l´arabité de la Mauritanie et s´employer à parachever l´oeuvre_ en tout état de cause bancale puisqu´incapable d´arriver à ses fins_ de ses prédécesseurs.
Ainsi le matraquage intempestif à la radio, à la télévision et à l´école de l´arabe au mépris de toutes les autres langues nationales a provoqué le rejet en bloc non de cette langue, mais de l´utilisation qui en est faite, par tous les mauritaniens, y compris tous les arabes réfléchis et patriotes qui, à l´opposé de quelques inconditionnels du Baathisme et du Nassérisme, comprennent la nécessité pour le progrès et la paix du pays, l´épanouissement de chaque citoyen dans sa propre langue.
Les contre-performances chroniques de l´école et de l´administration mauritanienne ne suffisent-elles pas de montrer l´échec de la politique bornée d´arabisation à outrance? Il est vrai que c´était plus pour "beydaniser" ses institutions que le triste colonel s´est engagé pour l´aventure que l´on connait.
L´institut des Langues Nationales, fruit de la lutte héroïque du mouvement noir a été chroniquement saboté par le gouvernement, avec des moyens de fonctionnement dérisoires et des activités limitées. Il est cependant la base de la réhabilitation des langues nationales. L´alphabétisation des populations et la transcription des concepts scientifiques dans ces langues sont une nécessité impérieuses.
Des langues comme le Français doivent progressivement perdre leur statut actuel pour celui plus conforme de langue de communication. L´arabe, le Bambara, le Pulaar, le Soninké et le Wolof doivent quant à eux aussi bénéficier du même statut et par conséquent jouir des mêmes DROITS dans tous les domaines en vertu de l´ÉGALITÉ absolue des nationalités.
En fait le problème Négro-Africain est un problème d’exclusion globale; exclusion sur le plan politique, économique, culturel et social en un mot un Apartheid qui ne dit pas son nom. Ils réclament l’Enseignement des Langues Nationales garant de leur identité, en toute légitimité, sans exclure ni l’Arabe ni le Français.
Tel est l’enjeu et la véritable dimension du problème!
Et pour terminer je vous laisse réfléchir sur le sens profond de ce verset du Saint Coran: "Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux.".
La lutte continue !
Kaaw Touré.

LA PENSÉE DU JOUR: Alhajji Mahmoud BA

" Les autorités coloniales me trouvaient suspect parce que je voulais combattre l´ignorance!"
"Nos Cheikhs pour la défense de l´islam doivent se départir d´un esprit rétrograde".
Al-Hajji Mahmoud Ba- Le fondateur du mouvement Al falah.
Yo Alla haarnu mo aljanna!

CAN, conversation avec un ami arabe

Un collègue arabe d'origine irakienne me dit pendant notre pause café au bureau :
Lui: " Je souhaite que l'Algérie gagne la finale de la CAN d'aujourd'hui ".
MOI: pourquoi?
LUI: mais c'est un pays arabe". 
MOI: " Mais moi, je ne suis pas un arabe, mon frère et je souhaite que le Sénégal gagne la coupe.
Lui: " mais tu es Mauritanien non? vous êtes des arabes non? Et en plus tu parles bien l'arabe, le foussha?
Moi: Oui, je suis mauritanien et je parle bien l'arabe mais je ne suis pas arabe je suis Peul de père et mère.
Il devient confus et un peu honteux et me sourit. Je lui réponds par un petit sourire mais en pensant surtout aux dégâts de la diplomatie mauritanienne, qui fait croire partout que la Mauritanie est un pays arabe et n'est habité que par les arabes et leurs esclaves.

Rencontre avec Carina Hägg

Rencontre avec notre chère amie Carina Hägg une femme politique suédoise très connue et très engagée sur des questions des droits de l'homme et de la défense des minorités et des femmes. Nous avons parlé de la situation politique et du hold up électoral du 22 juin dernier.
Pour la petite histoire Carina fut la première députée suédoise à me recevoir à mon arrivée en Suède en 1999, en tant que responsable de la commission affaires étrangères de l'assemblée nationale suédoise et du parti des socio-démocrates au pouvoir.

HUMEUR ET HUMOUR: Les lions de la téranga!

Les Sénégalais ont dominé le match et ont marqué aussi l'unique but du duel de la finale. Sané, ce n'est qu'un but même si ce n'était pas le but mais la culture de la téranga oblige. La devise est apparemment aussi qu'on préfère se tirer la balle dans le camp que d'être tués par la balle de l'adversaire. Les lions sont tout à fait en phase avec la devise des Diambars : "On nous tue mais on ne nous déshonore pas". On nous gagne mais on ne nous marque pas et on ne nous défait pas non plus.
Gacce ngalaama les Lions, mo wuuri 6ura, Diadieuf waay nos Lions, loins du but mais ainsi va le fouteux football. La foutue vie continue avec sa réalité quotidienne et dysthymie.
Pour en finir avec cette humeur matinale de gueule de bois, Please, Nguir Yalla, To66el jawdi jinnaa6e, ne nous parlez plus de ces faux voyants et voyantes à la pelle de Selbe et encore moins de ces faux "marre à boue" comme l'a bien trouvé mon ami, camarade et non moins captif sérère Abdou Ndukur Kacc Ndao. Marabouts, oiseaux d'autres augures, qui n'inaugurent et ne prêchent que du faux, jetez moi ces chapelets à la poubelle et ces cauris et gris gris dans la marre de l'oubli!
Bravo et félicitations à nos autres voisins du Nord, les fennecs pas fainéants du tout. Choukrane lakoum les champions d'Afrique et de la révolution patriotique des vendredis d'Alger.
Bon samedi à tous et toutes et la lutte continue, bien sûr.

#LLC!
Kaaw Kaaw le 13ème gaindé

PRIS POUR UN SÉNÉGALAIS DR MAMOUDOU BARRY TUÉ PAR DES PRÉSUMÉS SUPPORTERS "ALGÉRIENS"!

La famille Barry a la profonde douleur de vous annoncer le décès de notre fils, petit-fils, mari, père, frère, Mamoudou survenu ce 20 juillet 2019 dans l'après-midi.
Enseignant-chercheur en Guinée et en France, docteur en Droit de l'Université de Rouen Normandie, Mamoudou Barry a soutenu une brillante thèse sur « Les politiques fiscales et douanières en matière d'investissements étrangers en Afrique francophone : le cas du secteur des ressources naturelles extractives >>, le 27 juin 2019. Ses recherches ont été unanimement saluées par le jury comme une œuvre pionnière dans le domaine. Ainsi, par dérogation à l'arrêté du 25 mai 2016 qui supprime les mentions, il a été décidé exceptionnellement, à l'unanimité du jury, de lui accorder la mention très honorable avec les félicitations du jury.
Mamoudou est marié et père d’une fille. Il a été victime d'une agression verbale puis physique d'une extrême violence qui lui ont causé des lésions cérébrales et l'ont mis dans un coma profond dès la soirée du 19 juillet.
Il a rendu l'âme le 20 juillet dans l'après-midi. Le Procureur de la République s'est saisi de l'Affaire et l'enquête est en cours.
Nous perdons un homme de valeur, de consensus, un conciliateur, un brillant intellectuel pluridisciplinaire.
Mamoudou a toujours été un guide pour les étudiants, un exemple pour ses collègues et un père de famille dévoué.
Que la terre lui soit légère et que le Tout Puissant lui accorde le paradis Firdaws.

PARTAGE DE LECTURE : Ely et ses divagations par Abou H Sy.



Probablement atteint du syndrome de la page blanche, dû à un delirium latent, le sieur Ely O. Sneiba n’a trouvé mieux que de se lancer dans une perfide diatribe envers la communauté peule, qu’il ne porte assurément pas dans son cœur . Et pourtant Dieu sait qu’il y a du grain à moudre; entre ces élections volées, le pauvre M’Khaitir que certains barbus continuent à vouloir envoyer à la potence et le dangereux bicephalisme vers lequel on s’achemine, voilà matière à réflexion. Ignorant tous ces sujets qui doivent interpeller son intellect, notre intellectuel préfère dégurgiter cette tirade anti- Haal Pulaar. Ceux-ci, justement, déconseillent, dans un célèbre adage, de répondre aux agissements du baudet, de peur tomber aussi bas mais je ne pus résister face à ces grotesques affabulations.

Dans ce pamphlet, où l’ignorance le dispute à la mauvaise foi, l’arrogance à l’hypocrisie, on a du mal à saisir ce qu’il reproche exactement à cette communauté. Tantôt, c’est Hamidou Baaba et son interview, tantôt les Haal Pulaar du Sénégal, ou les “Naar” absents du gouvernement sénégalais, le coup d’Etat de 87, la diaspora ... “what is exactly the problem?”
Ce genre de sorties, reflète en réalité une profonde anxiété identitaire doublée d’une permanente incertitude existentielle des arabophiles mauritaniens et l’ambition utopique qu’ils nourrissent: une Mauritanie exclusivement arabe. Seulement, cette chimère est entravée par la présence de ces négro-mauritaniens, en particulier, peulh qui refusent toute aliénation. Si seulement les choses pouvaient se passer comme dans le reste de l’Afrique du Nord, où la population autochtone noire a été presque effacée ou complètement reléguée au second plan, tel un enfant taré qu’on cache au monde. C’est sous cet angle et sous cet angle seulement qu’il faudra analyser ces récurrentes sorties au vitriol contre les Haal Pulaaren.
Pour en venir à la substance de son propos, si substance il y a, j’aurai souhaité que notre professeur fût honnête dans son analyse, constant dans sa démarche et juste dans ses conclusions. La rigueur intellectuelle aurait voulu qu’il ait retourné les outils d’anslyse dans l’autre sens, en exposant les agissements de sa communauté en Mauritanie et dans les pays voisins. A moins qu’il ne soit un de ces intellectuels que décrivait Barres: << Rien n’est pire que ces bandes de demi-intellectuels. Une demi-culture détruit l’instinct sans lui substituer une conscience>>.
Ely entame son propos par deux termes inapropriés, preuve de son ignorance de cette communauté qu’il tient à stigmatiser, à moins que ça ne soit une plaisanterie mal venue. Je rappelle à sa gouverne que le mot “Naar” est totalement inconnu en milieu milieu peulh, nous ne l’utilisons nulle part dans notre langue; ni pour les objets, ni pour les animaux, encore moins pour les humains.
Pour la petite histoire, sachez monsieur que si N’dar a été la capitale de la Mauritanie à un moment donné de son histoire, cela n’a rien à voir à cette prétendue “présence ancestrales des arabo-Mauritaniens (comme vous dites) au pays de la teranga. La vérité est qu’il fallait forcer le destin en donnant à ce pays que certains voisins ne voulaient pas des symboles même provisoires. Ironie de l’histoire, ce sont ces mêmes voisins qui sont courtisés, quant à ceux qui ont assisté à cette difficile genèse, leurs ressortissants constituent le souffre douleur de presque tout et chacun.
Quant à la présence soit-disant ancestrale des maures à St-Louis, je vous renvoie à cette boutade (adage) peulh: “ holi Hamme, holi hoore weendu”?
Le racisme d’Etat dont la dénonciation vous désoblige tant est une réalité en Mauritanie. Il ne peut être assimilé aux problèmes de pauvreté ou d’emplois inhérents au sous-devoppement ou à la mal gouvernance. Il s’agit de ce racisme structurel qui gangrène la Mauritanie. Celui qui fait la part belle à la culture arabe-berbère dans les médias alors que celle des négro-africains est réduite comme une peau de chagrin. Le fait que créer une entreprise pour un noir en Mauritanie, c’est La croix et la bannière, alors les boulevards de la richesse sont largement ouverts à la communauté maure. C’est aussi ces écoles d’élites où seuls les enfants d’une certaine communauté sont admis. Mais aussi cette “sécurisation” de cet État civil qui ne vise en réalité qu’à sécuriser la prédominance des arabo-berbères par le refus d’enrôler les négro-africains et les Haratines. C’est aussi la confiscation des terres des pauvres paysans de la vallée...
Voilà ce que nous dénonçons et que vous devriez aussi, si la stabilité du pays vous préoccupe tant soit peu.
Les Haal Pulaar et tous les autres négro-mauritaniens ne demandent aucune faveur, aucune largesse, ils sont assez entreprenants par eux-mêmes. Ce qu’ils demandent, c’est l’égal accès aux conditions d’accumulation de la richesse.
Vous conviendrez avec moi qu’il est quand même curieux, que les Noirs de Mauritanie qui excellent partout dans le monde avec des affaires florissantes dans tous les continents n’arrivent pas à reproduire le même talent chez eux. Ceci n’est pas un problème de sous-développement, c’est du racisme pur et dur.
C’est vrai qu’aucun Arabo-berbère n’occupe un poste ministériel ou administratif au Sénégal, mais pas pour les raisons que vous suggèrez. L'honnêteté vous commande à pousser la réflexion jusqu’au bout. Vous feignez d’ignorer que ces compatriotes ont préféré retourner en Mauritanie pour occuper les mêmes fonctions, contrairement à ceux que vous appelez cyniquement “ les naturalisés mauritanien” qui se sont contentés de postes de second niveau, en dépit de leurs qualifications avérées.
Dans la même foulée, vous semblez avoir quelque chose d’insaisisable envers le Sénégal, une certaine amertume, une envie; comme certains d’ailleur de nos compatriotes. Ce Sénégal si proche, mais pourtant si différent. Un pays de négres adulé par les arabes. Un pays si pauvre, mais si influent dans le monde. Cela n’est pas du goût des nationalistes arabo-berbères dont vous épousez les thèses.
Sachez tous que la force de ce pays ce sont ses intellectuels qui ont su taire leurs clivages ethniques pour faire de cette diversité culturelle une nation fière. C’est son armée républicaine qui ne cherche jamais à accéder au pouvoir. Enfin, c’est cette démocratie, même imparfaite, qui permet au peuple de faire partir un président qui voulait rester plus que la constitution le lui permet. Tout le contraire de ce qui passe chez nous.
Vous avez parfaitement raison quand vous dites “ quand on cultive le particularisme tout se gâte et les œillères sectaires nous font faire un mauvais focus “. Qui cultive le particularisme en Mauritanie? Qui ne veut pas habiter avec les noirs ou apprendre leurs langues de peur d’être associés à eux. Enfin qui porte des œillères qui ne permettent de ne voir que dans une direction: l’orient?
Il est tout à fait normal et souhaitable pour un pays que chacun se préoccupe de “ la place, du rôle et du devenir de son groupe ethnique” cela s’appelle de la diversité. Le mal commence quand un groupe ethnique cherche à anéantir politiquement, culturellement et économiquement tous les autres dans un espace où la cohabitation est inévitable. C’est ce que les Négro-africains refusent. Nous ne voulons qu’une chose qu’on nous laisse vivre notre négritude, comme vous vivez votre culture.
La lutte continue!

Abou H Sy
FPC/Amérique du Nord

LA MORT

 Dis: "La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez.” (Sourate al-Jumua: 8)
Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables… (Sourate an-Nisa: 78)

fenaande laatooto tan ko...

So a fellitii wuurde e fenaande, a woɗɗintu seede.
Ene wiyee, waawi fende laatoo tan ko joom galle.
So debbo yeddii o wiya ɗum:" ndeen a araani ɗoo".
So ɓiɗɗo yeddii o wiya ɗum: "ko tawi a jibinaaka"

PENSÉE D' EXIL:

 J'aimerai rappeler que la condition d'exilé est loin de ressembler à une partie de plaisir. Je ne crois pas que des gens s'y complaisent. Ce que notre peuple a subi, ce n'est pas un scénario de film qu'on peut changer au gré d'une équipe de tournage. Chaque exilé du génocide et de la dictature militaire a laissé derrière lui, des frères, des soeurs, un père, une mère, bref, une famille et des rêves. Chacun a donc connu ses nuits blanches à méditer sur le sort que des criminels ont fait subir à son peuple. Nous faisons partie intégrante de notre Peuple et rien de ce à quoi aspire notre peuple ne nous est étranger.
Notre peuple doit renoncer à l'attitude de victime et la remplacer par une attitude de conquérants. Le système actuel est à combattre dans toutes ses formes, et nous devons CONQUÉRIR tout ce qui nous est dû. La première étape vers cette conquête c'est le courage de le dire à tous ceux qui peuvent nous entendre. Avant de nous éparpiller à travers le monde, nous avons combattu le système sur place. L'exil n'est qu'une étape additionnelle de la longue marche vers la libération. A bon entendeur.....chahut!
La lutte continue!

söndag 7 juli 2019

Un régime en panne d´inspiration

Apparemment ce régime putschiste est en panne d'inspiration et d'arguments face à la situation. Hier on m'accusait injustement de jeter les jeunes de l'intérieur dans la rue et aujourd'hui d'envoyer les exilés et immigrés de la diaspora pour casser du nègre de service!
Je ne savais pas qu'avec mon petit clavier je pouvais donner des ordres partout pour déstabiliser le régime militaire, lourdement armé! 
Thièye moi, Elimaan, Sammba ngaari jamaa, gorko mo Bilbasi! Mdrr

Mauritanie, haro sur les FPC par Abou H Sy

Depuis quelques jours notre camarade Kaaw Toure est l’objet d’une campagne ignominieuse d’accusations infondées doublée de menaces à peine voilées. Des sbires de L’Azizanie se lâchent sans scrupules dans les réseaux sociaux pour l’accuser de tous les pêchés d’Israël.
Selon ces courtisans du nouveau roitelet, Kaaw serait derrière les manifestations post électorales sauvagement réprimées par la soldatesque du régime.
En vérité ces sorties intempestives trahissent un régime en désarroi. En effet, après avoir pris en otage le président Samba Thiam pendant une semaine en attendant de produire des justificatifs moins burlesques, voilà que l’autocratie de NKTT s’attaque à un autre membre des FPC en l’occurrence leur porte parole.
Il n’échappe à personne qu’il s’agit là de manœuvres malvaillantes d’un régime ébranlé par sa cuisante défaite électorale.
Nul n’ignore que la sanglante répression de ces manifestations entrent dans le cadre de la campagne d’intimidation et de terreur mis en brale par le régime bien avant les élections par le déploiement d’arsenal de guerre à la veille du scrutin.
La violence appelle la violence, dit on. Les jeunes descendus massivement dans la rue, n’ont fait qu’exercer un des droits fondamentaux de la démocratie; celui de manifester. Incapable de décrypter le message, le gouvernement n’a trouvé mieux que de recourir à ses vieilles méthodes.
En réalité, à travers Kaaw c’est toute la CVE en particulier les FPC qui sont visés. En effet, la brusque prise de conscience de l’électorat négro-africain est perçue comme une menace réelle à l’ordre jusqu’à là en vigueur en Mauritanie.
Cette campagne de calomnie, d’emprisonnement et d’expulsions de soit disant étrangers rappelle malheureusement un épisode sombre de notre histoire ...
C’est le même scénario déroulé par Taya et son régime à la veille de la campagne génocidaire des années 89-92 envers la population négro-mauritanienne.
Faut il rappeller aux futures autorités que la stabilité et la viabilité du pays résident dans le traitement égale de toutes les composantes du pays, gage d’une cohabitation harmonieuse.
En tout état de cause, les FPC ne céderont pas devant le chantage et l’intimidation et useront de touts les droits garanties par la loi pour exercer leurs activités de sensibilisation et de mobilisation de tous les mauritaniens épris de paix et justice pour l’avénement d’un véritable État de droit en Mauritanie.

La lutte continue!
Abou Hamidou Sy
FPC/ Amérique du Nord

UNE IMPORTANTE DÉCLARATION DE PRESSE DES FPC SUR LA CRISE ÉLECTORALE EN MAURITANIE.


UNE IMPORTANTE DÉCLARATION DE PRESSE DES FPC SUR LA CRISE ÉLECTORALE EN MAURITANIE.

Le samedi 22 juin 2019, les Mauritaniens se sont rendus aux urnes avec engouement pour élire leur nouveau président de la république pour les 5 ans à venir.
Battu dans toutes les grandes villes comme Nouakchott et Nouadhibou, laminé dans la vallée du fleuve, désavoué par le peuple dans ses différentes composantes nationales et sociales, au mépris de la loi et de la volonté populaire, le candidat de la junte militaire s´est auto-proclamé vainqueur avant même la fin du dépouillement des bulletins de vote. Pire, le général-président Mohamed Ould Abdel Aziz, un putchiste multirécidiviste, soumet le pays à un état d´urgence en faisant occuper les forces de sécurité et de défense tous les lieux publics pour ainsi imposer une forfaiture électorale.
Le peuple mauritanien uni derrière la Coalition Vivre ensemble et les forces du changement, décidé à faire respecter la volonté populaire exprimée par les urnes, qui manifeste pacifiquement, à mains nues, se voit réprimé sauvagement par la soldatestque azizienne.
Depuis, nous assistons à un état de siège de fait qui donne droit à toutes sortes de dérives répressives et d´étouffement des libertés. Ainsi se multiplient faits d´intimidation et actes de tortures qui se déclinent en arrestations massives de militants de l´opposition démocratique  notamment à Nouakchott, Nouadhibou, Rosso, Boghé, Bababé, Lexeiba et Sélibaby, l´interruption des services de l´internet, mise sous écoute des téléphones, filature et surveillance par les services secrets des opposants, raffles massives ciblant particulièrement des ressortissant ouest-africains, saccage des sièges des candidats de l´opposition.
C´est dans ce climat de terreur instauré par l´Etat mauritanien que la police raciste viole le domicile du président Samba Thiam des FPC, l´arrête arbitrairement, le kidanppe et garde en otage dans un lieu secret depuis plusieurs jours.
Les forces progressistes du changement (FPC), solidaires de la Coalition Vivre ensemble et de l´opposition démocratique,
-       Condamnent avec la plus énergie cette arrestation arbitraire;
-       Exigent la libération immédiate et sans conditions du président Samba Thiam et de tous les détenus de la crise électorale.
Les FPC tiennent l´Etat mauritanien responsable de l´intégrité physique et morale de leur président.
Elles attirent l´attention de l´opinion nationale et internationale ainsi que l´opposition démocratique sur les dérives chauvines et racistes du régime militaire.
Elles rejettent les résultats déclarés par le candidat Ould Ghazouani et cette CENI inféodée qui ne pouvait nécessairement qu´obeïr aux ordres de ses mandataires de la junte militaire.
Elles appellent le peuple mauritanien à la mobilisation et à la résistance pacifique pour d´abord sauvegarder les acquis démocratiques, et ensuite contrecarrer cet autre putsch électoral.
 Tous les Mauritaniens soucieux de la paix et de l´état de droit dans notre pays doivent dénoncer avec vigueur le climat de terreur imposé par le général Mohamed ould Abdel Aziz qui tente d´instrumentaliser cette crise qu´il a créée pour rester frauduleusement au pouvoir.
La lutte continue!

Nouakchott le 29 juin 2019
Le département de la communication des Forces progressistes du Changement.

NOTRE COMBAT

Notre combat est des plus hardis mais aussi des plus exaltants. Nous le continuerons en restant unis dans la détermination et dans la fidéli...