tisdag 23 juli 2019

LANGUE ET LANGUES: LES FADAISES DES CHANTRES DE L´ARABITÉ ET DE L´ARABISATION DE LA MAURITANIE.

Pr Ely Bakar ould Sneïba est un récidiviste notoire. Nous avons eu le même débat en février 2017 sur Facebook et sur Cridem et il m'avait bloqué après notre échange. Je partage avec vous MA RÉPONSE À ELY SNEIBA lors de notre échange et qui est toujours d'actualité.

Pour justifier l´imposition de l´arabe et de l´arabisation à outrance en Mauritanie, l´imposteur professeur Ely Ould Sneiba et les idéologues du Système ethnogénocidaire, raciste et esclavagiste n´ont rien trouvé comme argutie que de produire des fadaises du genre:
"..Ceux qui veulent maintenir la communauté nationale divisée ont forgé un concept à eux : ‘’l’exception mauritanienne’’. Pour ces choristes de la division, pourfendeur de l’intégration nationale, notre pays ne doit ressembler à aucun autre dans la région ou dans le monde.
Leur argument de base est le suivant : nous rejetons l’arabité exclusive de la Mauritanie.
Une approche cousue de fils ‘noirs’. En effet, qui peut, sur terre, nous indiquer un pays où se trouve une quelconque exclusivité culturelle ?
C’est tout simplement contre-nature.
Cependant, il existe partout des identités culturelles majeures, c’est le cas, par exemple du Sénégal voisin. La langue et la culture wolofs prédominent au grand dam des ethnicistes pulaars.
Et aucun Pulaar ne peut lever son petit doit pour refuser ou à plus forte raison combattre une telle réalité, y compris le jeune toucouleur sénégalais pyromane de l’autre jour.(...) tous ceux qui imposent la traduction dans la vie nationale mauritanienne sont en toute logique des partisans de ‘’la théorie de l’exception mauritanienne’’ et propagandistes de la non ‘’’exclusivité arabe’’ de la Mauritanie.
Tout en sachant par ailleurs, et ça mérite d’être signalé, que l’enseignement national public est devenu bilingue à partir des années 70.
Et il n’est pas logique que les mêmes enfants de la même école sortent à moitié bilingue et à moitié monolingue. Ce résultat ne peut être que voulu, c’est une prise de position claire.
Enfin, il faut dire que cette lutte continue et que ses militants fondent aujourd’hui tous leurs espoirs sur la collision FLAM-IRA pour une impossible victoire.
Ils perdent leur temps. La Mauritanie est un pays arabe, le Sénégal est un pays wolof et le Mali un pays bambara". Dixit Ely Bakar Ould Sneiba.(Page Facebook)
Monsieur le professeur, apparemment vous con-fondez ou confondez langue de communication, langue nationale et langue officielle!
Professeur apparemment vous prenez des vessies pour des lanternes en pensant faire vivre le Système ethnogénocidaire autant que celui des Ian Smith et autres Botha mais le réveil risque d´être brutal pour vous et toute l' écurie des guignols qui vous accompagne dans cette aventure identitaire et meurtrière. Aucune huile ne saurait graisser cette mécanique déglinguée. C´est plus tôt l´implosion de sa rouille qui est spectaculaire. L´explosion le sera davantage. Le droit d´exister et de vivre en tant que, Mauritanien ne peut passer avant celui d´être Soninké, Haalpulaar, Wolof, Haratine, Arabe ou Bambara. Et tout ce qui concerne cette question doit-être constitutionnellement reconnu. La Mauritanie n´est pas un Etat arabe si elle ne veut pas être un Etat raciste. La Mauritanie est un Etat arabo-berbère et négro-africain, voilà la réalité historique, géographique et sociologique du pays. Vous avez oublié que la Mauritanie actuelle est sur les vestiges des royaumes et empires du Tekrour, du Ghana, du Mali, du Fouta et du Waalo et que cette terre était bien habitée et occupée avant l´arrivée des arabes.
Comme fondement à leur politique raciste, les autorités mauritaniennes avancent, notamment lorsqu´elles s´expriment dans la presse arabe, un argument démographique: les arabes constituant l´écrasante majorité de la population du pays, il n´y a aucun mal à conduire-bien au contraire- une politique de discrimination et d´assimilation envers les noirs. L´on mentionnera d´abord qu´en se réferant à ce type de justification, le gouvernement mauritanien affiche son royal mépris pour les droits des minorités, l´on notera ensuite la curieuse tendance du Système à chaque fois qu´un recensement est réalisé à en dissimuler les résultats. En réalité tout tend à prouver que la composante négro-mauritanienne du pays constitue aujourd´hui la majorité de la population. Nous n´en tirons pas naturellement prétexte pour exiger l´installation d´un pouvoir exclusivement noir à Nouakchott. Notre souhait le plus absolu serait que ces questions de couleur, de pourcentage passent au second plan pour laisser place aux seuls critères de compétence et de patriotisme.
Pour revenir sur cette question des langues nationales nous rappelons à notre fameux professeur de la haine qu´une langue est un instrument, créée pour les besoins de communication par une communauté donnée. Dans un espace où cohabitent des langues différentes, la paix, la stabilité et le développement ne sont possibles que s´il est institué un multilinguisme qui correspond à une répartition spatiale et socio-politique juste de l´épanouissement de ces mêmes langues.
La régle de la compétition loyale verra une langue s´imposer au fil du temps par son dynamisme propre, ou alors la densité des interférences en créera une nouvelle. Dans tous les cas, ce n´est pas par des pratiques moyennâgeuses telles que celles adoptées par l´Etat mauritanien qu´une langue s´imposera sur les autres. On connait depuis longtemps l´étendue de l´arrogance bornée de Ould Taya qui croyait pouvoir décréter l´arabité de la Mauritanie et s´employer à parachever l´oeuvre_ en tout état de cause bancale puisqu´incapable d´arriver à ses fins_ de ses prédécesseurs.
Ainsi le matraquage intempestif à la radio, à la télévision et à l´école de l´arabe au mépris de toutes les autres langues nationales a provoqué le rejet en bloc non de cette langue, mais de l´utilisation qui en est faite, par tous les mauritaniens, y compris tous les arabes réfléchis et patriotes qui, à l´opposé de quelques inconditionnels du Baathisme et du Nassérisme, comprennent la nécessité pour le progrès et la paix du pays, l´épanouissement de chaque citoyen dans sa propre langue.
Les contre-performances chroniques de l´école et de l´administration mauritanienne ne suffisent-elles pas de montrer l´échec de la politique bornée d´arabisation à outrance? Il est vrai que c´était plus pour "beydaniser" ses institutions que le triste colonel s´est engagé pour l´aventure que l´on connait.
L´institut des Langues Nationales, fruit de la lutte héroïque du mouvement noir a été chroniquement saboté par le gouvernement, avec des moyens de fonctionnement dérisoires et des activités limitées. Il est cependant la base de la réhabilitation des langues nationales. L´alphabétisation des populations et la transcription des concepts scientifiques dans ces langues sont une nécessité impérieuses.
Des langues comme le Français doivent progressivement perdre leur statut actuel pour celui plus conforme de langue de communication. L´arabe, le Bambara, le Pulaar, le Soninké et le Wolof doivent quant à eux aussi bénéficier du même statut et par conséquent jouir des mêmes DROITS dans tous les domaines en vertu de l´ÉGALITÉ absolue des nationalités.
En fait le problème Négro-Africain est un problème d’exclusion globale; exclusion sur le plan politique, économique, culturel et social en un mot un Apartheid qui ne dit pas son nom. Ils réclament l’Enseignement des Langues Nationales garant de leur identité, en toute légitimité, sans exclure ni l’Arabe ni le Français.
Tel est l’enjeu et la véritable dimension du problème!
Et pour terminer je vous laisse réfléchir sur le sens profond de ce verset du Saint Coran: "Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux.".
La lutte continue !
Kaaw Touré.

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