"Victimes de la mode, tel est leur
nom de code" MC Solaar
"Croire au mieux, c´est un devoir d´évolution"
Gérard Demuth
Le philosophe italien Ottavio
Moravia, disait que l´intellectuel, pour jouer son rôle à l´exemple de ses
prédecesseurs athéniens, doit "viser l´absolu et non le relatif ". L´absolu, on
ne l´atteint jamais. Mais le chemin des ronces et de boue qu´on parcourt à
l´occasion est celui du progrés.
En Mauritanie, au pays de millions d´habitants et de millions de poètes, les "intellos" pardon, les "instruits", ou les "alphabétisés" , les"diplômés", "les universitaires" on ne sait plus, parce que n´est pas intellectuel qui le veut , visent plutôt le relatif (être ministres, ambassadeurs, porte-documents, léches-cyber, chambellan, prestige...etc. .) ils préférent les honneurs à l´honneur, du coup ils renoncent à assumer leur rôle. A être le phare de l´élite. Ils commencent par renoncer à dire la vérité car "dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parcequ´ils se font haïr" (B.Pascal). Ils se font haïr par ceux-là que la révélation de la vérité déshabillent.
En Mauritanie, au pays de millions d´habitants et de millions de poètes, les "intellos" pardon, les "instruits", ou les "alphabétisés" , les"diplômés", "les universitaires" on ne sait plus, parce que n´est pas intellectuel qui le veut , visent plutôt le relatif (être ministres, ambassadeurs, porte-documents, léches-cyber, chambellan, prestige...etc. .) ils préférent les honneurs à l´honneur, du coup ils renoncent à assumer leur rôle. A être le phare de l´élite. Ils commencent par renoncer à dire la vérité car "dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parcequ´ils se font haïr" (B.Pascal). Ils se font haïr par ceux-là que la révélation de la vérité déshabillent.
Nos intellos se murent dans le
silence ou dans les complaisances dès qu´un sujet d´intérêt national est abordé:
le racisme d´Etat ou la question nationale, le "passif humanitaire"ou le
génocide, les déportés, l´esclavage. On se réfugie derrière les équilibrismes
dignes des "machiaveliques" on se convertit en francs-tireurs contre même ces
adversaires génants, "diseurs"de vérité . D´autres nagent dans des
phraséologies, alignent des superlatifs comme si on était dans un concours de "prix
nobel" de la littérature, ils cherchent à séduire par le style que par le fond.
Et quand ces messieurs débitent leurs galéjades et se débattent, godiches, dans
les toiles de leur contradictions, ce n´est plus du comique, mais du pitoyable.
On en pleure à force d´en rire.
A la première lecture sérieuse de leurs
écrits ou à l´écoute de leurs sorties on découvre des écrans de fumée qui
révélent leur imposture intellectuelle et leur véritable "identité" ou
"idéologie" qu´ils ont tenté vainement par leur carapace "d´intellos"-
auto-proclamés de masquer. Leurs textes et idées c´est du rechauffé, des propos
de Merlan, du barati de maquignon. La réalité aussi est que nos "intellos-auto-
proclamés" n´ont jamais été des foudres de guerre en réflexion sérieuse mais
plutôt des tartarins plus tartes que le vrai. C´est un truisme de dire que
certains "intellos" méritaient le qualificatif de cancres indécrottables
virtuoses de la borgnette. Ils sont spécialistes de tout et de rien. Emportés
par leur désir hypocrite de défendre le diable, le monstre, le pouvoir, le
Système ils en font un chouille trop et versent facilo dans des absurdités
impossibles. Ensuite, quand ils ont déféqué à satiété ses salmigondis de
critiques, ils s´erigent en donneurs de lecons et y vont leur panacée sociale
d´analyses "socio-politiches" , parfois si absurdes qu´on se demande s´il ne
prennent pas les gens pour des perturbés de la coiffe.
Dans le domaine du baratin à un sou la phrase, nos "objecteurs de conscience"professionnels ou "littérétheurs ", quand ils enfourchent leur dada favori appelé "fadaises" et tricotent dans le décor, pour leur faire revenir dans le circuit, c´est pas millefeuille.
Dans le domaine du baratin à un sou la phrase, nos "objecteurs de conscience"professionnels ou "littérétheurs ", quand ils enfourchent leur dada favori appelé "fadaises" et tricotent dans le décor, pour leur faire revenir dans le circuit, c´est pas millefeuille.
J´aurais voulu bombarder ici toutes mes vérités, laisser exploser toute ma "rage"(du zoom-humeur enflammé) et décocher sur ces petits "politicards" ou "politichiens", "arrivistes", opportunistes plusieurs salves après leurs sorties funestes et si insipides que cet espace n´aurait suffi. Et puis à quoi bon? Car j´ai le sentiment qu´avec ces messieurs c´est du "chasser le naturel, il revient au galop". Il n´est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, il n´est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. En voulant faire des vrais démocrates et patriotes mauritaniens des "adeptes du satan" ils tombent dans leurs propres fosses et nous on s´en délécte.
La contradiction intellectuelle n´est pas mortelle comme tout le monde le sait, mais elle peut
logiquement conduire à la retraite. Malheureusement pour nous ces messieurs sont
même la "contradiction" en chair et en os. Vous conviendrez avec nous -que le
domaine théorique ne supporte pas certaines légèretés même quand on choisit son
camp (celui du mal et du chauvinisme primaire) c´est pourquoi je n´ai même pas
le temps pour relever leurs contradictions dans leurs "pamphlets" tellement
elles sont nombreuses. Vous conviendrez avec nous aussi qu´il y a plusieurs
manières de voir. Il y a entre autres, ceux qui voient les réalités et les
rapportent objectivement et ceux qui fabriquent de toutes pièces leurs "bases de
données" et rapportent leurs propres chiméres pour justifier leur forfaiture.
Ils ne comprennent pas que la tâche de l´intellectuel, comme disait Régis Debray, "n´est pas de distribuer l´aménité mais d´essayer d´énoncer ce qui est,
son propos n´est pas de séduire mais d´armer". En Mauritanie, au pays des "rêves
et des merveilles" où l´engouement pour le mot "intellectuel" est la "chose la
mieux partagée", la simple véracité des faits n´intérésse "personne"; ce qui, au contraire trouve beaucoup de serviteurs, ce sont les
"investissements" avec des taux d´intérêts élevés".
À la prochaine. Et La lutte
continue.
Elimane Bilbassi.
25 juin 2003
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